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Hydraméthylnon
Ecrit: Tuesday 15 December 2009 à 11:14


Major Fatal


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Bah oui, blink.gif , c'est ce que je dis : Les bagues-allonges d'abord.

Ensuite, si tu relis bien ce que je disais sur le "microscope", c'est ça : bagues-allonges + bague d'inversion + objectif à l'envers.

Les bagues-allonges, tu peux en empiler autant que tu veux entre le boitier et l'objectif inversé. Plus tu en mets, plus ça grossit. Prendre le 28mm te permettra d'en mettre moins qu'avec le 50. En cumulant comme ça, tu peux arriver à n'avoir qu'un segment d'antenne dans le viseur (mais bye-bye la luminosité, faut du 500 ou 1000W et en blanc)

Ensuite, le trépied ou l'étau, ou simplement le bazar posé sur la table avec le sujet au bout d'une épingle ou autre support, ça le fait - avec déclencheur IR ou autre pour les vibrations au moment du déclic.

Le soufflet, avec l'habitude tu finis par t'en servir à main levée mais c'est quand même plus délicat que les bagues-allonges.
  Forum: Déclic Photos · Prévisualisation du message: #140306 · Réponses: 28 · Lectures: 27 136

Hydraméthylnon
Ecrit: Tuesday 15 December 2009 à 08:59


Major Fatal


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Bagues-allonges alors (ou soufflet). Commence par ça : Les lentilles grossissantes te bouffent de la luminosité, pour cher.
  Forum: Déclic Photos · Prévisualisation du message: #140304 · Réponses: 28 · Lectures: 27 136

Hydraméthylnon
Ecrit: Tuesday 15 December 2009 à 07:10


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Je me suis fait deux feuilles de papier millimétré A4 plastifiées, l'une orange et l'autre bleue.
Simple à faire et pratique (sauf pour flash direct à cause des reflets).

La photo est pas mal, avec le manque de profondeur de champ habituel.
Bon, une PFF (exemple pris to-ta-le-ment au hasard ) fait 1,2mm, donc une demie-alvéole de ton Sopalin. Ton matos ne te permet pas d'aller aussi près ... pour l'instant.

Tout dépend de ce que tu veux pouvoir faire comme photos, en fait.
  Forum: Déclic Photos · Prévisualisation du message: #140298 · Réponses: 28 · Lectures: 27 136

Hydraméthylnon
Ecrit: Tuesday 15 December 2009 à 06:55


Major Fatal


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L'idée de Sipatte (solution 2) m'a l'air très bonne et rien n'empêche de regarder cette piste-là en même temps que l'autre. Il faudrait faire un test pour voir ce que ça donne, l'effet de deux résines différentes en trois couches.
Qui c'est qui s'y colle (si j'ose dire ) ?

La gélatine glycérinée, pourquoi pas ? C'est moins fluide que de la flotte ou de l'alcool, donc les fourmis ne se baladent pas quand c'est secoué. Je ne sais pas ce que ça vaut sur la durée, quelques années. Tu as une idée ? Ça tient bien ?

thumbsup.gif

(kijj, pour comprendre, lis le sujet depuis le début.)
  Forum: Fourmis envahissantes/invasives · Prévisualisation du message: #140297 · Réponses: 126 · Lectures: 160 990

Hydraméthylnon
Ecrit: Monday 14 December 2009 à 05:37


Major Fatal


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Si tu tiens à faire de la macro sans bague d'inversion, le meilleur objectif que je connaisse chez Pentax pour les petits trucs est le SMC Pentax A 100mm/f2.8 macro. Il est très rare mais pas forcément inaccessible quand il est là bien que pas donné pour autant, c'est vraiment une perle. Avec des bagues-allonges c'est même souvent trop fort. (Un conseil : l'équiper d'un filtre UV par principe. Vu la rareté de l'objet, ça serait dommage de risquer de le rayer bêtement. Remarque valable pour tous les vieux objectifs)

De plus avec un K10, les dimensions de son capteur numérique font que les objectifs classiques ont une résolution multipliée par 150% pour une luminosité identique (c'est le capteur qui est plus petit et plus près que ce qui était prévu pour les films argentiques : la lumière reçue est la même). En d'autres termes, sur le K10 un 50mm est un 75, un 100 est un 150, un 200 est un 300, etc. Petit bonheur du numérique. tongue.gif

