Colonie d'Aphaenogaster iberica (Afra), [FIN] Options

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Bienvenue sur ce blog traitant de la vie d'une petite colonie d'Aphaenogaster iberica , ces magnifiques fourmis noires hautes sur pattes.

Vos commentaires, suggestions et conseils se feront ici

Raison de la modification: Rétablissement lien Q/R

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Tout d'abord quelques renseignements concernant cette espèce, car avant de vouloir maintenir quelque animal que ce soit, mieux vaut être informé un minimum sur ses moeurs et préférences.

Internet est avare de renseignements sur cette espèce. Après avoir sondé plusieurs forums et sites sur le sujet vaste que représente la mainenance de fourmis, on se rend compte que peu de gens l'élèvent et que certaines informations sont contradictoires. Il est ainsi intéressant de lire que certains de nos amis d'Outre-Rhin pensent que A.iberica "aurait besoin" d'un court repos hivernal avec une légère baisse de température. D'autres informations se croisent et se décroisent à son propos. Ainsi certains garantissent que cette fourmi est avides de liquides nourriciers alors que d'autres avancent l'absence de jabot social chez cette espèce comme contre argument et par là-même son incapacité à partager une telle récolte.

En ce qui concerne le milieux naturel de l'espèce, les données sont vagues. Elle vivrait dans des "micro-climats" proches de source de chaleures (naturelles ?) dans des contrées inhospitalières (re-?) ou alors/et serait orignaire des extrèmes suds de l'Italie, de l'Espagne, de la Grèce. Elle serait également présente au Maroc (Maghreb ?)

Une fois passée la joie de recevoir une nouvelle espèce, d'innombrables questions affluent. Et c'est alors que cette envie de "possèder" peut se transformer en envie de bien faire au service de la fourmi.

Je vais donc tenter dans ce blog non seuleument de vous conter l'histoire d'une colonie mais également d'apporter quelques éléments de réponse concernant son maintien en captivité. Vos conseils avisés seront bien-sûr les bienvenus.

Je vais ici partager avec vous mes premières observations:
Une fois passé un court délai de récupération après un long voyage, on voit au premier coup d'oeil que ces fourmis sont différentes de celles que je maintiens actuellement. Leurs déplacements sont très rapides et extrèmement précis. Elles sont hautes sur pattes mais semblent capables de modifier leur "assiette" suivant leur mouvements/vitesse. Une grande partie des ouvrières est active. En effet dès l'ouverture des tubes de transport la moitié d'entre elles harpentaient l'aire de chasse, une grande partie avec les mandibules grande-ouvertes. Un doigt à portée de mandibules était immédiatement attaqué et mordu fermement.

Dans un prochain post, je vous présenterai leur nouveau "home"

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Comme vous le voyez c'est un nid tout ce qu'il y a de plus normal. Je le voulais fonctionnel et surtout pas trop grand car cela commence quelque peu à s'accumuler

La seule particularité réside dans le fait que le sol de l'aire de chasse représente (en partie) le "toit" du nid.

Le bloc fait 200 x 200 x 50 mm. Les salles ont une profondeur approximative de 8 mm. L'entréé/sortie du nid fait 10 x 10 mm.

L'humidification est basique elle aussi et se fait par capillarité du BC grâce à une mèche unique de 20 x 35 mm, son sommet et le niveau d'eau se trouve donc à environ 7:8 mm sous le sol des salles. Cette mèche permet une humidification de 40% lorsque la réserve d'eau est pleine.

L' aire de chasse mesure donc également 200 x 200 mm. Elle est en plexiglas. L'anti-évasion est une simple barrière de talcool de 2 cm, suivie d'une autre barrière de talc pur appliqué au pinceau.

Le nid est aux dimensions 13x18 cm (dimensions de la vitre) et est constitué de 12 salles de faibles dimensions.

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Rentrons à présent dans le vif du sujet à savoir le réception des fourmis.

Ces fourmis me furent envoyées dans deux tubes à essai en plastique avec réserve d'eau derrière un coton très tassé. Les tubes étaient eux-mêmes dans un petit mais épais carton bien callés entre plusieurs morceaux de polystyrène coupés aux dimensions exactes du carton.
Je les ai réceptionnées Vendredi le 18 novembre en début d'après-midi.

Après ouverture du colli blindé, les deux tubes sont déposés dans l'aire de chasse, il est alors 14H30. J'estime leur nombre à environ 90 ouvrières mais il est très difficile de les compter tellement elles sont actives. De plus leur morphologie ne facilite pas le comptage. Leur corps sont fins, l'abdomen souvent pas plus gros que la tête et les pattes s'entrelacent. Le couvain est composé en gros d'une dizaine de nymphes, d'une vingtaine de larves à tous stades et d'une belle grappe d'environ 20 oeufs. Ces oeufs sont d'ailleurs assez gros en comparaison avec ceux de sa cousine Myrmica rubra.

