De la légalité de la vente de fourmis exotiques en Europe |
Bienvenue invité ( Connexion | Inscription )
De la légalité de la vente de fourmis exotiques en Europe |
Friday 11 November 2011 à 17:50
Message
#1
|
|
(●ʘ╻ʘ●) ~ ♥ Groupe: Modérateurs Messages: 6 121 Inscrit: 17/08/2005 Lieu : Australie Membre No.: 284 |
|
|
|
Friday 11 November 2011 à 19:17
Message
#2
|
|
Gyne Très Mégère Groupe: Administrateurs Messages: 9 763 Inscrit: 02/05/2007 Lieu : Nord Membre No.: 1 369 |
T'aurais pu traduire
J'ai compris, mais faire une traduction prend du temps. Des volontaires ? -------------------- |
|
|
Friday 11 November 2011 à 19:28
Message
#3
|
|
Cocon Groupe: Membres Messages: 208 Inscrit: 24/10/2004 Lieu : Armintza - Euskadi Membre No.: 95 |
Je suis dessus ; je poste quand j'ai terminé.
En tout cas, ça lui fera les pieds, à ce charmant trafiquant de fourmis. -------------------- J'irai chercher ton coeur, au fond d'ta splanchnopleure...
|
|
|
Friday 11 November 2011 à 20:21
Message
#4
|
|
Gyne Très Mégère Groupe: Administrateurs Messages: 9 763 Inscrit: 02/05/2007 Lieu : Nord Membre No.: 1 369 |
http://www.smh.com.au/wa-news/german-fined...1111-1nbj9.html
Faudra traduire la source aussi, merci Cidjikai (hahahahaha) CITATION Curtin University experts determined the ants were of more than 50 different species including bulldog and greenhead ants whose stings can cause allergic reactions, which in some cases can prove lethal. bref, 3000$ australiens, ça fait compbien en $ américains, canadiens et euros ? edit : 2,241.51 EUR -------------------- |
|
|
Friday 11 November 2011 à 20:31
Message
#5
|
|
Cocon Groupe: Membres Messages: 208 Inscrit: 24/10/2004 Lieu : Armintza - Euskadi Membre No.: 95 |
La traduction, en essayant de ne pas être trop littéral, tout en respectant le sens du texte :
CITATION J'ai passé de nombreuses heures de ma vie dans divers bureaux d'Amérique du Sud à remplir des papiers pour pouvoir emporter légalement des insectes (morts, conservés pour étude) C'est le genre d'activité chronophage, pénible et coûteuse, le genre qui change constamment avec l'évolution des lois et des agences gouvernementales. Nous autres chercheurs avons l'habitude de réserver quelques jours supplémentaires au début et à la fin de nos expéditions à l'étranger, pour la seule et unique raison d'avoir la certitude d'obtenir les bonnes autorisations. Et ces jours sont payés par nos subventions. Autrement dit, aux frais du contribuable. Une fois, en République Dominicaine, il s'est trouvé que j'étais le tout premier biologiste étranger à se manifester pour demander des autorisations suite à une nouvelle loi. Au lieu d'obtenir mes documents et de pouvoir partir directement sur le terrain avec mes collègues dominicains, j'ai fini par atterrir dans une sorte de cérémonie où j'ai passé la matinée à serrer des mains et à taper la causette. J'ai même rencontré le ministre de l'agriculture. C'était plutôt sympa, mais pas vraiment ce que je comptais faire. Au cours d'une récente visite en Equateur, le secrétaire qui devait s'occuper de nous est parti juste avant notre arrivée. La seule personne restante ayant le pouvoir de préparer nos documents était le directeur du Parc National de Sumaco, le genre de personne qui a clairement des choses plus importantes à faire que de faire de la paperasse pour deux étrangers. Néanmoins, il a passé une