(NB : Un logiciel de retouche ne pourra jamais faire de miracle sur une photo mal gaulée. Il vaut mieux être le plus propre possible d'entrée.)
  Forum: Déclic Photos · Prévisualisation du message: #140265 · Réponses: 28 · Lectures: 27 136

Hydraméthylnon
Ecrit: Sunday 13 December 2009 à 21:08


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J'avais pas vu ! thumbsup.gif

T'as essayé le chat ?
  Forum: Diapause hivernale · Prévisualisation du message: #140261 · Réponses: 12 · Lectures: 42 080

Hydraméthylnon
Ecrit: Sunday 13 December 2009 à 20:29


Major Fatal


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CITATION(julesGX @ samedi 28 novembre 2009 à 06:47) *
J'ai vu les différentes sections qui parle du 50mm inversé, mais je n'y arrive pas vraiment.... pas pratique à mon sens, par contre j'ai cru lire quelque part qu'il existait des bagues spécial pour faire ça, mais je ne retrouve plus où, ai-je rêver ? blink.gif

Pour le diffuseur je suppose que tu parles du coup du gobelet en plastique, effectivement il faudrait que je teste ça à l'occasion...


Pour les bagues d'inversion, en anglais on dit "Lens Reversal Ring". Sur Google ça aide. C'est un petit bout de plastique de rien fait d'un filetage d'un côté et du système de fixation des objos de la marque de l'autre. Ça ne coûte effectivement presque rien. On en trouve un peu partout relativement facilement, B&H, eBay, ... Attention, chaque bague comportant le système de fixation de l'objectif sur le boitier de la marque, elle sont toutes spécifiques. Donc, pour toi, rechercher "Lens Reversal Ring Pentax".

Côté objectif, Tamron est bien connu à cause de ses prix moins élevés mais Pentax reste un des meilleurs, si ce n'est le meilleur, fabricant d'objectifs macro. C'est une marque qui s'est faite bouffer le marché par Canon et Nikon mais elle existe encore à cause de la remarquable qualité de ses optiques. Historiquement et sur ce plan, ils sont restés très longtemps les premiers loin devant. Il y a d'excellentes affaires avec les vieux objectifs Pentax sur eBay mais il faut rester attentif sans se prendre au jeu quand ça se met à grimper en inflation.

Pour la macro par inversion, je conseille les objos antédiluviens "SMC Pentax A (ou M) 28/f2.8" et "SMC Pentax A 50/1.4" (ou 50/1.7). Forcément d'occase. NB: Plus l'objectif est court, plus il grossit en l'inversant, le 28 est plus grossissant que le 50. Comme il s'agit d'antiquités il n'y a pas de bazar de gestion d''autofocus dedans => Les lentilles en sont plus grandes à diamètre externe égal (puisque fixation identique depuis l'origine) => Leur luminosité (critère n°1 en macro) est supérieure aux objectifs récents (Pentax F, FA, ...), les derniers inclus. Donc pas prohibitif puisque d'occase et plus efficaces que les "dernier cri". Le hic est qu'ils deviennent rares : Faut les chasser à l'affut. (Si t'as l'argent, t'as pas le temps et inversement => "choisir")

Si tu veux une "résolution de microscope", disons pouvoir compter les poils des segments des antennes des plus petites, tu as aussi les bagues-allonges, ces bouts de plastique que tu intercales entre le boitier et l'optique. Pour Pentax, en plus de la marque, tu as ça chez Tamron, Sigma, etc. Comme c'est du "tout en plastique" ça aussi ça ne te force pas aux nouilles sans beurre (et ça se trouve d'occase aussi, en plus).

Donc, ton microscope, tu te le fais avec ton boitier, une ou des bagues allonges, la bague d'inversion et le 28 ou le 50 => ça peut devenir long => sensible aux vibrations => apnées pour mettre au point, trépied ou supports bricolés (étau), déclic à distance IR ou par câble, et, surtout, flash déporté ou éclairage latéral puissant parce que le flash intégré ne pourra pas éclairer directement ton sujet : La longueur du dispositif d'objectif et l'obligation de bien rapprocher la lentille contre le sujet l'empêchera.