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Après avoir déposé les tubes dans l'aire de chasse je leur ai laissé le temps de prendre connaissance du relief en faisant un bon gros changement d'eau salvateur à mes Pterophyllum leopoldi.

Lors de l'inspection suivante de 16H30 les tubes à essai se sont bien vidés, mais comme évoqué plus haut, uniquement parce que beaucoup d'ouvrières sont sorties en reconnaissance. Pour l'instant le nid n'est visité que par 4 d'entres elles qui stationnent dans les deux premières salles de chaque côté de l'entrée. Le reste des "troupes" parcourent l'aire de chasse en tous sens. La moindre stimulation de ma part entraine un frénésie "agressioniste" à l'encontre de mes doigts

Vers 17H15 toujours au jour de la réception, une vingtaine de femelles asexuées se trouvent dans le nid. Certaines l'inspectent activement, d'autres boivent à même le BC dans les salles les plus humides.

18H00 est l'heure du dernier contrôle de la journée (gros repas dans restaurant traditionel oblige... )

Lors de l'inspection de 17H15 j'avais mis à dispositon de mes petites diverses nourritures afin de ne pas perdre de temps dans la détermination des préférences de leur papilles gustatives: lait-fraise, biscuit au miel, pomme et sucre en morceau. La pomme fut boudée. Le biscuit fut gouté ainsi que le lait-faise. Mais bien que les fourmis aient divers débrits à disposition, rien ne fut déposé dans le lait-fraise mais elle burent directement à la source.

Pendant ce temps, certaines ouvrières s'affairent à tracer des routes de phéromones en frottant ou en tapotant leur arrière-train sur le sol tout autour de l'entrée du nid BC, me laissant présager d'un déménagement durant mon absence :evil:

19.11.2005

Alors qu'en rentrant hier soir je n'ai pas pu m'enpêcher de jeter un coup d'oeil, je me suis rendu compte que le démnéagement n'avait toujours pas été consommé. Aujourd'hui Samedi je travaillais et n'ai donc pas pu les observer en début de journée mais lorsque je suis rentré à 13H00...toujours pas de déménagement.

Je me suis donc décidé à obscurcir le nid à l'aide d'un bout de carton, il est alors 13H30.

Une heure plus tard, soit à 14H30 le déménagement commence. 3 à 4 ouvrieres se chargent de transporter le couvain, un élément à la fois est sur le chemin entre le tube à essai et le nid. Le reste des ouvrières montent la garde à différents points sur ce parcours par groupes de 3 ou 4. A chaque fois qu'un élément du couvain est récupéré au fond du tube un petit groupe d'ouvrières accompagne frénétiquement la porteuse jusqu'à la sortie du nid.

A 15H25 les trois quarts de la colonie ainsi que tout le couvain se trouvent dans le nid obscurci. J'attends le transferts de la gyne d'un moment à l'autre. En attendant, elle pond , elle aime bien les voyages apparemment.

15H45 La gyne ne se décide pas mais apparemment les ouvrières en ont assez et insistent auprès de la gyne pour qu'elle bouge son gros popotin. Après quelques "discussions" houleuses, une ouvriére en particulier lui fait comprendre que c'est fini la rigolade en la traînant par les mandibules sur quelques centimètres.

Il aura donc fallu exactement 24 heures pour qu'elles entament le déménagement, la partie active de celui-ci ayant durée 1H45.


Les tube à essai étant vides je les retire. Le carton servant à obscurcir le nid restera en place jusqu'à demain.

Les voilà dans leur nouveau "home":

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Voilà donc le nouvel épisode concernant cette colonie. Le déménagement s'est bien passé, comme décrit précédemment. Comme vous pouvez le voir sur la dernière photo du message précédent, la colonie à choisi l'endroit le plus étroit du nid pour s'installer, mais aussi un endroit moyennement humide.

En effet le nid est trop humide, l'eau continuait à être aspirée par le BC pour atteindre 50%. J'ai donc descendu le niveau dans la réserve et les fourmis ont modifié leur répartition dans le nid. (voir photo 2)

Sur cette photo on voit aussi (en regardant bien) de quelle façon les fourmis ont bouché les espaces entre la vitre et le BC. En effet je n'ai pas collé la vitre mais ai mis à disposition des fourmis du substrat pour qu'elles aménagent elles-même (écorce de pin) Comme vous vous en doutez, j'espère aussi d'autres bien-faits de ce substrat.

