Pas pour tout de suite, mais j'espère bien avoir un jour une colo suffisamment conséquente pour l'occuper ...
Bois tiré d'une planche de pin brute, dimensions 31 cm x 29 cm, épaisseur 3,5 cm.
Coupé aux dimensions, poncé, puis logement de la vitre (2mm) évidé à la défonceuse, enfin toujours à la défonceuse, salles et galeries de 8 mm de profondeur et mise en place de 5 tubes de liaison.
temps passé : moins de 2 heures.
http://imageshack.us/photo/my-images/192/210oa.jpg/
http://imageshack.us/photo/my-images/97/211uzp.jpg/
JL33
Magnifique travail ! C'est du propre !
Il n'y a pas du tout de système d'humidification ? Les C. Vagus n'en ont pas besoin ?
Mais effectivement, super beau nid !
Bon comme d'hab
Une question technique : Comment fais tu pour que le rebord de l'évidement fait pour la vitre de couverture ne gène pas la semelle de la défonceuse lors du passage pour creuser les salles ? (question de "newbie" de la défonceuse)
J'adore les défonceuses le bc se creuse très bien avec elles (les fraises souffrent par contre de pas prendre un modèle de luxe), j'avais fait un nid de cette façon il y a 2 ou 3 ans, mais rien de la qualité, loin de là, de ce travail. L'énorme avantage de cet outil est de permettre une très grande régularité dans la profondeur creusée. A noter une adaptation défonceuse sur les dremel (les vraies), pas très cher, génial et vraiment bien pour des petites surfaces.
Merci pour les compliments ...
Pour le système d'humidification, quand j'utiliserai le nid, je raccorderai des tubes à eau annexes, je suis très content de ce système sur mes nids en mortier, je pense que ça devrait marcher aussi bien sur les nids en bois pour une espèce censée ne pas avoir besoin d'une hygrométrie élevée. En plus je pense que j'utiliserai ce nid comme module supplémentaire si les nids en mortier dans lesquels se trouvent mes colonies deviennent un peu étroits, donc j'aurai toujours le possibilité de ménager une partie (nid en mortier) plus humide.
JP, tu as l'oeil ! effectivement pour les galeries les plus proches du bord, le rebord de l'évidement de la vitre gêne le passage de la semelle de la défonceuse. Je fais donc un deuxième passage, pratiquement à main levée, après avoir réglé la profondeur de plongée de la fraise de façon à rattrraper la différence de profondeur des galeries en question. Avec l'habitude, ça ne pose pas de problème...
Je suppose que tu connais hmdiffusion (nous avons la chance d'avoir un magasin sur toulouse), LE marchand de défonceuses et autres machines à bois.
Sur leur site une rubrique trucs et astuces géniale : http://www.hmdiffusion.com/les-trucs-d-atelier-realises-par-hmdiffusion--3629.html
Cette astuce de la fausse table pourrait être utilisée pour le double défonçage : http://www.hmdiffusion.com/rftp/sat/html/2790.html
Je connaissais vaguement hm, mais n'avais pas trop eu l'occasion d'aller sur leur site, plus détaillé que je ne pensais. merci pour le lien qui a l'air très intéressant.
C'est du très bon travail bravo.
Merci.
Par contre, comme j'ai du l'indiquer ailleurs, j'émets quand même une réserve quant à la viabilité de ce nid, en raison de la nature du bois (pin maritime assez chargé en résine, et donc dégaeant une odeur prononcée).
Aurais tu éventuellement quelque chose à me dire la dessus ?
J'avais fait les miens en chataignier pour la solidité, ça ne les a pas empêché de creuser.
Sur la question de l'odeur et de la résine à mon humble avis, cela ne posera aucun problème pour la bonne raison que la majeure partie du temps, cette espèce niche dans la nature dans du pin ou du sapin.
Le problème que j'y vois à partir de mon expérience, c'est que vagus niche dans du bois qui est souvent très humide (le contraire de crematogaster scutellaris par exemple) et qu'il n'est jamais facile d'humidifier de façon conséquente un nid artificiel en bois.
Re,
Pour l'odeur de résine, je me suis posé la question car bien que nichant dans du pin maritime, j'ai constaté que le bois où on trouvait les colonies de vagus était carié et à un stade ou les canaux de sève n'existaient plus. Sur du bois sain, même coupé depuis assez longtemps, l'odeur reste tenace ...
Ensuite, je suis totalement d' accord avec toi sur le fait que C. vagus niche le plus souvent dans un milieu ayant une hygrométrie élevée. J'ai gardé deux des gynes que j'ai trouvées fin mai et les ai passées récemment en nids en mortier absorbant. Je remplis régulièrement les réserves d'eau et j'ai constaté que le couvain se trouvait le plus souvent dans la zone humide du nid. La reine y séjourne également souvent. Donc je me dis que peut être à un moment les besoins en humidité de cette espèce ont été sous estimés et qu'un nid en bois non ou très peu humidifié ne serait peut être pas le mieux adapté...
Ces remarques me semblent très justes. Enfin je pense aussi que cette sp est assez souple niveau humidité.
Le vrai problème, pour moi, dans les cas ou peu d'eau est apporté, c'est l'hiver. Elles ne sortent plus du nid et ne peuvent pas se ravitailler. Donc la soif se fait franchement sentir et c'est l'hécatombe assurée.
J'ai vu la même chose avec C. scutellaris.
Pourquoi ne pas mettre une mèche en plâtre (résiné?) séparée par du film alimentaire? Elle ne serait humidifiée que de temps en temps, par exemple, ainsi que l'hiver.
EDIT: à coupler avec un tube à essais d'eau à l’extérieur, tu t'en doutes bien.
Propulsé par Invision Power Board (http://www.invisionboard.com)
© Invision Power Services (http://www.invisionpower.com)