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> Contrôle d'humidité pour fourmilière en BC, via la conductance du BC
rouzejp
* Sunday 17 February 2008 à 12:46
Message #1


Média


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Bonjour,
en attendant mieux, j'expérimente, je suis en train de me faire la main sur un nid horizontal en BC (dont j'ai parlé dans un post précédent et je vous lire une petite expérimentation de débutant :

Le contrôle de l'hygrométrie semble être un problème récurrent, on peut se baser sur la couleur du BC, cela me semble aléatoire. j'ai chercher des sondes hygrométriques intégrables dans le nid et n'ai rien trouvé d'abordable.
Une idée m'est venue : un bloc de BC sec présente une résistance électrique très élevée, la présence d'eau (naturellement impure dans une fourmilière) devrait faire varier cette résistance, j'ai donc placé en différents points des flancs du nids des vis en inox que je connecte à un ohmmètre numérique (une quinzaine d'euros le multimètre en GSB) et effectivement selon l'humidité, la "conductance" du matériau varie. Reste à continuer les mesures, et si des constantes se dégagent, un petit boitier électronique de coût très faible pourrait voir le jour pour commander par exemple une electrovanne (jardinerie) remplissant la réserve d'eau.

Qu'en pensez vous ?


--------------------
Je ne le ferai plus, c'est fourmi !!!
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Elrou
* Sunday 17 February 2008 à 13:03
Message #2


Gyne Mégère


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en fait le contrôle de l'humidité d'une fourmilière n'est généralement pas un problème. les fourmis acceptent volontier des variations d'humidité temporaires importantes...

je ne pense pas qu'il y ait nécessité de systèmes complexes pour gérer ce facteur. il se peut même que pour certaines espèces des assèchements réguliers soient plutôt plus proches de ce qu'il se passe dans la nature (P. pallidula par exemple).


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hugo
* Sunday 17 February 2008 à 13:04
Message #3


(●ʘ╻ʘ●) ~ ♥


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Je te confirme que l'on peut se baser sur la couleur du béton cellulaire mrgreen.gif


Les espèces communes, que l'on élève, s'adaptent facilement à une humidité qui varie de 30 % des salles à 70 %du jour au lendemain.
Je suis septique sur l'utilité d'un système offrant une telle précision

Soit dit c'est rigolo tongue.gif
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SindOne69
* Sunday 17 February 2008 à 13:05
Message #4


Oeuf


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Salut
Je trouve que c'est une superbe idée, à essayer, mais peut-ètre un peut compliquer.
Tu donne cette technique surtout pour les longues périodes d'absence non ???
@++ victory.gif
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hugo
* Sunday 17 February 2008 à 13:12
Message #5


(●ʘ╻ʘ●) ~ ♥


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Juste une petite précision en ce qui concerne les % d'humidité

- il est impossible de savoir réellement le % de salles humides qu'il faut pour chaque espèce, d'autant que les fourmis ont d'étonnantes capacité d'adaptation. Enfait, on peut quasiment consièdrer que 3 cas :très humide, très sec (avec ou sans point d'eau), ou moitié/moitié.
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Elrou
* Sunday 17 February 2008 à 13:20
Message #6


Gyne Mégère


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De façon empirique je pense pour les espèces que j'élève en tous cas, que le plus important est d'avoir une zone sèche ET une zone humide. le couvain est en effet fréquemment balader entre ces zones, parfois j'ai même l'impression qu'il est classé en fonction de l'humidité (ou de la température, les zones les plus sèches étant souvent les plus chaudes de la fourmilière ?)... (Chez Pheidole pallidula et surtout Aphaenogaster senilis c'est très clair en tous cas...)


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k2rantitache
* Sunday 17 February 2008 à 14:05
Message #7


Gyne womanizer®


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Fallait y penser!
Pfiou ça a cogité thumbsup.gif

Ce qui importe aussi est l'hygrométrie ambiante de ta pièce.
Par exemple, élever une sp du genre Cataglyphis dans un nid sec avec une hygrométrie ambiante de plus de 80% c'est pas top top:)

L'avantage avec les fourmis c'est que pas mal d'espèces ont une capacité d'adaptation/tolérance importante vis à vis des conditions environnementales dans lesquelles on les place.


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=> email : k2rantitache "at" acideformik.com
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rouzejp
* Sunday 17 February 2008 à 14:44
Message #8


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CITATION(SindOne69 @ dimanche 17 février 2008 à 13:05) *
Salut
Je trouve que c'est une superbe idée, à essayer, mais peut-ètre un peut compliquer.
Tu donne cette technique surtout pour les longues périodes d'absence non ???
@++ victory.gif

Je suis un indécrottable expérimentateur, qui aime la citation : "j'ai réussi parce que j'ignorai que c'était impossible" dance37yb.gif

Quand à la complexité :
Quelques vis inox, un peu de fil electrique fin et un multimètre à 15€...

Je pense que ces expérimentations sont liées à une peur de mal faire, une peur de ma négligence, la curiosité...