Sur l'autre photo on voit une grosse partie du couvain. Seule la grappe d'oeufs reste à l'abri des regards indiscrets quoique l´on en distingue le début au centre de l´image.

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Il est intéressant de voir de quelle façon ces fourmis nourrissent leur larves. Ainsi, alors que d'autres Myrmicinae distribuent la nourriture par trophallaxie, A. iberica se contente de poser ses larves sur des morceaux prédécoupés de proies ou carrément à même la chitine. Les proies, ou plutôt leur reste (qui se limitent à un morceau de chitine propre) sont constellés de trous de diamêtre d´une larve.

J'ai eu quelques surprises en les nourrissant ces derniers jours. En effet j'ai continué à sonder leurs préférences et ooh quelle surprise. Je vous pose la question: "Entre un bon morceau de viande hachée pur boeuf et de vulgaires granulés pour poissons, que choisiront-elles ?" Et bien regardez la photo. Ces granulés sont avidement transportés dans le nid et grignotés durant de longs moments par les ouvrières. Il sont ensuite déposés dans la partie humide du nid avant d´être distribués aux larves qui les mangent jusqu´à la dernière miette, miam. Ils contiennent à mon sens tous les éléments nécessaires à une bonne alimentation ainsi qu´à une bonne croissance des larves. Ces granulés furent spécialement élaborés pour le nourrissage des poissons extrèmement difficiles que sont les discus. Voilà en tout cas une méthode très facile de faire ingérer des vitamines à mes pensionnaires.

Les nourritures usuelles sont bien sûr également acceptées. Depuis leur arrivée je leur ai distribué grillons, vers de farine, viande hachée, biscuits et donc ces granulés.
Elles mangent sans arrêt, c'est impressionant !

Tout cet apport de protéines fait que la gyne pond inlassablement. J'estime le nombre d'oeufs pondus en 2 jours à une quinzaine

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Je vais de découverte en découverte avec ces fourmis. Leur comportement, leur allure, leur façon de chasser, tout absolument tout me convient chez cette espèce.

Pour en revenir à quelque chose de plus concret, je vais vous parler des mes petits problèmes d'humidification. En effet, mon nid était trop humide. On le voit bien sur la photo de répartion dans le nid quelques messages plus haut.
C'est excés d'humidité ajouté à la différence de température jour/nuit provoquait également une condensation assez forte, qui sans pourtant gêner les fourmis, empêche l'observation approfondie de certaines parties du nid.

En conséquence j'ai il y a maintenant 3 jours, baissé le niveau d'eau dans la réserve à 1.5 cm alors qu'il était de 3.5 au départ. Déjà la condensation a diminuée, la partie humide du nid, qui était de 50% à l'origine a reculée et le problème sera, je pense, rêglé d'ici à ce que l'humidité soit réduite à 20%. Mais pour cela il faudra attendre que le nid sèche.
Je vous renvoie vers les images ci-dessous (Photo du nid - les deux salles en haut à droite sont humides la 3ème en partant du coin en haut à droite l'est encopre à moitié). Si cela ne devait pas fonctionner, j'envisagerai alors de supprimer totalement l'humidification.

L'une des causes de la condensation n'est autre que la T°C, ou plutôt la différence de T°C entre le jour et la nuit. En effet, le nid étant chauffé, la T°C atteint en journée un beau petit 26.5 - 27°C, alors que celle-ci chute doucement à l'extinction des feux pour atteindre 22-23°C. Ce rythme de T°C semble plaire aux iberica qui ont ainsi un biotope plus proche de la nature.

La gyne semble également apprécier les conditions actuelles puisqu' inlassablement elle pond. Vous avez un apercu de la grappe d'oeufs sur l'autre image. Il est très difficile de les compter car beaucoup se trouvent sur, sous ou entre les nymphes mais j'estime leur nombre actuel à une cinquantaine. Si elle maintient le rythme, j'aurai beacoup de jolis petits cadeaux à mandibules chaque jour de la période de Noël

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D'autre part je continue à sonder les préférences alimentaires des mes protégées. Elles mangent TOUT ou plutôt presque tout, puisque mise à part 2-3 miettes de biscuit en milieu de journée hier, elles ne s'approchent ni de près ni de loin des glucides.

