Biotopes à Camponotus vagus, en Pyrénées Orientales |
Bienvenue invité ( Connexion | Inscription )
Biotopes à Camponotus vagus, en Pyrénées Orientales |
Monday 23 April 2007 à 18:56
Message
#1
|
|
Média Groupe: Membres Messages: 517 Inscrit: 26/08/2005 Lieu : Saint-Brévin (44) Membre No.: 306 |
Mystérieuses Albères ! Extérieurement c'est un bloc de schiste austère et sec, méditerranéen à souhait. A l'intérieur, le visiteur perséverant découvre gorges, vertes vallées, prairies, forêts de toutes sortes. Le tout comme caché du monde...
Hier avec Cékiki nous marchions sur les pas des scientifiques partis du laboratoire Arago (nous nous sommes recueillis un instant devant ce bâtiment ), aujourd’hui sur ses conseils j'ai parcouru un de ces sites caché des Albères... pour y trouver les ronge-bois et… trouvé : Camponotus vagus ! Paysages inoubliables de forêts qui défilent du col du Perthus jusqu’au Pic du Neulos, en passant par le Col de l’Ouillat : lieux mythiques de l’exploration myrmécologique française. Variété des bois traversés : forêt méditerranéenne à chênes verts, chênes lièges, puis hétraies, autres caducées, puis résineux, forêts d'arbres collossaux dont j'ignorais absolument l'existence dans ces ermitages perdus ! Première découverte(site photo 1 & 2) : une souche (humide !!!) au bord de la route avec une fourmilière de C.vagus dedans. Je confirme : les vagus n’exploitent que le bois, elles n’habitent pas l’humus. Ces Vagus (seulement les grosses) avaient la tête franchement rougeâtre au soleil, surtout les joues. J’ai douté un instant de leur identité. Mais non, les poils blancs, etc. Toutes les autres vagus observées par la suite seront uniformément grises-noires. Deuxième découverte : presque tout en haut, sous les résineux, devant le restaurant où j’ai mangé (photo 3) autre nid dans les troncs couchés secs, durs, en plein soleil, de véritables forteresses. Ouvrières actives à l’extérieur. Paraissent exploiter plusieurs troncs en même temps, au vu des sciures de bois amoncelées. Troisième découverte : le tronc couché dans la prairie de montagne (photo 4) : C.vagus en préparation d’essaimage au sommet de la bûche. Si j’avais été patient… Petite conclusion : les C. vagus, ici, paraissent apprécier les milieux transformés par l’homme : bords de route, prairie, halte touristique.
Image(s) jointe(s)
|
|
|
Version bas débit |