On peut s'en sortir pour très très largement moins de 1000 euros, disons dans les 200 l'ensemble complet sans doute moins (les prix des occases ne sont pas fixes). On peut frimer aussi mais alors, à résultat égal, compter bien plus de 2000 euros ...

Voilà. wink.gif

PS: Pour les bagues d'inversion, vu leur prix prends-en 2 ou 3 : Ça t'évitera de criser quand tu en perdras ou casseras une (si tu retrouves où tu les as mises ... )
  Forum: Déclic Photos · Prévisualisation du message: #140258 · Réponses: 28 · Lectures: 27 136

Hydraméthylnon
Ecrit: Sunday 13 December 2009 à 18:48


Major Fatal


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Le bout de serpent que tu montres me fait penser à celui qu'on voit très rarement ici.
On dirait le tricot rayé ou cobra de mer, Laticauda colubrina pour les intimes, le seul serpent connu en PF :

Source : Terra Nova (une copine)

Il est régulièrement aperçu en Polynésie, la presse en parle en moyenne une fois tous les 2-3 ans, donc rare. Comme il est très présent en Nouvelle-Calédonie et que les échanges sont nombreux avec elle, il doit venir de là-bas plus ou moins régulièrement. Celui-ci était certainement un bébé vu la taille de la fourmi par rapport à son diamètre. Son venin est très dangereux mais il n'est pas facilement agressif.
Bon, faire gaffe quand même : "cobra", ce n'est pas par hasard.
  Forum: Fourmis "exotiques" · Prévisualisation du message: #140253 · Réponses: 12 · Lectures: 10 841

Hydraméthylnon
Ecrit: Sunday 13 December 2009 à 18:15


Major Fatal


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Yo CM,

C'est sûr que 2cm c'est petit. Il faudra voir si la découpe n'en devient pas plus problématique au niveau de la netteté des bordures du trou mais ce n'est pas essentiel. Le modèle est pas mal. Comme tu disais, il permet d'une part de ne pas mettre les doigts sur ce qu'on veut regarder et d'autre part de laisser de la place pour du texte à côté. Le prix de ce pro est prohibitif mais ils ont tous les frais d'une entreprise à amortir sur l'objet qui est forcément conçu en série limitée tel qu'ils présentent les choses. Je me dis que discuter avec un de leur technico-commerciaux pourrait peut-être ouvrir encore plus de pistes puisqu'ils sont ouverts à l'innovation (http://www.sordalab.com/coin_prof/suggestions.php). Qu'est-ce qu'on a à perdre ?
  Forum: Fourmis envahissantes/invasives · Prévisualisation du message: #140250 · Réponses: 126 · Lectures: 160 990

Hydraméthylnon
Ecrit: Thursday 12 November 2009 à 10:20


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Le site de FA sur la PFF est mis à jour ce soir, les kmz et les vues par communes.
Toute remarque est bienvenue.

wink.gif
  Forum: Fourmis envahissantes/invasives · Prévisualisation du message: #139131 · Réponses: 186 · Lectures: 153 553

Hydraméthylnon
Ecrit: Tuesday 10 November 2009 à 08:35


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Merci, j'ai un peu l'impression de couler en ce moment, trop de cons en face.

Il doit commencer à bien cailler par chez vous, non ?

Pour les photos, à priori, je suis preneur !

smile.gif
  Forum: Fourmis envahissantes/invasives · Prévisualisation du message: #139061 · Réponses: 186 · Lectures: 153 553

Hydraméthylnon
Ecrit: Tuesday 10 November 2009 à 08:26


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Merci de nous tenir au courant de tes expériences et de tes doutes : C'est très intéressant.

Le souci général du Fipronil, c'est sa rémanence : 120 jours en moyenne en climat tempéré et bien plus dans l'eau. Sur les chats et chiens, c'est par pipettes directement sur la peau et, ensuite, il migre dans le corps => peanuts sur l'environnement. Donc, effectivement, ça peut très bien être un effet de sommation de tes différentes expériences (je ne peux pas t'envoyer de Linepithema humile parce qu'on en a pas encore mais des PFF, autant que tu veux et même plus. ) Il est certain aussi que le panachage de plusieurs pesticides a plus d'effet qu'un seul. L'acide borique est assez rémanent lui aussi (mais il n'est pas cancérigène pour ce que j'en sais, "seulement" toxique).