Ainsi sont passés entre leurs mandibules accérées ces derniers jours: Grillons, vers de farine, granulés pour poisson, vers de vase, gelée à la soupe de poisson et....spaghettis al dente

Je maintiens mise à part les iberica, des rubra, des flavus, des C. schutellaris et des Pheidole mais aucune de ces espèces n'est à mon sens aussi facile à nourrir (quoique les Pheidole aient également un gros appétit)

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23.12.2005

Nombre d'ouvrières: 156 (comptage sur photo le 18.12.2005)
Nombre de nymphes: 50aine
Nombre de larves: environ 70
Nombre d'oeufs: bof peut-être 100 (pas facile à compter)

Commençons par les mauvaises nouvelles: J'ai un nombre de décès que je qualifierais d'assez important ces derniers temps. Ainsi entre le 7 et le 23 décembre, 11 ouvrières sont passées de vie à trépas. Mais je ne me fais pas de soucis, c'est plus probablement une génération qui meure qu' un problème quelconque. Deux arguments parlent pour cette hypothèse. Le premier étant que j'ai observé chaque cadavre à un grossissement de 30X sans trouver le moindre acarien. Le deuxième et non le moindre est que toutes les mortes étaient de petites ouvrières.

Ce deuxième argument nous amène au points positifs. Vous l'aurez compris, la taille des nouvelles ouvrières esst nettement supérieure à celle des anciennes, preuve que l'alimentation proposée est satisfaisante.
Pour un exemple de cette différence de taille veuillez regarder la photo montrant la différence de taille entre 2 ouvrières de différentes générations (Non, ce n'est pas la gyne )

La 3ème hypothèse pouvant expliquer la mort de ces ouvrières est la suivante. Nous sommes le 23 décembre, je chauffe toujours le nid et soumet les fourmis à une photopériode proche dans sa durée de celle d'un mois de juillet.

Un autre point positif: la croissance de la colonie. En effet on en est maintenant a +70 ouvrières en 5 semaines, et le couvain ne cesse d'augmenter.

J'ai également enfin trouvé comment faire ingérer des glucides aux bestioles. Je fais tremper un morceau de mie de pain dans de l'eau miellée pendant 10 minutes, je l'essore et le dépose dans l'ADC. Elles en sont folles. De plus le pain contenant beaucoup de protéines on fait d'une pierre, 2 coups !

une photo des nymphes à la date du 05.12.2005



une photo montrant bien la différence de taille:

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Période du 18.12.2005 au 26.01.2006

Nombre d'ouvrières: 244 (comptage sur photo le 25.01.2006)
Naissances durant la période: 94
Décès durant la période: 6
Nombre de nymphes: 50aine
Nombre de larves: 20aine
Nombre d'oeufs: environ 150

Après la baisse de température et d'exposition lumineuse étalée sur 3 semaines, la colo est restée à 18°C durant 3 semaines avec un éclairage naturel càd celui passant par la fenêtre (pas fameux en somme).

Cela ne semble pas avoir stoppé son développement. Seul le nombre de larves à nettement diminué. Tous les autres éléments restant stables ou augmentant considérablement, tel le nombre d'ouvrières. Le nombre de "queenlikeworkers" augmente aussi, mais toujours pas l'ombre d'un mâle.

Leur appétit s'est légèrement calmé ces derniers temps mais reprend depuis quelque jours. En fait depuis mon retour de vacances durant lesquelles elles sont restées une semaine sans manger. Un bon grillon bien gras et deux asticots ont suffit à les caller.

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Période du 26.01. au 11.02.2006

Nombre d'ouvrières: 314 (comptage sur photo le 11.02.06)
Naissances durant la période: 86
Décès durant la période: 11
Evasions durant la période: environ 5 :?:
Nombre de nymphes: 30
Nombre de larves: 30
Nombre d'oeufs et larves 1er stade: + 200

Bonjour

Durant cette période qui suit celle de repos la plupart des nymphes présentes dans la colonie ont erminé leur croissance et sont devenues fourmis, d'ou une petite explosion démographique.

Ce qui est étonnant c'est que ces nymphes ne furent pas remplacées. Alors que normalement cette colonie produit en flux-tendu, durant cette période la production de nymphes a stoppée. La baisse de T°C n'y étant à mons avis pas étrangère.

Mais la gyne continue de pondre inlassablement, ainsi vous le voyez dans les chiffres le nombre d'oeufs et de larves du 1er stade est assez important.

La croissance de la colonie est certes satifaisante mais leur alimentation elle, l'est moins. Cas typique de la déchéance des animaux élévés en captivité elles n'acceptent presque plus que les proies faciles (mouches asticots, oeufs) mis à part lorsqu'elles ont réellement faim. Je suis donc à la recherche de nouveaux aliments à leur proposer, ce qui n'est pas une mince affaire en cette fin d'hiver.

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Période du 11.02.2006 au 04.03.2006

Nombre d'ouvrières: 370 (comptage sur photo le 04.03.06)
Naissances durant la période: 56
Décès durant la période: 0
Nombre de nymphes: env. 60
Nombre de larves: env. 80
Nombre d'oeufs et larves 1er stade: + 100

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