heure et demi à chercher laborieusement ce qu'il devait écrire et à nous taper le document adéquat. Nous nous sommes sentis gênés, et réciproquement. Ca aurait dû se passer plus simplement. Pourquoi est-il si difficile d'exporter des insectes, quand bien même ils sont morts ? Les raisons sous-jacentes sont complexes, mais l'une d'entre-elles est le trafic. Les trafiquants prélèvent et vendent des espèces dans les pays tropicaux à forte biodiversité, le même type de pays qui attire les chercheurs. Le trafic d'espèces vivantes sauvages est la source de problèmes écologiques : il met en péril les populations d'insectes indigènes et permet l'introduction d'espèces exotiques invasives ailleurs. D'autre part, il va à l'encontre des politiques de protectionnisme économique du pays hôte. La plupart du temps, compléter des documents officiels implique de déclarer que nous ne comptons pas réaliser de profit avec les insectes collectés (hey ! Quelqu'un a envie d'acheter une Linepithema ?), et dans le cas contraire, l'argent doit être rapatrié. Evidemment, les trafiquants ignorent royalement les lois. Toutefois, plus il y aura d'individus engagés dans le commerce illégal d'espèces sauvages, plus les règles imposées aux scientifiques seront draconiennes. Le résultat final est que non seulement les trafiquants sont louches vis à vis de l'environnement (NdT : si quelqu'un a une meilleure traduction pour environmentally suspect, je prends) mais qu'en plus, ils rendent la vie vraiment difficile aux scientifiques qui tentent de respecter les règles. Du coup, je suis ravi d'apprendre que les australiens ont fini par attraper le trafiquant de fourmis Gerhard Kalytta : " Un allemand qui tentait de faire sortir en fraude d'Australie des fourmis et des plantes indigènes a été condamné à une amende de 3000$ Gerhard Kalytta, 65 ans, a plaidé coupable pour des accusations de tentative d'exportation illégale lors de sa présentation au tribunal de Perth. Le tribunal a été informé que, le 7 septembre, Kalytta a tenté de sortir en douce plus de 3000 fourmis avec des plantes et d'autres éléments végétaux à l'aéroport international de Perth. Les officiers des douanes qui ont fouillé ses bagages ont trouvé 153 paquets en plastique contenant les fourmis et les plantes." Source : http://bit.ly/v1qYuz Kalytta dirige un des plus grands sites européens de vente de fourmis, Ants Kalytta (NdT : vous ne m'en voudrez pas de ne pas reposter le lien ^^.) Si le commerce de fourmis au sein de l'Europe est légal, il est clairement évident pour n'importe quel chercheur international que le stock tropical de Kalytta résulte du trafic. La plupart des foumirs ne se reproduisent pas en captivité, et Kalytta possède de nombreuses espèces en provenance du Paraguay. Au Paraguay, si vous avez de la chance, vous obtenez vos autorisations dans les trois semaines après votre arrivée, et seulement si vous exportez des spécimens morts conservés, que vous en laissez la moitié au musée national et que vous publiez avec les scientifiques locaux. 3000$ est une pichenette pour quelqu'un avec un tel passif dans le trafic illégal d'espèces sauvages. Mais c'est déjà un début. @Adame : il y en a une partie traduite dans l'article, si j'ai un peu de temps ce soir, je fais le reste. Sinon plus tard. -------------------- J'irai chercher ton coeur, au fond d'ta splanchnopleure...
