Dix ans déjà, ça nous rajeunit pas...

Salut
Ce modèle de micro caméra me semble très intéressant en effet. J'ai vu qu'on pouvait le commander (en promo) chez Amazone et aussi qu'il existait un autre modèle de la même marque mais grossissant 20 et 400 fois.
Pensez vous que 400 c'est mieux ou qu'il vaut mieux rester sur le modèle X200 ?
J'ai peur que la mise au point soit plus délicate avec X400 qu'avec X200...

Regarde dans l'onglet B-A BA du forum, tu as un bon exemple de tube pour une gyne seule.
Sinon pour le déménagement, rien de plus simple. Tu place le tube neuf et l'ancien ouverts bien calés face à face pour qu'il n'y ait pas d'espace, tu mets un cache sur le tube neuf pour qu'il soit au sombre et l'ancien tube dans la lumière et normalement la gyne devrait aller d'elle même dans le nouveau tube en transportant son couvain.
Le tube ne doit pas être détrempé ni avoir trop de gouttes d'eau ou condensation. il se forme un gradient d'humidité dans le tube et la gyne choisit où placer son couvain plus ou moins proche du coton de la réserve suivant l'humidité dont elle a besoin.

A mon avis, il y a beaucoup trop de coton au niveau de la réserve d'eau. Moi, j'en mets pas plus d'un cm 1/2 bien tassé et ça suffit amplement pour humidifier le tube et permettre à la gyne de boire. Pas besoin de gouttes d'eau dans le tube au contraire, des oeufs ou larves pourraient s'y noyer.

C'est bien un papillon, famille Seriidae. C'est sans doute un mâle de la "Sésie du Cornouiller" : Synanthedon scitula.

En fait, la solution serait peut être différente. Faire le terrarium au départ pour les fourmis avec le nid sur la face avant. Ce nid pourrait déboucher directement dans le terrarium (sortie juste de la taille des ouvrières et trop petite pour la reine) ou mieux dans une aire de chasse à l'intérieur du terrarium avec anti évasion évitant aux ouvrières de passer directement dans la zone avec terre. Cette aire de chasse pourrait disposer d'une sortie vers le terrarium, sortie temporaire qu'il est possible de boucher. cette aire de chasse jouerait un rôle tampon vis à vis du reste du terrarium empêchant les fourmis d'y aller (mais pas d'en revenir...) et permettant aussi à d'autres insectes d'y pénétrer. A voir...
Pour les autres insectes, mieux vaut éviter le mélange. Par exemple faire un sol neutre à base de sable de rivière et, pour les cétoines placer le terreau dans un récipien étanche dans le fond du terrarium caché par des pierres ou du bois. Bref, ne pas tout mélanger mais essayer de faire des mini niches écologiques.

Bon, notre roôle est de mettre en garde et aussi d'apporter des idées pour que ce ne soit pas une catastrophe totale. Pour les fourmis, pour sur, il faut une colonie déjà bien établie. la solution pourrait être d'installer le nid dans le terrarium avec les salles visibles contre la vitre. dommage quand même de se priver d'observer les fourmis dans leur nid. Pour éviter que la colonie ne déménage entièrement, il suffit je pense d'avoir une espèce ou les ouvrières sont beaucoup plus petites que la reine. si les sorties du nid laissent juste passer les ouvrières, la gyne restera au nid et je pense la majorité des ouvrières aussi.
Sinon, j'éliminerais quand même de ce type de terrarium les espèces fouisseuses type cétoines qui auront vite fait de tout refaire le décor...

Faire vivre tout ça en harmonie dans un terrarium me semble bien utopique...
Les cétoines pour commencer (adultes et surtout larves) vont tout labourer et en quelques mois tout sera ravagé. à éviter donc à mon avis. Pour le reste, pourquoi pas à voir mais éviter les trop grosses bêtes et les animaux fouisseurs qui vont immanquablement refaire le décor...

