Je précise que tout comme l'autre jour, il faisait très chaud, la température était au dessus de 30°C, avec air sec et peu de vent. Les Polyergus sortent en fin de journée, vers les 18 heures ou 19 heures.
J'espère que les essaimages n'ont pas encore eu lieu. D'ailleurs quelqu'un aurait-il une précision à ce sujet, comme le moment propice ou un indice laissant à penser que??

Les dernières!!!

La suite, photo d'une partie du nid, avec vue sur l'entrée principale.

Après un raid en fin d'après-midi que m'a signalé un voisin, je suis allé faire quelques photos de leur retour au nid.
Voici quelques photos du lieu de découverte et de l'endroit précis en bordure de la chaussée.

Ne serait-ce pas une gyne Tetramorium sp.??? Pour ma part, ça y ressemble, à voir...

Pas de soucis Citrouille, dès que mes piles sont rechargées, j'irai faire quelques photos de l'endroit où se trouve le nid des Polyergus.
Pour le prélèvement, à voir, c'est faisable aussi.

Pour les combats, j'ai pu voir quelques combats lors du pillage du dernier nid de Formica, mais vu le nombre des Polyergus, qui me paraissait supérieur à celui des Formica, le pillage a eu lieu malgré tout.

Aujourd'hui vers 18 heures 30, alors que je me rends à mon jardin pour arroser mon potager, je constate la présence d'un gros amas de fourmis sur une bute de terre.
Sur le coup, j'ai songé à un essaimage de Formica sp. "fusca", car j'avais déjà repéré la fourmilière depuis longtemps, mais en me rapprochant, je n'ai vu aucun sexué.
En y regardant de plus près, je me rends compte qu'il ne s'agit pas de Formica, car les fourmis observées sont bien plus grandes et beaucoup plus rapides.

Je décide donc d'en saisir une entre les doigts; et à peine saisie cette fourmi me pince la peau, je ressens une douleur intense, que je n'avais jamais ressenti jusqu'à présent. Après observation, je me rends immédiatement compte que les mandibules sont bien plus dures et plus aiguisées que celles des Formica. Bien sûr, en forme de sabre, il ne peut s'agir que de Polyergus, sous notre climat.

Pour en revenir à mon observation, je me rends compte qu'elle pénètre le nid en question et ressortent chacune avec un cocon entre les mandibules. Je décide donc de suivre la colonne, qui fait presque 5 mètres de long. Après avoir traversé mon jardin sur une bonne cinquantaine de mètre, la colonne sort du jardin et traverse la chaussée, pour rejoindre un pré de l'autre côté. Je décide donc de revenir vers le nid pillé, car sur le coup je songeais à un déménagement de larves et de cocons, surtout que je n'avais vu aucune Formica aux environs.

Le petit manège a dû durer une bonne vingtaine de minutes avec quelques allers et retours. Je décide d'aller voir au pré ce qui se passe. Après avoir écarté la végétation constituée par diverses graminées hautes de 50cm à 80cm, je trouve le nid en question, un dôme de terre, qui recouvre une surface de 1mètre.
Après observation, je trouve rapidement plusieurs entrées et sorties, par lesquelles les Polyergus arrivent avec les cocons ou en ressortent. Je décide de me rapprocher plus près de ces ouvertures, et là, je confirme bien qu'il s'agit de leur nid, d'autant plus que je constate la présence de diverses espèces de Formica, à priori des F. fusca et des F. rufibarbis, peut-être même des F. sanguinea mais sans certitude.
Je décide de poser ma main sur le nid, la réaction ne se fait pas attendre de nombreuses Formica montent dessus et me pincent, je confirme pour les F. fusca, mais pour les autres, je ne m'avance pas, en tout cas, il semble bien qu'il y ait deux ou trois espèces de Formica. Concernant les Polyergus, elles ne m'attaquent pas, du moins beaucoup moins que les Formica.
Pendant mon observation du nid, je me rends compte que toutes ces fourmis communiquent par des mouvements d'antennes, des vibrations et par des phéromones.

Après quelques minutes d'observation au niveau de ce nid, je m'aperçois qu'une autre colonne de Polyergus retourne vers mon jardin, je décide de les suivre. Cette fois, les Polyergus semblent partir piller un autre nid, à priori des F. sanguinea ou rufibarbis, je n'arrive pas à les différencier à l'oeil nu. Confirmation faite, le pillage dure une bonne vingtaine de minutes. Alors que les Formica tentent de fuir et de sauver leurs cocons, les Polyergus ne tardent pas à piller le nid et repartir vers le leur, avec leur butin entre leurs mandibules.

