Immobiliser un sujet sans le tuer, c'est possible ? Options

[khaleph]

Hier, lors de la prise d'images d'une fourmi, j'ai eu beaucoup de difficultés pour les prendre car l'ouvrière en question tentait toujours de se déplacer.

Je l'ai mise au réfrigérateur un moment (1 hr en fait...) et cela a aider durant les premièrs minutes de prise d'images, mais après, elle revenait trop à la vie et repartait de plus belle.

Finalement, j'ai tué l'ouvrière avec de l'alcool, mais même là, elle a pris beaucoup de temps à mourrir.

Vous avez des trucs pour immobiliser les sujets de vos images ?

[Cidjikai]

Tu la regardes droit dans les yeux et tu cries : "pas bouger ! "

Radical.

Non, plus sérieusement, en prolongeant l'idée du passage au réfrigérateur, une fois sortie, place le tube contre un pack de glace pour les glacières après avoir mis ce dernier dans la même réfrigérateur (pas dans le congélo car le froid trop intense risque de faire condenser de la buée sur le tube et ce n'est pas forcément l'effet recherché)

Ca devrait prolonger la durée d'engourdissement en maintenant une température basse.

[Josselin]

La méthode radicale que j'utilise est de mettre le sujet dans de l'alcool à 70% durant quelques minutes: Il sera "bourré", aura la tête dans le c.. et on peut ainsi prendre tous les clichés désirés. De plus le sujet se réveillera sans problème en général.

[khaleph]

Tu la regardes droit dans les yeux et tu cries : "pas bouger ! "

Radical.

Oui ! Malheureusement, elles ne m'écoute pas ! ;-)

Non, plus sérieusement, en prolongeant l'idée du passage au réfrigérateur, une fois sortie, place le tube contre un pack de glace pour les glacières après avoir mis ce dernier dans la même réfrigérateur (pas dans le congélo car le froid trop intense risque de faire condenser de la buée sur le tube et ce n'est pas forcément l'effet recherché)  

Ca devrait prolonger la durée d'engourdissement en maintenant une température basse.

En fait, quand je prends des images, les sujets ne sont plus dans un tube. Je ne peux vraiment pas faire de bonnes photo a travers un tube. Déja que l'image est moyenne, si en plus je place une vitre entre l'appareil et le sujet, ca va être complètement flou...

[khaleph]

La méthode radicale que j'utilise est de mettre le sujet dans de l'alcool à 70% durant quelques minutes: Il sera "bourré", aura la tête dans le c.. et on peut ainsi prendre tous les clichés désirés. De plus le sujet se réveillera sans problème en général.

Concrètement, tu fais ca comment ?

Moi, j'avais mis un coton très imbibé d'alcool dan la fiole contenant le sujet durant un bon moment, mais ta méthode est peut être plus efficace ?

[k2rantitache]

Je déconseillerais la méthode avec l'alcool
une chance sur 2 pour que l'ouvrière meurt par la suite

[khaleph]

Je déconseillerais la méthode avec l'alcool
une chance sur 2 pour que l'ouvrière meurt par la suite

Et donc, tu prends quoi comme méthode ?

[k2rantitache]

Donne lui une ptite goutte de liquide sucrée
ca devrait la calmer un moment :wink:

[khaleph]

Donne lui une ptite goutte de liquide sucrée
ca devrait la calmer un moment :wink:

J'ai essayé ca avant l'alcool en fait.

Le problème, c'est que dès que j'ai approché la caméra, elle a recommencer à fuir et je l'ai retrouvé sur le plancher... :?

Mais bon, c'est possiblement parce que pour prendre des images avec ma caméra actuelle, je dois m'approcher vraiment proche. (Moins de 2 cm de la cible...)

Donc, avec un nouvel APN, ca ira probablement mieux et ta méthode devrait alors être suffisante j'imagine.

