Bonjour,
en attendant mieux, j'expérimente, je suis en train de me faire la main sur un nid horizontal en BC (dont j'ai parlé dans un post précédent et je vous lire une petite expérimentation de débutant :
Le contrôle de l'hygrométrie semble être un problème récurrent, on peut se baser sur la couleur du BC, cela me semble aléatoire. j'ai chercher des sondes hygrométriques intégrables dans le nid et n'ai rien trouvé d'abordable.
Une idée m'est venue : un bloc de BC sec présente une résistance électrique très élevée, la présence d'eau (naturellement impure dans une fourmilière) devrait faire varier cette résistance, j'ai donc placé en différents points des flancs du nids des vis en inox que je connecte à un ohmmètre numérique (une quinzaine d'euros le multimètre en GSB) et effectivement selon l'humidité, la "conductance" du matériau varie. Reste à continuer les mesures, et si des constantes se dégagent, un petit boitier électronique de coût très faible pourrait voir le jour pour commander par exemple une electrovanne (jardinerie) remplissant la réserve d'eau.
Qu'en pensez vous ?
en fait le contrôle de l'humidité d'une fourmilière n'est généralement pas un problème. les fourmis acceptent volontier des variations d'humidité temporaires importantes...
je ne pense pas qu'il y ait nécessité de systèmes complexes pour gérer ce facteur. il se peut même que pour certaines espèces des assèchements réguliers soient plutôt plus proches de ce qu'il se passe dans la nature (P. pallidula par exemple).
Je te confirme que l'on peut se baser sur la couleur du béton cellulaire
Les espèces communes, que l'on élève, s'adaptent facilement à une humidité qui varie de 30 % des salles à 70 %du jour au lendemain.
Je suis septique sur l'utilité d'un système offrant une telle précision
Soit dit c'est rigolo
Salut
Je trouve que c'est une superbe idée, à essayer, mais peut-ètre un peut compliquer.
Tu donne cette technique surtout pour les longues périodes d'absence non ???
@++
Juste une petite précision en ce qui concerne les % d'humidité
- il est impossible de savoir réellement le % de salles humides qu'il faut pour chaque espèce, d'autant que les fourmis ont d'étonnantes capacité d'adaptation. Enfait, on peut quasiment consièdrer que 3 cas :très humide, très sec (avec ou sans point d'eau), ou moitié/moitié.
De façon empirique je pense pour les espèces que j'élève en tous cas, que le plus important est d'avoir une zone sèche ET une zone humide. le couvain est en effet fréquemment balader entre ces zones, parfois j'ai même l'impression qu'il est classé en fonction de l'humidité (ou de la température, les zones les plus sèches étant souvent les plus chaudes de la fourmilière ?)... (Chez Pheidole pallidula et surtout Aphaenogaster senilis c'est très clair en tous cas...)
Fallait y penser!
Pfiou ça a cogité
Ce qui importe aussi est l'hygrométrie ambiante de ta pièce.
Par exemple, élever une sp du genre Cataglyphis dans un nid sec avec une hygrométrie ambiante de plus de 80% c'est pas top top:)
L'avantage avec les fourmis c'est que pas mal d'espèces ont une capacité d'adaptation/tolérance importante vis à vis des conditions environnementales dans lesquelles on les place.
Ingénieux !
J'attends le résultat de tes tests. Intéressant sur le principe. 103e devait réaliser un système de ce type pour réguler la chaleur. Trop pris par ses études, on ne peut lui en vouloir ( j'ai ses plans quelque part !).
Tu es du sud et les sp locales globalement n'acceptent pas l'excès d'humidité. Il faut penser à une forte temporisation de l'apport d'eau.
J'ai l'électrovanne. Plus que le schéma de montage !
S'il s'agit de contrôler une electrovanne pour réalimenter la partie humidificatrice d'un nid, il existe des kits pas très couteux comme sur : http://www.conrad.fr/detecteur_de_niveau_liquide_p_19247_19265_407535 (environ 22€) que l'on trouve aussi à : http://www.o10c.com/WD110AWP/WD110Awp.exe/CTX_408-2-UaOENdUQxU/listing/SYNC_148002515?A30&A64=46
Pour "temporiser" il suffit AMHA de placer la sonde (2 fils suffisent) dans un tube contenant par exemple du perlon (mousse filtrante aquario) tassée ou un matériau similaire (imputrescible). Celui-ci mettra un temps suffisant pour s'humidifier ou sécher pour "temporiser" l'alimentation en eau, à noter que ce procédé me semble avoir l'avantage d'être sensible aux conditions de température et d'humidité ambiante, ce qui dans d'autres cas serait un inconvénient est ici un avantage par rapport à une temporisation fixe. Variante les deux électrodes sont à plat sur une plaque de plexi "reliées" par un tissu imputrescible, la distance entre les sondes et l'hydrophile du textile donnant la "temporisation".
Je compte expérimenter dans les prochaines semaines (j'ai pas mal de bricolage à faire à la maison et donc manque de temps)
P.S. : je vais utiliser un "stop pipi" que j'avais assemblé pour mes enfants comme électronique de base
par ma (petite) expérience , mes fourmilliéres se portent bien surtout quand elles ont le "choix" (un peu comme Elrou )
en gros je met toujours une salle "completement séche" et une "complétement humide" accesible, ensuite le reste du nid est en fonction de l espece (et des fiches d elevages du site )
et je m apercois que selon les périodes même des especes qui sont folles d eau , utilises la salle séche (surtout pour les oeufs) à des moments
je ne pourrais pas dire "pourquoi" ni "quand" mais vu que les salles sont utilisées au moins de temps en temps je leur fait confiance pour me dire que c'est utile
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