Service (comme dirait Citrouille)
wink.gif
  Forum: Fourmis envahissantes/invasives · Prévisualisation du message: #139060 · Réponses: 8 · Lectures: 9 082

Hydraméthylnon
Ecrit: Monday 09 November 2009 à 07:46


Major Fatal


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100

Il ya de bonnes nouvelles aussi, genre certaines quasi-éradiquées et des grandes divisées par deux mais 100 infestations différentes ............
sad.gif
  Forum: Fourmis envahissantes/invasives · Prévisualisation du message: #139026 · Réponses: 186 · Lectures: 153 553

Hydraméthylnon
Ecrit: Monday 09 November 2009 à 07:32


Major Fatal


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Source : The Maui News - 8 novembre 2008
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KIA‘I MOKU: Residents urged to report unusual stinging fire ants
By LLOYD LOOPE
POSTED: November 8, 2009
Article Photo
Image attachée
Photo courtesy of the Hawaii Department of Agriculture
Colonies of the little fire ant Wasmannia auropunctata are extremely small,
numbering about 100. An entire colony can fit inside the shell of a macadamia nut.
Worker ants and eggs are shown here. An infestation of the fire ant was found
on a Waihee farm last month and efforts are under way to eliminate the ant.
Its powerful sting can create large red welts on humans and could pose
problems for pets and wildlife if able to gain a foothold on the island.


An infestation of the much-dreaded little fire ant, Wasmannia auropunctata, was discovered on a farm in Waihee early last month, the first known such foothold on the island. True to its name, the little fire ant is small, about as long as a penny is thick, with a sting disproportionate to its size. Will Maui residents be able to pull together to effectively address the threat of this invasive species?

As reported in the Oct. 16 Maui News, the Hawaii Department of Agriculture (HDOA) will be working with the Waihee farm owner to eradicate the half-acre infestation. The ant may have been at this site for a year. The painful sting delivered by this tiny pale-orange insect develops into large red welts. Some people are more sensitive to the sting than others.

Many perceive little fire ants as less of a threat than red imported fire ants. Nevertheless, the little fire ant is a very serious pest that can attain high densities, and its powerful sting poses problems for domestic animals, wildlife, agricultural workers and others who come in contact with it. When populations build up outdoors, little fire ants eventually come indoors and sting people in their homes. In this regard this ant is worse than the other "imported fire ants" on the Mainland. Details of the pest threat and how to combat it are summarized nicely in a CTAHR leaflet, available at www.ctahr.hawaii.edu/oc/freepubs/pdf/IP-LFA.pdf

Native to South and Central America, the little fire ant has invaded locations in West Africa; Florida; the Galapagos Islands; several Pacific island nations - New Caledonia, Wallis and Futuna, Solomon Islands, Vanuatu and Tahiti; Israel, and Australia.

Although the little fire ant first was detected in the state on Hawaii island in March 1999, officials believe the pest was there for at least four years before being discovered; a lag between invasion and detection is regarded as "normal." In retrospect, the bug likely had reached Hawaii from Florida; genotypes of Hawaii little fire ants are essentially identical to such specimens from the Lake Placid area of central Florida. As soon as the invasive species was discovered in Puna in 1999, Department of Agriculture staff members realized the seriousness of the situation. They developed a pest advisory and assigned an entomologist to lead appropriate efforts involving detection, experimental efforts at eradication of local populations, and interisland quarantine.

A 2005 review of efforts by Agriculture Department workers to address this serious ant pest suggested they were "hindered by low staffing levels; lack of public and commercial awareness; lack of access to nursery sales records; the difficulty of detecting this ant; lack of a registered ant control product for use in orchard fruit and vegetable crops; the failure of most people to take the threat of its invasion seriously. HDOA demurred from an all-out eradication effort and enactment of an intraisland quarantine to prevent infected nurseries from selling plants."