[Spider]

Etant totalement contre les techniques trop barbares j'ai appris que pour endormir les insectes dans les tuer et sans leur laisser de séquelles
il suffit tout simplement de les exposer quelques secondes à du gaz carbonique
ils vont tomber en catatonie pendant quelques secondes ce qui permet largement de quelques photos.
Pour trouver du gaz carbonique c'est façile on le trouve dans les bombes dépoussiérantes pour ordinateur (toujours vérifier sur l'étiquette que la bombe ne contient bien que du gaz carbonique).
Côté pratique il suffit de mettre la fourmi dans un tube et de vaporiser vers elle du gaz (attention un très cour laps de temps car la vaporisation refroidi aussi et vous pourriez vite avoir un petit glaçon) .
La réaction est très rapide et prend moins de 10 secondes pour que la fourmis soit totalement inerte,comme morte, juste le temps de faire quelques photos :wink:
ensuite elle reprendra bien vite ses esprits.
Voilà j'espère que ça t'aidera :!:

[khaleph]

Etant totalement contre les techniques trop barbares j'ai appris que pour endormir les insectes dans les tuer et sans leur laisser de séquelles  
il suffit tout simplement de les exposer quelques secondes à du gaz carbonique  
ils vont tomber en catatonie pendant quelques secondes ce qui permet largement de quelques photos.
Pour trouver du gaz carbonique c'est façile on le trouve dans les bombes dépoussiérantes pour ordinateur (toujours vérifier sur l'étiquette que la bombe ne contient bien que du gaz carbonique).
Côté pratique il suffit de mettre la fourmi dans un tube et de vaporiser vers elle du gaz (attention un très cour laps de temps car la vaporisation refroidi aussi et vous pourriez vite avoir un petit glaçon) .
La réaction est très rapide et prend moins de 10 secondes pour que la fourmis soit totalement inerte,comme morte, juste le temps de faire quelques photos  :wink:  
ensuite elle reprendra bien vite ses esprits.  
Voilà j'espère que ça t'aidera  :!:

Cool ! Merci !

J'apprécie beaucoup toute méthode qui ne tue pas le sujet !

Est-ce que tu pourrais me donner une idée du temps que la fourmie reste en catatonie ? Quelques secondes, c'est plus proche de 15 secondes ou 60 secondes ? Car c'est très différent ! :wink:

[Spider]

Tout dépend du temps que tu la laisses respirer le gaz carbonique mais elle reste dans un état semi comateux pendant près d'une minute quand même, :idea: un truc auquel je viens de penser à l'instant ce serai de combiner deux techniques,tout d'abord la passer au frigo pour l'engourdir et puis ensuite la gazer au gaz carbonique comme son organisme sera engourdi par le froid il réagira moins vite et elle devrai rester plus longtemps assomée par le gaz (mais ce n'est que pure théorie).

[Josselin]

La méthode radicale que j'utilise est de mettre le sujet dans de l'alcool à 70% durant quelques minutes: Il sera "bourré", aura la tête dans le c.. et on peut ainsi prendre tous les clichés désirés. De plus le sujet se réveillera sans problème en général.

Concrètement, tu fais ca comment ?

Moi, j'avais mis un coton très imbibé d'alcool dan la fiole contenant le sujet durant un bon moment, mais ta méthode est peut être plus efficace ?

Alors concrètement je remplis un coquetier d'alcool (la moitié, pas trop non plus car ce n'est pas nécessaire), ensuite j'attrape la fourmi désirée ac un tige de coton (utiliser pour laver les oreilles) et le plonge dedans ac la fourmis, ensuite j'attends de voir qu'elle ne se débat plus et la ressort. Après pour améliorer sa "pose" j'utilise une petite pincette pour bouger ses antennes ou autres. Attention je n'essaierais pas avec une reine, car le risque reste toute de même envisageable, même si faible.

[Marco-33]

L'ether est bien plus efficace que l'alcool mais se trouve plus difficilement. Et attention à pas les tuer... Mais bon, elles ont la vie dure, et ça ne m'est jamais arrivé. Là au moins elles bougent plus, dodo pour tout le monde!

[khaleph]

Pour ne pas les tuer, tu as une technique particulière ? Tu les mets de l'ethere combien de temps ?