Peut être, il faudrait une meilleure photo de côté pour bien la voir de profil...

pourquoi Lasius sp ? Sur quels critères ? pourquoi pas Formica sp groupe fusca par exemple ?

Dans ce type de nid, comment se fait l'humidification sans mèche ?
Si l'eau ne touche pas le platre, y a-t-il assez d'humidité qui peut remonter dans le platre ?
je suis sceptique...

Je crains que personne ne se mouille plus que Lasius sp noire. Ce qui ne veut pas dire (même si ça y ressemble beaucoup) que ce soit une Lasius niger ... entre L. niger et L. alienus par exemple qui sont deux espèces très communes, ça se joue au poil près et il faut y regarder avec un fort grossissement pour être sur. Le mieux serait de ramasser autour du lieu de capture des Lasius et de les faire identifier par Antharea. Ca donnerait une piste sérieuse mais tout en étant conscient que la gyne peut aussi venir de plus loin...
De toutes façons, au niveau élevage, fait comme si c'était des L. niger, ça doit marcher. Après, si les ouvrières sont jaunes au lieu de noire, on en reparlera...

Essaimage moyen de Lasius alienus le 25-06-2009 (apres-midi, 19h30) a TOURS (37)
- Phase de l'essaimage observee : Totalite de l'envol à l'aterrissage des gynes apres fecondation)
- Meteo : Vent faible, Ciel soleil, derniere pluie le jour meme, gros orages, temperature moyenne de 28 degres.
- Type de milieu : milieu urbain, parking, goudrons...
- precision : Nombreases colonies essaimant ou ayant essaimées

Bonjour à tous
3 ans déjà que j'ai arrêté de fréquenter le forum. J'ai également arrêté mes activités myrmécologiques, manque de temps, débordé par trop de colonies et mobilisé par d'autres activités comme l'aménagement d'une nouvelle maison, j'ai tout laissé tomber momentanément.
Je suis toujours sur Tours mais dans 2 ans environs, je serais retraité et en Loire atlantique, au bord de la mer... J'ai donc décidé de reprendre doucement du service. Mes objectifs, commencer le recencement des espèces autour de ma nouvelle résidence (Le Croisic) et reprendre les élevages (plus modestement si j'y arrive...)
Le déclic a été la découverte ce week end d'une reine Formica rufibarbis qui attends maintenant dans son tube de fonder ma première nouvelle colonie...
Un grand bonjour à tous ceux du forum qui me connaissaient, K2R, Cekiki, etc...
A +
Serge

Il y a peut être des ajustements à faire pour le rendre plus eficace. Pour l'instant je l'ai juste branché directement sur l'embout de mon aspirateur à insectes qui a pas mal de longueur de tuyauds et un réservoir assez grand d'où peut être des pertes de puissances au final. En ce moment, j'ai peu de temps pour bricoler çà et j'ai remis à plus tard...

Je l'ai reçu récemment et pas encore eu le temps de le tester sur le terrain mais en salle, en branchant l'embout sur un de mes aspirateurs à bouche, ça semble pas assez puissant
méfiance donc avec ce genre d'appareil, c'est plutôt gadget et le terme turbo est un peu exagéré à mon avis...

Pour l'aspirateur, oui, il y a un minimum d'achat de 20 euros mais comme les piles ne sont pas fournies et qu'ils en vendent aussi, j'ai complété avec des piles...

Bon, je l'ai commandé aujourd'hui (le mini turbo...), ça fait un moment que j'y pense sans avoir trouvé le modèle idéal. Raz la bol de soulever des pierres en mâchonnant l'embout de mon aspirateur et de me prendre dans les poumons au minimum les poussières et parfois une bonne dose d'acide...
Ce qui a l'air bien dans ce modèle c'est la taille (encore qu'on ne sache pas réellement les dimensions) et l'embout qui semble adapté au diamètre des tubes d'aspirateur. Dès réception je vous tiens au courant des résultats...

