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> [GFF/News] Chasser la GFF par hélicoptère : Des capteurs embarqués, Australie - www.thedaily.com.au - 21 juillet 2009
Hydraméthylnon
* Wednesday 22 July 2009 à 04:36
Message #1


Major Fatal


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Source : Sunshine Coast Daily Online
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Sensors on chopper to track fire ants
4:38p.m. 21st July 2009 | By Jessica Marszalek

Pesky Queensland fire ants can run, but they can't hide.
Researchers north of the Tweed are trialling remote sensing equipment, mounted in a helicopter, that can pinpoint a fire ant mound in an area the size of a football field.


Primary Industry Minister Tim Mulherin announced on Tuesday the $1 million trial that uses three different cameras and an on-board computer to screen eight hectares a minute to find the pests.
Mr Mulherin said after temperature differences reveal the location of the colonies, authorities are then sent in on foot to destroy them.
"What we're training the computer to do is detect fire ants at 400 feet (121.92 metres) in a mound that could be in an area the size of a football field," he said.
"This is like finding a needle in a haystack."
Mr Mulherin said the "CSI-style" equipment was crucial to locating nests in semi-rural areas where mounds are less likely to be spotted on foot.
Once perfected, the technology would allow scientists to eradicate the two remaining fire ant populations in the state's southeast, he said.
So far, ant populations at Gladstone and the Port of Brisbane have been killed.
Fire ants attack in groups and their sting inflicts a burning sensation on victims.
Allergic reactions to fire ant venom can be deadly for people, as well as livestock, pets and wildlife.
© AAP

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Traduction
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Des capteurs embarqués par hélicoptère pour suivre les fourmis de feu à la trace
16:38. 21 Juillet 2009 | Par Jessica Marszalek

Les empoisonnantes fourmis de feu du Queensland peuvent toujours courir mais ne peuvent plus se cacher.
Les chercheurs du nord de Tweed testent un équipement de télédétection, embarqué par hélicoptère, capable de repérer exactement un monticule de fourmi de feu sur une surface grande comme un terrain de football.


Le ministre de l'Industrie Primaire, M. Tim Mulherin, a annoncé mardi la réalisation d'un essai d'une valeur de 1 million de $, utilisant trois caméras différentes et un ordinateur embarqué capable de scruter, à la recherche de ces pestes, huit hectares à la minute.
M. Mulherin explique que les différences de température révèlent l'emplacement des fourmilières. Ensuite les équipes au sol sont envoyées pour les détruire : "Ce que nous apprenons à l'ordinateur, c'est à détecter les fourmis de feu d'une hauteur de 400 pieds (121,92 mètres), de repérer toute fourmilière sur une surface grande comme un terrain de football. C'est comme rechercher une aiguille dans un meule de foin."
M. Mulherin ajoute qu'un équipement "CSI-STYLE" est crucial pour le repérage dans les secteurs semi-ruraux où ces fourmilières sont difficilement découvertes à pied. Une fois perfectionnée, cette technique permettra aux scientifiques d'éradiquer les deux populations restantes de fourmis de feu du sud-est de l'état.
A ce jour, les populations de fourmis de Gladstone et du Port de Brisbane sont éliminées.

Les fourmis de feu attaquent en groupe et leurs piqûres infligent une sensation de brûlure aux victimes. Les réactions allergiques au venin de ces fourmis peuvent être mortelles pour les gens comme pour le bétail, les animaux de compagnie et la vie sauvage.

