Les Pheidole Pallidula De Ramose, Été éternel Options

[ramose]

02/01/2007

Bonjour à tous.

J'ouvre ce nouveau sujet pour vous permettre de suivre l'évolution de ma nouvelle colonie de Pheidole pallidula, que m'a très gentillement cédé Cekiki.

Lors de son arrivée fin novembre dernier, la colonie ne comptait qu'un petit nombre d'ouvrières, environs une cinquantaine d'individu incluant 2 majors. Très vite les quelques nymphes restantes vont terminer leur cycle est un nouveau majors et quelques ouvrières viennent grossirent les rangs.

Cependant, comme souvent à la fin d'une saisons, une génération d'ouvrières va très vite mourir, je ne m'inquiète pas de ceci. Le couvain est encore inexistant (ou presque) à partir ce cet instant.

L'acquisition de cette colonie rentre dans un cadre très précis. A savoir que va-t-il se passer si cette espèce est privée d'une période froide sur une longue durée ?

Afin de garantir un developpement optimal, je me procure un cordon chauffant pour reptile d'une puissance de 15W, me rendant très vite compte que la puissance rayonnante est bien trop faible pour un chauffage correcte, je bricole au bout d'une quinzaine de jours un caisson qui me permettra de mieux réguler les variations de température à l'aide d'un thermostat. Durant les premiers temps la colonie sera maintenue à 27°C pendant une dizaine d'heures, puis à température ambiante -21°C- le reste de la journée (soit 14 heures), Pour finalement inverser les période il y a environ une dizaine de jours. Au début la ponte est timide, je ne peux pas vraiment estimer le nombre d'oeufs vu leur taille, mais la génération qui en naîtra sera d'environs une dizaine d'ouvrières.

Je commet alors une erreur importante, j'oublie vite que lorsque une zone est chauffée, son hydrométrie tend à diminuer, et c'est bien dommage, car même si Pheidole pallidula tolère des nids peu humides, les ouvrières fourrageuses peuvent vite souffrir d'un air trop sec. Je perd ainsi très rapidement plus d'une vingtaine d'ouvrières minors, ce qui fait que la population de la colonie redescend à une trentaine de minors pour 3 majors. Ce problème est résolu par l'adjonction d'une source d'humidité dans le caisson chauffant, depuis plus aucun décès n'a été observé.

Par contre le développement de la colonie prend un nouveau départ, une deuxième génération d'ouvrières est en train de voir le jour, et la population augmente à nouveau (4 naissance aujourd'hui, une quinzaine d'autre à venir au cours de la semaine), la taille du couvain augmente aussi en général, j'observe actuellement l'apparition de nombreuses larves, dont deux destinées à devenir des majors, d'ailleurs une troisième larve vient de terminer sa nymphose en nymphe de major. La reine m'a aussi gratifié d'une ponte abondante qui présage une évolution future assez intéressante. La population devrait plus que doubler dans les 3 prochaines semaines.

La nourriture est abondante, je part du principe que la proie est remplacée dès qu'elle est amenée au dépotoir, garantissant ainsi un approvisionnement constant en protéines animales, Pheidole pallidula étant friande d'insectes. Je rajoute aussi un petit tube en plastique rempli d'eau et bouché par un coton non tassé pour servir d'abreuvoir, et je distribue tout les 3 jours un mélange d'un tiers de sirop de grenadine et de deux tiers de lait. La forte concentration en sucre empêche l'apparition de moisissures, tout en nourrissant bien les ouvrières.

Lorsque la population atteindra environs deux cents individus, je procéderai à l'installation de la colonie dans un nid véritable, considérant le tube bien pratique pour cette petite espèce nécessitant peu d'espace.

Je procéderai à des mises à jours régulière de ce sujet pour vous faire part de l'évolution de cette jeune colonie.

[ramose]

16/02/07

Après un mois et demi les choses ont bien evolué pour cette colonie.

La population générale atteint maintenant plus de 150 ouvrières dont une dizaine de majors. La ponte augmente de manière assez significative depuis une dizaine de jours, et maintenant les larves sont bien plus nombreuses que les nymphes et adultes réunis. L'appétit en est donc assez important, et la distribution de nourriture se fait assez régulièrement : un beau grillons tout les 2 jours, ainsi qu'une fois par semaine des miettes de brioches ou des fragment de fromages.

Le tube ne sera bientôt plus assez important pour cette colonie, mais j'espère qu'il suffira encore quelques temps, je n'ai pas de nid disponibles, et surtout la place dans le caisson chauffant n'est pas suffisante pour y inclure un nid, même de petite taille.

Je devrai bientôt finir le nouveau nid de la colonie de Messor barbarus, peut être vont elles les remplacer dans leur ancien nid dès le déménagement effectué. C'est une solution que j'envisage. Il sera assez facile de chauffer ce nid en dépausant un cable chauffant sur la vitre.

Le développement ultra rapide de cette espèce se confirme encore une fois, et je compte dépasser le millier d'ouvrières d'ici 2 mois au grand maximum.