The fact that some plant nurseries were infested and probably selling infested plants made containment virtually impossible. By September 1999, the little fire ant was known to occupy 30 acres in three populations. By January 2004, officials identified 31 populations infesting a total of nearly 200 acres. Eight of those populations involved nursery infestations, and the nurseries still were selling plants. The invading bug currently is coalescing in Hilo and Puna, much like coqui frogs.

Maui officials are determined to keep this ant out. Early detection efforts have been under way here for almost a decade, some involving students in intermediate and high schools. The Agriculture Department has implemented a largely effective interisland quarantine that at least has helped to delay the infestation for a decade. What's next?

Maui residents have shown impressive resolve in keeping the coqui frog confined to a relatively few areas, and coqui eradication still is considered a possibility. Most on Maui consider the little fire ant a much more serious threat than coqui. We have the advantage of being able to learn from Hawaii island's experience. Obviously, the community needs to play a major supporting role if there is to be hope of sustained eradication of the pest. One way to prevent the little fire ant from becoming established is to report unusual stinging ants. Call the state Department of Agriculture at 873-3962 or the Maui Invasive Species Committee at 573-6472 if you think you may have found little fire ants.

* Lloyd Loope is a research scientist with the U.S. Geological Survey stationed at the Haleakala Field Station. He holds a doctorate in botany from Duke University and is an active Maui Invasive Species Committee member. Na Moku Ola means "The Islands of Life," with special focus on Maui, Molokai, Lanai and Kahoolawe and the ideals of health and vigor we pursue.

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Traduction
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KIA‘I MOKU: Les habitants sont instamment priés de signaler toute fourmi de feu piqueuse et inhabituelle
Par LLOYD LOOPE
Posté le 8 novembre 2009
Photo de l'article
Image attachée
Photo reproduite avec l'aimable autorisation du Hawaii Department of Agriculture.

Les colonies de petite fourmi de feu, Wasmannia auropunctata, sont extrêmement petites,
environ une centaine d'individus. Une colonie entière peut rentrer dans une coquille de noix de
macadamia (ndt: même taille que la noix "classique"). Ici, on voit les ouvrières et les oeufs.
Une infestation de cette fourmis de feu a été découverte dans une ferme de Waihee le mois dernier
et des efforts sont en cours pour éliminer la fourmi. Sa puissante piqûre peut provoquer de grandes
zébrures rouges sur les humains et peut causer des problèmes aux animaux de compagnie
et à la faune et à la flore sauvage si elle arrive à prendre pied sur l'île.


Une infestation de la très redoutée petite fourmi de feu, Wasmannia auropunctata, a été découverte dans une ferme de Waihee au début de ce mois, La toute première incursion connue sur l'île. Comme son nom l'indique, la petite fourmi de feu est petite, à peu près aussi longue que la tranche d'une pièce de monnaie, avec une piqûre aux effets disproportionnés par rapport à sa taille. Les habitants de Maui seront-ils capables de forcer tous ensemble assez pour repousser efficacement cette espèce envahissante ?

Comme rapporté dans l'édition du 16 octobre du Maui News, Le Hawaii Department of Agriculture (HDOA) va travailler avec le propriétaire de la ferme de Waihee pour éradiquer cette infestation d'un demi acre (ndt: 0,2 ha). La fourmi a du atteindre ce site il y a environ un an. La piqûre très douloureuse infligée par ce minuscule insecte orange pale évolue en grandes zébrures rouges. Certaines personnes y sont plus sensibles que d'autres.

Beaucoup considèrent les petites fourmis de feu comme une menace moins grave que sa cousine la grande. Quoi qu'il en soit, la petite fourmi de feu est une peste très sérieuse qui peut atteindre de hautes densités et sa puissante piqûre pose problème aux animaux domestiques, à la vie sauvage, aux travailleurs agricoles et à tous ceux qui entrent en contact avec elle. Alors que les populations se construisent à l'extérieur, les petites fourmis de feu peuvent entrer dans les maisons et piquer les gens dans leur foyer. De ce point de vue, cette fourmi est pire que les autres "fourmis de feu importées" de métropole (ndt : La GFF, grande fourmi de feu est appelée Red Imported Fire Ant, c'est à dire "fourmi de feu rouge importée"). Les détails des effets de cette peste et comment la combattre sont bien résumées dans un dépliant du CTAHR, accessible en : www.ctahr.hawaii.edu/oc/freepubs/pdf/IP-LFA.pdf

Native du Centre et du Sud de l'Amérique, la petite fourmi de feu a envahi des sites en Afrique de l'Ouest, en Floride aux Îles Galapagos, plusieurs nations insulaires du Pacifique - Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, îles Salomon, Vanuatu, Tahiti, en Israel, et en Australie.