Elles restent endormie ainsi combien de temps ?

Merci.

[Eric]

Oui, d'autres congèlent leurs spécimens, ou les écrasent partiellement. Une combinaison des méthodes peut-être "améliorée" en maintenant quelques instants la fourmi sous un coton imbibé d'un produit volatil (Alcool - éther) ou d'un toxique liquide (pesticide) qui annihilera les volontés de fuite de l'animal, (le cyanure des feuilles fraîches de laurier, par exemple).
Mais, rare sont ceux qui imaginent que l'on peut utiliser le comportement animal pour conditionner l'insecte devant l'objectif de l'appareil photographique.
Pourtant, une surprise, une fatigue, un changement des micros variables environnementales, la présence d'un récent objet (minuscule) dans le décors peut immobiliser quelques instants une ouvrière durant le temps qu'elle analyse la nouvelle situation.
Pour réaliser des photographies qui révèlent un comportement (autre que celui de l'agonie) le photographe se doit d'être ingénieux et perspicace. L'observation, l'expérience et l'assiduité permettent des merveilles.

Découpez alors des cheveux en quatre…
(Et c'est vrai !)

Utilisez les portions comme des outils de stimulation au bout d'un guide rigide. Plongez ces portions de cheveux dans un miel dilué pour réaliser l'image que vous souhaitez. L'objet sera le plus souvent invisible sur le cliché.
Placez aussi une petite branche sur une pâte malléable au centre d'une île de tel sorte que les fourmis que vous souhaitez photographier puissent être piégées. Si la focale de votre appareil est dirigée vers le point que vous aurez préparé avec les portions de cheveux, vous aurez de fortes chances de réaliser de belles et surprenantes images.

Eric

[Eric]

Oui,
Je pense également à une méthode que j'ai parfois employé pour photographier quelques insectes en vol : vous pouvez, au moyen d'un fil de pèche en nylon très fin fabriquer un nœud coulissant autour de la taille d'un gros insecte.

Le fil maintenu au sol, au travers d'une composition botanique qui représente le "biotope nature", vous permettra d'atteindre la perfection ou presque.

Pour photographier votre fourmi, soyez imaginatif !

Eric

[Marco-33]

Pour l'éther, j'ai un petite boite ou je mets un coton imbibé d'éther dedans. Donc quand je veux observer un insecte, je le mets dedans, et dès que l'insecte (ici la fourmi) est calmé, je le sort pour l'observer, s'il se réveille, hop un ptit passage dans la boite à dodo... lol
C'est mieux que de la laisser trop longtps au risque de la tuer (ce que je n'aime pas, meme si ca n'est qu'une ouvrière parmi tant d'autres). En plus elle reste vivante et mobile (des fois), ce qui est quand meme mieux, si on veut en profiter pour faire des clichers.

[Eric]

La boite à dodo !

Oui. ...

On devrait appeler ainsi les salles des blocs opératoires dans les hôpitaux !

Eric.

[Eric]

Ah,
Tuer les fourmis...

Il faut que je vous vous parle d'A. Forel !

Les grands myrmécologues ne sont pas des assassins de fourmis, prenez par exemple Auguste Forel (1848-1935).

En 1859, donc à l'âge de onze ans, son vieil oncle Alexis Forel obtint pour lui (enfin) l'autorisation de ses parents de collectionner des insectes à la condition impérative d'apprendre comment les tuer sans les faire souffrir.
Et, le myrmécologue de nous évoquer dans ses travaux les propos de sa grand mère :
"J'ai eu autrefois un camarade danseur qui me grondait en me voyant tuer des fourmis qui se délectaient de mes confitures. Il m'a donné son ouvrage dédicacé: 'Recherches sur les moteurs des fourmis indigènes', paru à Genève en 1810. C'était un exemplaire de la première édition du célèbre ouvrage de Pierre Huber."

Je n'ai pas lu, j'ai dévoré cet ouvrage, écrit Auguste Forel dans ses mémoires.

Eric.