|
|
|
Saturday 12 November 2011 à 10:57
Message
#6
|
|
Cocon Groupe: Membres Messages: 208 Inscrit: 24/10/2004 Lieu : Armintza - Euskadi Membre No.: 95 |
La source traduite :
Un allemand qui tentait de faire sortir en fraude d'Australie des fourmis et des plantes indigènes a été condamné à une amende de 3000$ Gerhard Kalytta, 65 ans, a plaidé coupable pour des accusations de tentative d'exportation illégale lors de sa présentation au tribunal de Perth. Le tribunal a été informé que, le 7 septembre, Kalytta a tenté de sortir en douce plus de 3000 fourmis avec des plantes et d'autres éléments végétaux à l'aéroport international de Perth. Les officiers des douanes qui ont fouillé ses bagages ont trouvé 153 paquets en plastique contenant les fourmis et les plantes. Les experts de l'université de Curtin ont déterminé qu'il y avait plus de 50 espèces de fourmis différentes, notamment des fourmis bulldogs et des fourmis à tête verte dont les piqûres peuvent causer des réactions allergiques potentiellement mortelles dans certains cas. Des plantes indigènes dont les lichens, des mousses, des anthocérotales, des marchantiophytes et une espèce d'orchidée inscrite sur la liste du CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) ont été également saisies. Deb Callister, la porte-parole du département fédéral de l'environnement a rappelé que l'exportation de plantes et d'animaux indigènes d'Australie était strictement encadré par les lois nationales sur l'environnement. Selon elle : " le commerce parallèle d'espèces vivantes ou de produits issus de ces espèces menace et réduit la biodiversité australienne, par le prélévement de notre flore et notre faune indigène à des fins d'exportation illégale." La peine maximale pour l'exportation illégale de flore ou de faune indigène d'Australie est une amende de 110000$, assortie ou non à une peine de prison pouvant aller jusqu'à 10 ans. AAP source d'origine -------------------- J'irai chercher ton coeur, au fond d'ta splanchnopleure...
|
|
|
Sunday 13 November 2011 à 03:18
Message
#7
|
|
Major exclu Groupe: Banned Messages: 7 370 Inscrit: 04/05/2008 Membre No.: 2 112 |
Je me demande ce qu'auraient à dire là dessus certaines personne que l'on ne connait que trop bien ailleurs sur la toile, ceux qui importent (légalement?), comme des gros nigauds, des Solenopsis sp et des Anoplolepis sp de Thaïlande et qui se disent assez expérimentés pour élever ça en Europe, dans une région sub-tropicale à tendance méditerranéenne, de surcroit.
Pour le coté tropical de la chose, je suis allé dans le parc national d'Iguazu avec un tamis. J'ai essayé de l'utiliser dans la litière à coté d'un magasin au sein de ce parc, un petit endroit pas du tout sauvage et bien bétonné pour accueillir les touristes. Un garde m'a vu commencer à tamiser et il a tout de suite mis la holà avant même que je puisse observer ce que j'avais séparé du matériel végétal. Quand je lis qu'Alex Wild a besoin de patienter 3 semaines au Paragay pour régler la paperasse avant de toucher à la moindre fourmi, je le crois extrêmement volontiers. Ce topic aurait peut-être même sa place dans la section Législation/règlementation au niveau de l'élevage des fourmis (pas assez uppée à mon gout, non?), je trouve. |
|
|
Sunday 13 November 2011 à 16:05
Message
#8
|
|
(●ʘ╻ʘ●) ~ ♥ Groupe: Modérateurs Messages: 6 121 Inscrit: 17/08/2005 Lieu : Australie Membre No.: 284 |
Que dire de ceux qui se croient assez expérimentés après avoir récolté trois pauvres fourmis en Amérique du sud, pour se permettre d'importer des Messor, Crematogaster et autres espèces allogènes en Belgique, sans même une autorisation administrative, pourtant obligatoire dans la région pour ces animaux.
Arrête de te la péter. |
|
|
Tuesday 15 November 2011 à 21:23
Message
#9
|
|
Gyne Très Mégère Groupe: Administrateurs Messages: 9 763 Inscrit: 02/05/2007 Lieu : Nord Membre No.: 1 369 |
Les commentaires sont assez intéressants aussi.
-------------------- |
|
|
Thursday 17 November 2011 à 13:19
Message
#10
|
|
Myrmécomorphe Groupe: Contributeurs Messages: 5 633 Inscrit: 20/08/2007 Lieu : Armentières (59) Membre No.: 1 645 |
Maigre victoire effectivement, mais belle victoire : bravo les autorités australiennes !
-------------------- |
|
|
Version bas débit |