Bien que la petite fourmi de feu ait d'abord été détectée, en ce qui concerne notre état, sur l'île de Hawaii (ndt: = Big Island) en mars 1999, les agents pensent que la peste était déjà là au moins quatre ans avant sa découverte, un décalage entre l'invasion et la détection est considéré comme "normal." Rétrospectivement, l'insecte a du arriver à Hawaii en venant de Floride, les génotypes des petites fourmis de feu hawaiiennes sont quasiment identiques à ceux des spécimens de la zone du Lac Placide du centre de la Floride. Dès que l'espèce envahissante a été détectée, à Puna en 1999, les équipes du Department of Agriculture ont tout de suite compris le sérieux de la situation. Ils ont monté un comité de crise et désigné un entomologiste pour diriger les efforts appropriés à développer en matière de détection, d'expériences d'éradication locales et une surveillance de biosécurité inter-insulaire.

Le bilan 2005 des efforts des travailleurs du Département de l'Agriculture pour juguler cette peste sérieuse de fourmi suggére qu'ils étaient "entravées par le manque d'effectifs, de sensibilisation publique et commerciale, d'accessibilité aux archives des ventes des pépiniéristes, à la difficulté de détection de cette fourmi, l'absence de pesticide agréé contre les fourmis et conçus pour les cultures de pépinières, de vergers, de fruits et légumes, l'échec de la majorité des gens dans leurs tentatives de traiter sérieusement leurs invasions. Le HDOA s'est opposé à un plan de lutte général et à l'officialisation d'une quarantaine intra-insulaire pour empêcher les pépinières contaminées de vendre leurs plantes."

Le fait que certaines pépinières aient été infestées et ont certainement vendu des plantes contaminées a rendu virtuellement impossible toute tentative de confinement des contaminations. Vers septembre 1999, la petite fourmi de feu était connue sur 30 acres (ndt: 12 ha), en trois populations. En janvier 2004, les agents ont identifié 31 populations infestant un total de près de 200 acres (ndt: 80 ha). Huit de ces infestations impliquaient des pépinières et qui continuaient leurs ventes. L'insecte envahissant se concentre actuellement sur Hilo et Puna, un peu comme les "coqui frogs" (les grenouilles "huit-huit" : 100 Db à 1m et h24...).

Les agents de Maui sont résolus à débarrasser l'île de cette fourmi. Des effort de détection précoce sont menés depuis environ une decade, certains implquant des étudiants finissant leurs études supérieures. Le Département de l'Agriculture a mis en place un contrôle de quarantaine inter-insulaire efficace qui a au moins permis de retarder l'invasion générale, depuis 10 ans. Ensuite ?

Les habitants de Maui ont montré une impressionnante détermination contre la coqui frog pour la confiner sur relativement peu de zones et l'éradication de cette grenouille est toujours considérée comme possible. Beaucoup à Maui considèrent que la petite fourmi de feu est une menace bien plus grave que la coqui. Nous avons l'avantage de pouvoir apprendre de la triste expérience de l'île de Hawaii. Evidemment, la population doit jouer un rôle prépondérant de soutien s'il on veut pouvoir espérer atteindre une éradication réelle de cette peste. Une façon d'empêcher l'établissement définitif de la petite fourmi de feu est de signaler toute fourmi inhabituelle et piqueuse. Appelez le state Department of Agriculture au 873-3962 ou le Comité de Crise Contre les Espèces Envahissantes de Maui au 573-6472 si vous pensez que vous pouvez avoir trouvé des petites fourmis de feu.