En langage de pêcheur, le fouillis c'est des vers de vase de petite taille (non calibrés) c'est la larve aquatique d'un moustique (chironome). Je pense que c'est une nourriture acceptable et riche. les jeunes mygales en raffolent. Même au sec, ils se concervent un certain temps dans le bas du frigo

Une règle à suivre dans tous les cas : respect des animaux et surtout des biotopes. La seule arme de l'amateur doit être ses yeux, quelques tubes (on ne peut pas identifier valablement une fourmi sans quelques échantillons), un aspirateur à insectes et un appareil photo.
Sur le terrain, la seule perturbation que je m'autorise c'est de soulever les pierres pas trop lourdes pour regarder en dessous en les remettant exactement dans leur position initiale. Surtout ne pas piocher, gratter, éventrer les arbres morts, arracher les mousses ou les écorces des arbres. autant de biotopes qui contrairement aux pierres seulement soulevées sont irrémédiablement détruits après prospection. Après votre passage, personne ne devrait pouvoir soupçonner que vous avez prospecté le coin.
maintenant, si sous une pierre soulevée dans un biotope riche en fourmis (on trouve par endroits une colonie sous chaque pierre) on aperçoit une petite colonie avec sa reine, pourquoi pas... C'est parfois dur de résister, :oops:

Oui, moi ausi j'ai essayé beaucoup de choses et je suis revenu au talc pour toutes les espèces. l'huile sur les parois coule et s'encrasse comme la graisse rose. L'huile mise dans une rigole qui cerne l'aire de chasse engendre de nombreuses noyades bref, je n'y ai trouvé que des inconvénients. Maintenant j'applique le talc à sec avec un pinceau souple (genre gros pinceau à maquillage à piquer à madame discrètement), sur le plastique, ça laisse une couche très fine et rien ne passe, même les petites espèces. Si on a des craintes, le système en dévers (couvercle découpé pour laisser un rebord d'environ 1 cm) est encore plus efficace. testé sur Plagiolepis pygmaea et crematogaster sordidula, je n'ai aucune fuite.

Non, pas d"aliment à cet endroit, j'ai pensé que peut être à cause de l'espace restreint, une ouvrière en goguette a déposé une piste, une autre a suivi et ainsi de suite puis sont retombées sur leur point de départ. On peut arriver au même résultat avec des chenilles processionaires du pin qui, si elles recoupent leur piste, peuvent la suivre et finir par tourner en rond pendant des heures...

Petite suite à l'histoire, la colonie est toujours là avec une bonne centaine d'ouvrières et pas mal de soldats. Pas de couvain hivernant mais depuis la remontée en température (21-22°C) actuellement, la reine d'adoption a recommencé à pondre. :wink:
Petite anecdote, j'ai une pierre en hauteur dans mon aire de récolte, une colonne d'ouvrières passe des heures à tourner en rond sans but autour de la pierre. Etonnant non ?

Exact, j'avais mal lu :oops:
Pour les fourmis, il ne devrait pas y avoir de problème mais ça risque d'être dur pour l'observation...
L'idée sinon n'est pas mauvaise mais il faudrait du BC moins épais, peut être essayer de couper des tranches fines mais il faut être équipé pour faire du travail propre...

C'est ce que j'ai fait ici
mon nid vertical
Pour les galleries qui traversent le BC, ça ne semble pas poser de problème. Contrairement à ce qu'on n'aurait pu craindre, les fourmis (Aphaenogaster subterranea) n'ont pas utillisé ces galleries plus sombres pour s'y cacher et s'en servent uniquement de passage. Je pense quand même que pour éviter toute tentation il faut les faire aussi étroites que possible pour permettre juste le passage de la reine.
Pour les galleries creusées à la scie cloche, je ne sais pas si ce sera super, moi, j'utilise une défonceuse et ça marche bien. En plus, ça permet de faire des galleries au contour moins géométrique et plus irrégulier...