"The Leafcutter Ants: Civilization by Instinct" est disponible (en version limitée) sur google books (cela te permettra de le feuilleter avant de l'acheter). Il existe également en version française : L'incroyable instinct des fourmis: de la culture du champignon à la civilisation (dispo à la fnac pour une vingtaine d'euros).

Tu as également le chapitre 12 du livre : Les fourmis: comportement, organisation sociale et évolution.

Si tu as les moyens, tu as Herbivory of Leaf-Cutting Ants a case study on Atta colombica in the tropical rainforest of Panama

Comme documentaire spécifique (assez ancien avec la musique d'ambiance qui va bien avec ^^), tu as La Biologie des Atta - (Fourmis champignonnistes)

Si ton APN présente une une fonction liveview et un écran orienté, ça peut le faire. Dans le cas contraire ce n'est pas très aisé pour l'observation, une bino sera plus agréable pour travailler, enfin c'est toi qui vois .

Pour réaliser une photo, en comptant le temps de montage, prendre les 50 à 100 photos, les compiler, plus tout le post-traitement (car compiler 100 photos n'est pas sans conséquence) ... il me faut au moins 5h de travail (voir plus parfois). Si c'est juste pour l'identification, un simple bino peut faire l'affaire .



Si tu travailles avec des objectifs x4 ou x10, la distance de mise au point est à peine de quelque cm (voir quelque mm). L'éclairage frontale, même si les objectifs sont plus petits, est loin d'être facile . Raison pour laquelle beaucoup utilisent des lampes de bureau et font des pauses longues.

Difficile à dire, tout dépend de la taille du sujet. Photographier une gyne Camponotus cruentatus, ce n'est pas la même chose que photograpgier une minor Pheidole pallidula. Il me semble que la photo du major Messor barbarus avait été obtenue avec un x4 et un tirage minimum.



Oui c'est un des problèmes, et cela a des conséquences directes sur l'éclairage. L'éclairage c'est peut être ce qu'il y a de plus important et de difficile avec cette technique. Et encore, quand je travaille avec le x10, c'est encore plus problématique (et je n'ai toujours pas essayer avec le x20).



Là encore c'est variable en fonction de la taille du sujet. Mais généralement il faut compiler entre 50 et 100 photos pour les portraits. Par exemple, pour la Aphaenogaster senilis, j'ai du compiler 70 photos.



Comme je travaille avec un Canon 400D, je n'ai pas le luxe de pouvoir beaucoup recadrer. Je fais donc très rarement des crops. Avec 4 objectifs : x2, X4, X10, x20, je peux couvrir une gamme de grossissements suffisament importants pour ne pas avoir besoin de croper.

C'est un montage relativement simple, mais il y a possibilité de complexifier la chose à l'infinie (enfin surtout si on a de l'argent à dépenser). Dans ce montage je n'inclue pas les diffuseurs et les réflecteurs, qui sont des points essentiels pour réussir une photo (surtout que la distance microscope/sujet est extrement réduite).

Personnellement je tavaille avec un flash, mais beaucoup travaillent avec des simples lampes de bureau (ce qui revient moins cher à l'achat) et en pose longue.

Des termites fixatrices (indirectes) d'azote c'est surprenant et intéressant.

D'après ce que j'ai compris, ça été testé sur 3 ans, mais est-ce viable sur plusieurs décennies ? (gestion de la taille des populations etc ...).

Des vidéos de la bestiole en question :
http://www.nature.com/nature/journal/v473/...ure09977-s3.mov
http://www.nature.com/nature/journal/v473/...ure09977-s4.mov

C'est en effet un élevage de luxe ^^. Sinon comment comptes-tu nettoyer (car je pense qu'un moment il faudra renouveler le gravier) ?

Pour disséminer ses gènes, tel est le leitmotiv du vivant .

Je préfère encore attraper une maladie nosocomiale à cause d'une fourmi, plutôt qu'avoir un enfant . J'ai des chances de m'en sortir avec la maladie, pas avec un môme ^^.

Et qu'est-ce que cela change ? Cela reste un agent infectieux représentant un danger pour les patients en milieu hospitalier. Il est évident que les germes ne sont pas apparus par génération spontanée ^^.


(source : Ants as Carriers of Antibiotic-Resistant Bacteria in Hospitals).

Le but n'est pas de démontrer que cela peut arriver en France, le but est de montrer que les fourmis invasives peuvent être des vecteurs de maladies nosocomiales. Il ne faut pas être nombriliste, mais également penser aux pays qui n'ont pas la chance d'avoir notre système de santé, et qui ont donc plus de risques de rencontrer ce genre de problème.

Tous les insectes sont eusociaux ?
La capacité de dissémination et de prolifération de la fourmis d'argentine est-elle similaire à celle Lasius rabaudi ?