* Lloyd Loope est un chercheur scientifique pour le U.S. Geological Survey installé à la station de Haleakala Field. Il a un doctorat en botanique de l'Université de Duke et est un membre actif du Maui Invasive Species Committee. Na Moku Ola signifie "L'île de la vie" avec une attention particulière pour Maui, Molokai, Lanai et Kahoolawe et aux idéaux de santé et de force que nous poursuivons.

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  Forum: Fourmis envahissantes/invasives · Prévisualisation du message: #139025 · Réponses: 0 · Lectures: 4 069

Hydraméthylnon
Ecrit: Monday 09 November 2009 à 05:35


Major Fatal


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Ton résultat parle de lui-même :
... des mortes trop rapidement et en trop grand nombre dans le piège pour que cela puisse être considéré comme normal.

Soit il y a quelque chose qui les tue au contact => qu'ont contenu tes boites avant ? Avec quoi tu les as lavées/préparées ?
Soit la concentration est trop forte ce qui est parfaitement possible : Tu es à 1.5/1000 et la dose qu'on emploie contre la PFF ici - quand on emploie le fipronil, ce qui est très rare - est de 1/1000 au maximum.

-> Essaye de diviser encore par 2 et vois : 0.75, ça devrait marcher si elles agissent pareil.

(Ok, je te corrige le titre.)
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Hydraméthylnon
Ecrit: Saturday 31 October 2009 à 08:50


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Hydraméthylnon
Ecrit: Saturday 31 October 2009 à 08:48


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Hydraméthylnon
Ecrit: Saturday 31 October 2009 à 08:44


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Yess, but à petite échelle, en complément d'un traitement général par exemple, ça peut le faire. Genre un jardin ou un petit fa'apu sans trop de brousse autour (fa'apu= plantation, culture). Comme on voit bien que les endroits où la résistance aux traitements de masse sont les plus courants sont situés dans les zones habitées, ces "compléments" sont très importants à vulgariser.
C'est pour ça que je regarde de très près les expériences de Jacques avec l'acide borique contre la fourmi d'Argentine. thumbsup.gif La cible importe moins que type de station d'appâtage puisqu'il suffit de changer l'appât pour changer de cible (et encore, pas toujours besoin d'en changer).
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Hydraméthylnon
Ecrit: Saturday 31 October 2009 à 08:30


Major Fatal


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On a la même en vert si tu veux
(mais c'est plus dangereux : si tu pars en live dans une pente de brousse, pas facile de retrouver le contenu quand il ne crie plus)
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Hydraméthylnon
Ecrit: Saturday 31 October 2009 à 08:25


Major Fatal


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Yo Tengu,

CITATION(Tengu84 @ vendredi 30 octobre 2009 à 04:56) *

Ce qui m'inquiète, c'est que ça peut vite arriver chez nous comme avec les Tapinoma melanocephalum dans la plante de l'autre fois.


Je ne peux malheureusement que partager ton inquiétude.
C'est une des raisons de ma présence ici.
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Hydraméthylnon
Ecrit: Saturday 31 October 2009 à 08:23


Major Fatal


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Yo Sipatte,

CITATION(sipatte @ vendredi 30 octobre 2009 à 00:59) *
90% en deux traitements, c'est très bien : prouve la bonne efficacité du traitement.
Mais ce qui serait très prometteur, serait d'obtenir du 100% sur une large zone (avec confirmation sur le moyen terme), avec une méthodologie la plus simple possible.

Le 100% est une chose qui demande du temps et de l'obstination : En fait, on en est peut être à 95% mais il est impossible de le savoir aujourd'hui.
Je dis 95 parce que :
- Il reste un résidu de colonie à cheval sur deux maisons, en haut. On va liquider ça dès que possible mais il en reste.
+ La zone autrefois rouge est à présent colonisée par d'autres espèces. Comme la première chose que fait la PFF est de liquider tous ses concurrents potentiels, voir une zone recolonisée par une myrmécofaune un peu plus traditionnelle est le signe qu'il n'y en a plus ou vraiment très très peu.

L'ISSG préconise de déclarer une zone éradiquée à partir du moment où tous les tests y sont restés négatifs pendant les deux ans qui ont suivi le dernier test positif trouvé dedans et ceci en effectuant un test tous les 1m (si, si, 1m !) Quand on en est à 6-700 ha dont un bon tiers en brousse tropicale humide et rapidement très pentue, suivre ces préconisations à la lettre est totalement impossible. Il est donc évident que décréter une colonie éradiquée avec certitude absolue et en moins de 2 ans est extrêmement risqué en brousse tahitienne.