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C'est fou de préserver la biodiversité en étant obligé de balancer des saloperies chimiques dans la nature !
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Tengu84
* Wednesday 22 July 2009 à 09:07
Message #2


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On dirait qu'elles ont toutes leur point faible en fin de compte, la formation de monticules qui permet aux mouches phorides d'attaquer et aux hommes de les détecter, pour la GFF et l'absence de vol nuptial pour la PFF ce qui limite sa propagation. thumbsup.gif
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Citrouille-Man
* Wednesday 22 July 2009 à 11:18
Message #3


Gyne


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Quand ils auront finit peut-être qu'ils passeront à Tahiti mrgreen.gif


Tengu, les mouches phorides, ça reste limité et je n'y crois pas vraiment, sur les essais suivis par le documentaire, il n'y en a eu qu'un seul qui a survécut, et la colonie de fourmis était toujours vivante.
Un parasite ne peut pas à mon avis, venir à bout d'une colonie de GFF... ce serait s'auto-détruire.
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Tengu84
* Wednesday 22 July 2009 à 15:40
Message #4


Major exclu


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En tout cas ça peut limiter. Et puis, il n'y a pas que le Texas que les GFF envahissent, il s'agit d'un cas particulier. La deuxième proposition reste valable en tout cas.

Ils peuvent toujours amener leur joujou à Tahiti, c'est pas là qu'ils trouveront le moindre monticule. Les Miconia calvescens cachent le sol et puis surtout, les PFF ne font pas de monticule mrgreen.gif
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Hydraméthylnon
* Friday 24 July 2009 à 12:56
Message #5


Major Fatal


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C'est pas tout à fait ça : Les phorides c'est de la lutte bio et la lutte bio c'est du palliatif, toujours.
J'explique encore un coup :

Mettons qu'on a une peste, quelconque.

- Soit on l'élimine totalement, à la main et/ou à la chimie, ce que tente l'Australie ici,
- Soit on ne peut plus/pas parce que c'est trop grand, trop cher, etc.

Qu'est-ce qu'on peut faire alors ?

- Soit on fait un petit trou dedans, là où on veut ne pas en avoir, à la chimie et/ou en manuel, mais on est condamnés à le refaire souvent et pour l'éternité, une sorte de nouvel impôt, et tout le reste autour est perdu-abandonné-tué.

- Soit on se dit que si la peste devient rare ça peut redevenir viable et on cherche à réduire leur densité globale. Ce n'est pas curatif mais c'est moins cher que tout ce qui précède tout en limitant le désastre partout, enfin, on l'espère.

Pour y arriver, on a :

+ soit de la chimie à intervalles réguliers, ce qui nous ramène au cas précédent, cher et pour l'éternité,

+ soit on essaye la lutte bio qui cherche à augmenter artificiellement ses prédateurs-parasites-maladies et/ou à faire tomber la fécondité globale de la peste par l'élevage et le largage massif d'individus stérilisés ou de trucs qui les stérilisent.

Donc, dans tous les cas, la lutte bio utilise des solutions qui ne peuvent tenir que si l'adversaire-cible est encore présent et pas trop rare parce que, sinon, "l'agent de lutte biologique" utilisé, faute de "carburant" suffisant, s'éteint avant la peste et celle-ci repart alors plein pot.

Tout ceci sans préjuger des "dégâts collatéraux" sur les autres espèces lorsque ce qu'on utilise n'est pas spécifique, "tape large" comme on dit (cas général, en chimie comme en bio, même si le bio l'est moins que la chimie). Dégâts collatéraux entre guillemets parce qu'il s'agit très souvent de l'extinction de populations entières d'autres espèces quand ce n'est pas de toute leur espèce, pas vraiment collatéral mineur, donc.

C'est pour ça que je dis que la lutte bio n'est que du palliatif, pas du curatif, que la meilleure solution reste et restera toujours de ne pas apporter, dans tout écosystème, de nouvelle peste, de nouvelle espèce et en même temps d'augmenter la prévention et la sécurité aux frontières et derrière, aux points de livraison, tous, ensuite, quand le mal est fait, l'éradication doit être privilégiée tant qu'elle est encore possible, la lutte bio ne vient que et seulement que lorsqu'on est absolument sûrs que le seuil de l'irréversible est réellement dépassé, que toutes les autres solutions ne permettent plus d'arriver à l'éradication.

Tout le reste n'est que du blabla, souvent très intéressé de la part des vendeurs de fausses solutions ou de ceux qui se tapent des conséquences de leurs petits bizs parce que c'est loin de chez eux et que le fric c'est le fric.

Voilà.


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