"Concern exists regarding the real possibility of public health threats caused by pathogenic agents that are carried by urban ants. The present study had the objective of isolating and identifying the microorganisms that are associated with ants in hospital environments. One hundred and twenty-five ants of the same species were collected from different units of a university hospital. Each ant was collected using a swab soaked with physiological solution and was transferred to a tube containing brain heart infusion broth and incubated at 35ºC for 24 hours. From each tube, with growth, inoculations were made into specific culturing media, to isolate any microorganisms. The ants presented a high capacity for carrying microorganism groups: spore-producing Gram-positive bacilli 63.5%, Gram-negative bacilli 6.3%, Gram-positive cocci 23.1%, filamentous fungi 6.7% and yeast 0.5%. Thus, it can be inferred that ants may be one of the agents responsible for disseminating microorganisms in hospital environments."
(Source : Ants as carriers of microorganisms in hospital environments)

Les fourmis invasives peuvent être des vecteurs d'agents pathogènes, cela ne démontre pas qu'elles sont responsable d'un cas en particulier, mais montre qu'elles peuvent représenter un danger comme tout autres vecteurs.



Ce n'est pas parce qu'un évènement ne sait jamais produit, qu'il ne se produira jamais. La mondialisation ne cesse de se développer, le problème des invasives ne cessera d'augmenter.
De même, vue la réduction des effectifs en milieu hospitalier, et cela ne s'arrangera surement pas dans les années qui viennent, je doute que la France reste longtemps au sommet de ce palmarès.

Une petite liste non exhaustive des revues scientifiques dans lesquelles des articles relatifs à la myrmécologie peuvent être publié :

• Agricultural and Forest Entomology
• Asian myrmecology
• Australian Journal of Entomology
• Ecological Entomology
• Entomological Research
• Entomological Science
• Insect Biochemistry and Molecular Biology
• Insect Conservation and Diversity
• Insect Molecular Biology
• Insect Science
• Insectes Sociaux
• Insect Systematics & Evolution
• International Journal of Insect Morphology and Embryology
• Journal of Insect Behavior
• Journal of Insect Science
• Journal of Insect Physiology
• Medical and Veterinary Entomology
• Myrmecological News
• OPIE-Insectes
• Physiological Entomology
• Sociobiology
• Systematic Entomology
• ...

Ce n'est pas faux ^^. Mais l'avantage de ce genre de mixture, c'est que c'est "solide" : évite les noyades, plus facile à nettoyer et plus facile à conserver au congélo. De toute façon, ce ne sont pas des préparations de substitution, mais des préparations qui s'ajoutent aux repas "normaux".

Par contre je n'ai pas trop compris pourquoi ils mélangent la whey, la poudre d'œuf entier et la caséinate. Apparemment la poudre d'œuf entier contient déjà tout les acides aminés essentiels nécessaires à l'homme (pas dit que c'est la même chose pour les fourmis ). Car si c'est à peu près la même chose, autan limiter les frais.
Tu as déjà testé adame cette recette ?

Non ce n'est pas le but recherché ^^, à vrai dire je ne pense pas que cela changera leur comportement (pas à mon échelle en tout cas). Mais vue que l'on est dans "l'optimisation" (le "petit bonus" qui s'ajoute à l'essentiel), je me dis que c'est toujours ça de pris pour elles. Je pense que cela peut également être utile pour les sorties d'hivernages ou suite à une hécatombe, histoire de remettre plus facilement la colonie en route.

J'avais prévu de tester la recette de Dussutour, surtout qu'on obtient de meilleurs résultats qu'avec le bahtkar, mais c'est quand même une petite somme à avancer pour ce procurer les produits.

Oui je veux bien tester, surtout que j'ai la possibilité de faire des analyses comparatives sur différentes espèces (mais il faudra surement attendre cet été). Il faudra également que je me renseigne, car apparemment il existe dans le commerce de la créatine de bonne et de mauvaise qualité.

La creatine est un acide aminé non protéique naturellement produit par les organismes vivant (beaucoup chez animaux, moins chez les végétaux, et donc le rôle est de reconstituer les stocks d'ATP (= énergie chimique). L'utilisation à de faible dose pourrait-elle avoir des intérêts concrets (notamment pour les ouvrières) ?

Là on est bien d'accord, et pourtant on continue de perdre de l'argent avec ces espèces. Ce sont ces espèces qui sont utilisés dans les reportages, ces espèces qui sont citées par les écologistes ... Preuve qu'il y a bien un fossé entre l'écologie politique et l'écologie scientifique.
L'opinion publique accepterait-elle que l'on arrête de donner de l'argent aux pandas afin d'utiliser cette argent sauver une champignon ? L'écologie politique telle qu'elle nous est vendue aujourd'hui, défend-t-elle réellement la "vrai" biodiversité ?