Finalement le calme se rétablit, il est 19 heures 30. Je retourne voir le nid des Polyergus, un voisin vient me voir et me demande ce que je fais, je lui raconte ce que je viens d'observer et il me dit, qu'il avait déjà pu voir ce spectacle l'an passé. C'est là, que je me dis, que le nid, que j'ai observé, doit bien être celui des Polyergus.

Seul regret, je n'avais pas de quoi faire des photos, mais de toute façon, tout est allé si vite que je n'aurai jamais pu avoir des photos nettes. Prochain épisode, j'essayerai malgré tout d'en fait, on ne sait jamais, même une seule photo me suffirait.

Si vous avez des remarques ou des questions, n'hésitez pas.

Super qualité!!!

Concernant la couleur, j'ai vu une bonne cinquantaine de spécimens de toutes les castes, et toutes étaient comme sur les photos.

Voici une photo d'une ouvrière que j'ai prélevé pour essayer de faire de meilleures photos chez moi. C'est là qu'on voit que cette espèce est rapide...

Et une photo du nid avec la seule minor que j'ai pu avoir nette.

Demande d'identification :
- Lieu d'observation ou de récolte : 10 km de la frontière de l'Alsace ( Baden-Würtemberg - Allemagne )
- Milieu / biotope de récolte : Parmi des arbustes de myrtilles, de la mousse et des fougères, à côté d'une forêt de feuillus et de pins, 1080m d'altitude
- Description de la bête :
---> Taille :très grande - plus de 10mm
---> Couleur(s):tête et gastre de couleur noir, thorax et pattes de couleur rouge foncé
---> Particularités anatomiques : Plusieurs castes, minor, média et major
---> pétiole en une partie,
---> pilosité présente sur le gastre,
- Aspect du nid : Nid au sol caillouteux (grès rose), sous morceau de bois

J'ai beau regarder les différentes photos disponibles pour les deux espèces, je n'arrive pas à faire la différence, sauf pour celles où les C. herculeanus sont entièrement noires, mais là j'ai un doute.

Voici une photo du biotope.

+1 pour moi

Super intéressant ce site avec son article sur le BC

Super cette vidéo

Ah oui, effectivement, il y a de l'idée!!!!

Ben ça me paraît être un bon milieu. A savoir que ça va probablement gonflé au début avec la fermentation, mais c'est bon signe.

Tu prends du vinaigre comme anti-fongique, ça suffit déjà.
Pour les milieux, il y a un tas de recettes, il faut prendre ce qu'il y a de plus simple et de peu couteux. Pas besoin d'investir dans des produits couteux.
Il faut simplement un milieu riche contenant de la levure, des sucres et des protéines.

C'est clair, j'ai aussi du mal à visualiser ton montage.

Après lecture de ce post, je le fais remonter pour éviter d'en créer un nouveau.

Je tenais simplement à donner mon expérience au sujet de l'élevage de drosophiles et surtout de faire ressortir le cycle de développement.

A 20°C le cycle de l'oeuf à l'imago dure 20-25 jours. Pour ma part, j'ai obtenu de nouvelles mouches au bout de 21 jours après l'ensemencement dans un milieu de culture, soit 3 semaines.

Pour info, j'ai noté les temps suivants:

- Oeufs à larves: 7-9 jours

- Larves à pupes: 6 jours

- Pupes à imagos: 6 jours

Eh ben... tu n'es pas prêt de mettre ta fondation de Messor dans ton nid, car tu as largement le temps.
C'est clair qu'il vaut mieux attendre 200 ouvrières pour les y placer.
Je dirai qu'il n'est pas nécessaire de mettre du silicone pour cette espèce, tu poses ta vitre tu ton BC et ça suffit amplement. Maintenant pour éviter que la vitre ne bouge pas, tu peux toujours la fixer avec deux pointes de silicone, c'est suffisant.
Concernant la hauteur des salles, pour Messor, 8mm comme dans le B-A BA.

Salut, elles viennent d'où tes Messor barbarus???

Comment peux-tu prétendre que ça "marche" bien, tu t'es miniaturisé et placé dans ta boîte pour en sentir les effets.

Je ne suis pas si sûr que ça bloque les vibrations, car c'est prévu pour empêcher les courants d'air, c'est du simple caoutchouc.
Si c'était en mousse, les vibrations seraient effectivement absorbées.

A priori, il s'agit d'une nymphe, peut-être trop d'humidité ce coup-ci par rapport aux autres cocons...

Ce n'est pas là-bas, c'est à COLMAR, près de l'Ile.

D'ailleurs, c'est où ça "La petite camargue alsacienne"? Ne serait-ce pas à SAINT LOUIS?