Camponotus vagus [FIN], Tomatogigo/gyne 2009 |
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L'élevage des différentes espèces de fourmis
Camponotus vagus [FIN], Tomatogigo/gyne 2009 |
Wednesday 16 September 2009 à 01:24
Message
#1
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Ouvrière Groupe: Membres Messages: 407 Inscrit: 21/01/2009 Lieu : Dijon Membre No.: 2 918 |
Bonsoir,
Ainsi débute mon premier suivi, suivi d'une jeune colonie de Camponotus vagus. Si je me souviens bien, j'ai récupéré cette gyne en juin. J'étais parti à la recherche des premières gynes de l'année, je cherchais particulièrement cette espèce ce jour là, je me rendais là ou une une colonie de Camponotus vagus menaçait d'essaimer, et c'est sur le chemin, traversant une route, que je l'ai découverte. Elle pondit peu de temps après, donnant tout d'abord naissance aux 3 ouvrières de première génération. Récemment une quatrième ouvrière est sortie de son cocon, non sans peine, et une cinquième est sur le point de l'imiter. Pour l'heure la colonie se porte à merveille, elle n'est plus chauffée mais continu sa petite vie à son rythme, le couvain est composé de quelques oeufs larves et cocons. J'avais peur que l'espèce ne sorte que peu se nourrir et ne soit pas active outre mesure, mais j'ai eu l'heureuse surprise de me rendre compte que je me trompais: les ouvrières sortent souvent, elles sont gourmandes. La gyne et les ouvrières ont aussi de belles physogastries. Donc voilà ou en est la colonie: (cliquez sur les lien pour la taille normale) http://img6.imageshack.us/img6/7781/photosuivicolonie1.jpg La gyne et 3/4 de ses filles http://img32.imageshack.us/img32/7467/photosuivicouvain1.png Le couvain http://img15.imageshack.us/img15/2165/photosuivigyne1.png Zoom sur la gyne Je vais essayer de rendre ce suivi le plus interressant possible, pour ce faire je vais essayer de raconter la petite histoire de cette colonie du point de vue de cette dernière, vous me direz si vous aimez, je commence maintenant, depuis le jour de la capture... Vagus, tel est le nom que l'on m'a attribué à la sorti de mon sombre cocon... Je me souviens encore de ce jour là, oui, l'athmosphère était chaud, sombre, assez sec, il y avait beaucoup de monde c'était agréable... Puis ce fût mon premier contact avec autrui, des antennes délicates étaient venue froler les miennes, dès lors je savais que tout ne faisait que commencer. On m'avait brièvement expliqué mon rôle, je faisais parti d'une élite, les séxués, une femelle, j'avais beaucoup de chance, je vivrais longtemps. Mais finalement au fond de moi je le savais depuis toujours, c'est ce qu'on doit appeler l'instinct... Plusieurs de mes confrères et consoeurs avaient passé l'hiver au nid, moi j'étais née en ce beau jour de printemps. Je savais que bientôt le mot destinée allait prendre tout son sens. Notre nid était en parti creusé dans une souche, bien exposée et la nourriture autour y était abondante, des troupeux de pucerons prospéraient ici depuis des dizaines d'années, sans retenues, protégés par le peuple dont je faisais partie. Je montais dans cette souche, le jour était arrivé, j'avais la peur au ventre. Sexués mâles et femelles... Aucun n'était rassuré, les mâles étaient avertis, ils mourront aujourd'hui, et les femelles savaient que peu d'entre nous survivrons. Météo favorable, feu vert des ouvrières, il fallait partir. J'agitais alors mes ailes et sentis mon corp s'envoler, je savourais ce moment, une fois au sol je devrais retirer ces ailes et je ne connaitrais plus jamais l'extase de cette apesanteur. Bientôt les sexués d'autres colonies affluaient, alertés eux aussi par ce bouquet merveilleux de phéromones. Les prédateurs aussi arrivaient, beaucoup ont péri ce jour là, mais ainsi va le monde, ce n'est pas ma faute. Un beau mâle se présentait alors à moi et l'étreinte sublime débutait, courte mais intense, le géniteur n'y survécut pas, mais il le savait. Grâce à lui je portais en moi le liquide vital, ingrédient clé de ma réussite, il serait le père de tous mes enfants, mais resterait à tout jamais anonyme... Voici le moment d'atterrir, comment faire ? Je m'approchais lentement du sol jusqu'à m'écraser dans une étendue verdoyante ornée de mille fleurs et senteurs. J'arrachais alors mes ailes, devenues obsolètes et dangereuses, elles brillaient, ça attire... Je me faufilais, jusqu'à arriver au milieux d'une géante étendue noire et plane, étonnement chaude, un énorme animal passe alors près de moi et à peine j'eu le temps de me remettre de mes émotions qu'un autre animal géant s'approchait de moi, et me saisissais, je pensais que ma fin était venue, il m'enfermait dans une sorte de boite transparente, légèrement humide, il me transportait sur d'immenses distances et fini par me poser là, ou je suis encore et toujours. Depuis les choses ont un peu changées, je vous ai eu mes petites et... "... et d'étranges falaises glissantes sont apparues, infranchissable, et le ciel nous envois chaque jour de quoi prospérer." rétorqua une des quatres jeunes ouvrières à l'écoute. Enfermer des insectes dans des boites, les priver d'une certaine liberté de mouvement, observer leur intimité, est ce mal ? On se dit que seule une reine sur 1000 survit et fonde, mais n'est ce pas qu'un pretexte ? Aimerions nous être à leur place ? Des questions qui resteront sans doute à jamais sans réponse. Le Q/R c'est par ici ! -------------------- |
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