Observation de formica rufa Options

[Soixante-neuvièm...]

Pendant une bonne promenade en forêt aujourd'hui dans le nord de l'alsace je suis tombe sur plusieurs nids de fourmis rousses formica rufa.
Ces fourmis qui bâtissent des dômes impressionnants, je ne les avais jamais observé longuement. Comme c'est l'espèce vedette des fourmis de Bernard Werber je me suis approché.

J'ai pu voir la foule de fourmis sur le sommet du dôme mais aussi autour de celui-ci sur un rayon de cinq mètres. J'étais impressionné!
Leur curiosité et leur combativité m'ont également surpris. Il m'a semblé recevoir le fameux acide formique.

Enfin et c'est là que je me suis interrogé, j'ai pu observé deux nids voisins séparés d'une simple distance d'1m50.
Le premier faisait près du double du second en taille. On pouvait voir des ouvrières passer d'un nid a l'autre transportant des nymphes et des cocons. Conquête ou services rendus entre nids voisins?
Les "fédérations" décrites par Werber existent-elles vraiment?

[hugo]

Les "fédérations" décrites par Werber existent-elles vraiment?

Werber n'a rien inventé. Toute son oeuvre est basée sur la littérature scientifique, qu'il romance sans soucis de rigueur, ni de citation. Les amateurs adorent, les scientifiques haïssent.
Plus sérieux sur les fourmis des bois: Le monde des fourmis de Rémy Chauvin, que Werber pompe allègrement et plus récent Fourmis des Bois du Parc Jurassien Vaudois de Daniel Cherix, Anne Freitag, Arnaud Maeder.

Beaucoup d'espèces de fourmis françaises sont "polycaliques", c'est à dire que une colonie peut-être répartie sur plusieurs nids (plusieurs branches, plusieurs dômes...), avec libre circulation des individus entre les nids.
Chez les fourmis des bois, plusieurs colonies peuvent se tolérer (pas d'aggressivité), on parle alors de supercolonie.
Google-it.

Pendant une bonne promenade en forêt aujourd'hui dans le nord de l'alsace je suis tombe sur plusieurs nids de fourmis rousses formica rufa.

Il y a plusieurs espèces de fourmis rousses. Le Jura est notamment connue pour sa supercolonie de Formica lugubris.

[thomas.piette]

Si je ne m'abuse il y a aussi les cas des nids saisonniers qui ne sont utilisés que pour l'été. C'est à confirmer mais je crois avoir lu que ces nids pouvaient servir de base à une fourmilière permanente.

Et Weber pompe tout le processus de fondation sur "La vie des fourmis" de M. Maeterlink (presque au mot près...)

Mais sinon les Formica des bois c'est très impressionnant (surtout quand tu tombes sur une super colonie de pratensis dans une prairie calcaire et que t'en ramènes jusque dans la bagnole ou alors des polyctena/rufa qui te montent dessus parce que t'as mis le pied sur leur" autoroute"...)

[Pr.Galopin]

Werber n'a rien inventé. Toute son oeuvre est basée sur la littérature scientifique, qu'il romance sans soucis de rigueur, ni de citation. Les amateurs adorent, les scientifiques haïssent.

Il romance car il s'agit d'un roman. Il faut, une bonne fois pour toute, faire la différence entre littérature et fiction. Les scientifiques ont beau détester, il faut bien se dire que ce n'est que de la fiction. Ce sont des romans destinés à un public plutôt jeune.
Werber est très loin d'être un grand écrivain et sa trilogie n'est pas un chef d'oeuvre, mais il faut reconnaître qu'il est sympa à lire.
Après, lui donne-t-il une prétention scientifique rigoureuse? Je ne sais plus trop, ça fait un bail que je l'ai lu.

[Soixante-neuvièm...]

La question n'était pas, werber est-il rigoureux ou non, c'était juste une question sur les liens possibles entre nids proches, mais il me semble avoir ma réponse

[clik]

Juste en revenant sur les nids, j'ai pu voir l'année dernière ces "autoroutes" relier des dizaines de nids, espacés de plusieurs dizaines de mètres. C'est aussi là que j'ai pu observer le plus gros dôme que j'avais jamais vu
C'est toujours très intéressant l'observation in natura