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cékiki
* Sunday 17 February 2008 à 17:25
Message #9


Gyne Très Mégère


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Ingénieux !
J'attends le résultat de tes tests. Intéressant sur le principe. 103e devait réaliser un système de ce type pour réguler la chaleur. Trop pris par ses études, on ne peut lui en vouloir ( j'ai ses plans quelque part !).
Tu es du sud et les sp locales globalement n'acceptent pas l'excès d'humidité. Il faut penser à une forte temporisation de l'apport d'eau.
J'ai l'électrovanne. Plus que le schéma de montage !
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rouzejp
* Sunday 17 February 2008 à 19:26
Message #10


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S'il s'agit de contrôler une electrovanne pour réalimenter la partie humidificatrice d'un nid, il existe des kits pas très couteux comme sur : http://www.conrad.fr/detecteur_de_niveau_l...47_19265_407535 (environ 22€) que l'on trouve aussi à : http://www.o10c.com/WD110AWP/WD110Awp.exe/...?A30&A64=46

Pour "temporiser" il suffit AMHA de placer la sonde (2 fils suffisent) dans un tube contenant par exemple du perlon (mousse filtrante aquario) tassée ou un matériau similaire (imputrescible). Celui-ci mettra un temps suffisant pour s'humidifier ou sécher pour "temporiser" l'alimentation en eau, à noter que ce procédé me semble avoir l'avantage d'être sensible aux conditions de température et d'humidité ambiante, ce qui dans d'autres cas serait un inconvénient est ici un avantage par rapport à une temporisation fixe. Variante les deux électrodes sont à plat sur une plaque de plexi "reliées" par un tissu imputrescible, la distance entre les sondes et l'hydrophile du textile donnant la "temporisation".

Je compte expérimenter dans les prochaines semaines (j'ai pas mal de bricolage à faire à la maison cray.gif et donc manque de temps)

P.S. : je vais utiliser un "stop pipi" que j'avais assemblé pour mes enfants comme électronique de base top.gif


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meringue7
* Friday 07 March 2008 à 11:35
Message #11


Cocon


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par ma (petite) expérience , mes fourmilliéres se portent bien surtout quand elles ont le "choix" (un peu comme Elrou mrgreen.gif )

en gros je met toujours une salle "completement séche" et une "complétement humide" accesible, ensuite le reste du nid est en fonction de l espece (et des fiches d elevages du site thumbsup.gif )

et je m apercois que selon les périodes même des especes qui sont folles d eau , utilises la salle séche (surtout pour les oeufs) à des moments

je ne pourrais pas dire "pourquoi" ni "quand" mais vu que les salles sont utilisées au moins de temps en temps je leur fait confiance pour me dire que c'est utile dance37yb.gif
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microtom
* Friday 07 March 2008 à 12:53
Message #12


Major


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CITATION(rouzejp @ dimanche 17 février 2008 à 12:46) *
Bonjour,
en attendant mieux, j'expérimente, je suis en train de me faire la main sur un nid horizontal en BC (dont j'ai parlé dans un post précédent et je vous lire une petite expérimentation de débutant :

Le contrôle de l'hygrométrie semble être un problème récurrent, on peut se baser sur la couleur du BC, cela me semble aléatoire. j'ai chercher des sondes hygrométriques intégrables dans le nid et n'ai rien trouvé d'abordable.
Une idée m'est venue : un bloc de BC sec présente une résistance électrique très élevée, la présence d'eau (naturellement impure dans une fourmilière) devrait faire varier cette résistance, j'ai donc placé en différents points des flancs du nids des vis en inox que je connecte à un ohmmètre numérique (une quinzaine d'euros le multimètre en GSB) et effectivement selon l'humidité, la "conductance" du matériau varie. Reste à continuer les mesures, et si des constantes se dégagent, un petit boitier électronique de coût très faible pourrait voir le jour pour commander par exemple une electrovanne (jardinerie) remplissant la réserve d'eau.

Qu'en pensez vous ?

On trouve des capteurs hygrométriques intégrables dans des circuits imprimés (jama électronique et compagnie), donc pour faire des petites sondes... bon mais là c'est de l'électronique smile.gif
Ceci dit, regarde via Google un truc genre Arduino, ça devrait t'intéresser pour te faire ton propre multimètre avec tes propres sondes. C'est juste du C++ de base pour la prog (suffit de connaitre les carac des connecteurs et résistances du circuit).

Ensuite, il y a une variable qui a son importance il me semble dont tu ne tiens pas compte : la porosité du BC. Pour avoir des résultats fiables (enfin façon de parler), encore faut-il que ton BC soit étalonné du fait de sa porosité qui peut varier sur une même plaque ou d'une palque à l'autre. De ce point de vue, l'utilisation du platre me semble plus indiquée non? Puisque tu pourras réellement avoir un matériau homogène à la base.

Sinon tu as des appareils qui mesurent déjà le taux d'humidité dans un matériau, surtout utilisés pour le bois d'ailleurs, mais bon c'est sur, c'est plus cher (par exemple : http://www.hmdiffusion.com/aoCCatalogue.jr...sousfamille=725 ).Ils sont basés sur le même principe, en tout cas pour certains.
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