Conserver, pourquoi faire ? Sauver l'humanité ? Soyons sérieux, si l'on voulait vraiment sauver l'humanité on commencerai par refiler l'argent des pandas aux gens qui crèvent la dalle. Les politiques de conservations ne visent que les espèces qui font "émouvoir" l'opinion publique à des fins électorales. Il suffit d'aller sur WWF pour se rendre compte ce qu'est la "biodiversité" pour le grand public ...
Les espèces invasives, 2ème cause de la chute de la biodiversité. Combien d'argent a été déboursé contre Lasius neglectus ? ...

Bref, je reste convaincu que le rôle des écologues n'est pas de protéger, mais c'est celui des écologistes. Les 2 ne sont pas incompatibles, mais ça demeure différent. Et la politique écologique reste de la politique, pas de la science.

A partir du moment cette science doit répondre à des objectifs économiques, cela devient de l'ingénierie (ce n'est pas un insulte de faire de l'ingénierie ^^). La science n'a pas pour but de répondre à des objectifs économiques, politiques ou idéologiques. Le fait scientifique demeure neutre.
La "science" dans son sens le plus noble du terme s'inscrit dans une démarche scientifique, l'ingénierie ne s'inscrit pas dans cette démarche. Dans la démarche scientifique la problématique n'inclut pas le résultat final contrairement à l'ingénierie.


Dans notre Master on nous apprend à avoir l'esprit critique . Sinon je ne vois pas en quoi dépenser des millions pour des Pandas, ours polaires, lynxs, tigres, coraux etc ... serait utile pour notre agriculture.

La biologie de la conservation n'est pas une science en soi, c'est une sorte de dérivé visant à répondre à des besoins externes. Cela s'apparente plus à de l'ingénierie que à une réelle démarche scientifique.
A partir du moment où l'on parle de protection, ce n'est plus de la science (où est la démonstration mathématique qui prouve qu'il faut protéger ... c'est juste un jugement, une opinion ...).



La science a-t-elle pour rôle de répondre aux besoins électoraux des politiques ?
Dire qu'il y a "une baisse de la biodiversité" c'est un fait scientifique, dire "qu'il y a une baisse de la biodiversité, donc c'est mal, donc il faut la protéger" cela ne relève plus du fait scientifique, c'est un jugement de valeur.



Je pense qu'il est là le problème, ce n'est parce que des scientifiques jouent le jeu des écologistes, que cela fait des écologistes des scientifiques.
Sans doute si tous les millions que l'on donne au Panda, on les donnait aux labos, la donne serait différente ^^.
Dans ce genre de relation, il est important de s'attarder sur les réelles motivations : démarche de financement ou purement scientifique ? Il est sur que l'on a plus de chance de publier dans Nature avec beaucoup de financement que avec rien tout .



Ce n'est pas le cas de tous les profs écologues que j'ai pu rencontré ^^. Mais je pense que c'est normal d'être "pour" la biodiversité, ce n'est même pas une question de science, c'est dans notre culture.
Mais l'écologie politique ne se limite pas à la biodiversité, ça passe également par les ressources énergétiques, climat etc ... Et là les scientifiques sont bien souvent moins en accord.

Mais là c'est une question d'argent, cela ne veut pas dire qu'ils partagent la même idéologie (sinon ils le feraient bénévolement). Le travail de ces étudiants ne sera pas un travail scientifique au sens propre, mais un travail subjectif visant à satisfaire les besoins de l'employeur.

Tout cela pour souligner le fait que l'écologie politique et l'écologie scientifique sont 2 domaines distincts dont les objectifs sont différents. L'écologie politique sélectionne les données scientifiques qui l'intéresse, mais cela n'en fait pas une science en soi.

J'entends bien que c'est de l'écologie politique, ce qui me tracasse c'est qu'il utilise le terme "science". Il aurait due remplacer ce terme par "idéologie" ou "mouvement politique", car là sa porte à confusion.

Personnellement je considère que l'écologie scientifique n'a pour but que d'étudier, et dès que l'on passe dans la protection, cela devient de l'écologie politique. On peut très bien être un écologue sans être écologiste et vice-versa. Je ne dis pas qu'il ne faille pas protéger les écosystèmes, je dis juste qu'il que ce n'est pas le rôle des scientifiques (c'est le rôle des militants).

http://www.cnrtl.fr/etymologie/%C3%A9cologie

Il n'est nul par mentionné que l'écologie à pour but de protéger quoi que ce soit. La vérité est que l'écologie est une discipline scientifique dont le but est d'étudier les écosystèmes et leur fonctionnement, pas de les protéger. Je suis dans un Master d'écologie, on n'étudie pas comment protéger la nature ...

On peut éventuellement supposer qu'il utilisait le terme "écologie" au sens Nicolat Hulot, mais dans ce cas là ce n'est pas une science, mais une idéologie. Or il utilise le terme "science", leur définition est donc complètement fasse. La science n'a pas pour but de protéger, mais d'étudier. La science est objective, les idéologies sont subjectives.

Vulgarisation = mensonge ?

Voilà ce que l'on peut entendre à 2min10 :