Là, il s'agit d'une zone de brousse semi-sèche, c'est à dire tropicale humide mais avec un thalweg sec la plupart du temps, orienté vers le Nord (nous sommes dans l'hémisphère Sud donc vers l'équateur, vers le soleil) et avec une rivière intermittente, n'existant que sous la pluie. Comme, en plus, la pente est très forte sur l'un de ses versants, deux ans est un minimum pour rester sérieux bien que l'éradication puisse y être déjà atteinte aujourd'hui.

De plus, dire qu'il faut 2 ans est très arbitraire puisqu'en fonction de la topographie et de la luxuriance de la végétation, l'éradication n'est pas certaine de la même façon : Attendre deux ans pour déclarer saine une pelouse entourée de béton est très exagéré alors que ces mêmes deux ans sont un peu légers quand il s'agit d'un vallon tracé par une rivière active toute l'année et bordée de buissons épais surplombés d'arbres de plus de 50m de haut et parcourus de grandes lianes.
D'ailleurs, quand on pose la question à un membre de l'ISSG, n'importe lequel, dans la réponse je te dis pas l'épaisseur et le diamètre du parapluie qu'il ouvre, et c'est normal.

En tout cas, le résultat est là et il est excellent, pour une fois, donc on peut.
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Hydraméthylnon
Ecrit: Friday 30 October 2009 à 06:33


Major Fatal


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Mon commentaire :

Il est nécessaire d'expliquer un peu le contexte US+Hawaii vs RF-Tahiti pour tout comprendre dans cet article :

Cas Vanderwoude se plante légèrement dans sa démarche parce qu'il a beaucoup moins de chance que Tahiti alors que les climats sont identiques : Hawaii est au 20e Nord et Tahiti au 19e Sud, les deux dans le même fuseau horaire (GMT-10:00)
L'origine de cet écart est que l'organisation juridico-sociale américaine contient des absurdités différentes des françaises, donc induit des conséquences différentes et génère des murs socio-juridiques différents mais aussi réels qu'absurdes, pour eux comme pour nous.

Un exemple : La sacro-sainte propriété privée est un pain béni pour toutes les pestes envahissantes. Chez eux, dans les entreprises, il y a encore moins de contrôles officiels possibles que chez nous. Il leur est ainsi impossible d'imposer quoi que ce soit aux horticulteurs à cause de la constitution des USA dont ils sont membres. Ceci leur est un handicap majeur pour contrôler l'état sanitaire de ce qui est vendu, surveiller/limiter un peu la dissémination.

L'autre handicap majeur est que l'état de Hawaï a baissé les bras alors que la situation était encore techniquement récupérable : En 2007, Tahiti était bien plus contaminée qu'eux et aujourd'hui il semble que ce soit l'inverse. (Je n'ai pas de cartographie récente mais celle de 2006 est disponible sur le site de Fenua Animalia, ici.)
A tahiti, malgré les plus de 10 changements de gouvernements qui nous ont été imposés entre 2004 et maintenant, l'association n'a jamais laissé tomber, a toujours relancé chaque nouveau ministère, de façon quasi-constante.
Du coup, même si la libération de budgets de lutte anti-PFF a toujours été - et est toujours - un accouchement dans la douleur, il y a eu des budgets, ridicules mais réels (de moins en moins ridicules avec le temps mais toujours dérisoires) : En 2005, 2007 et 2008 (ce dernier libéré en 2009). Donc, il y a des résultats, pas folichons mais résultats quand même : Le nombre de foyers d'infestation connus a plus que doublé entre 2007 et maintenant (44 -> 99) parce que l'énergie rendue disponible cette année seulement a permis de parcourir tout Tahiti et tout Moorea alors que ça n'a jamais été le cas avant. Donc on a trouvé des choses inconnues en 2006 mais pourtant existantes à l'époque. La surface totale contaminée active (où les PFF sont visibles sur les tests) qui avait plus que doublé entre 2005 et 2007 est aujourd'hui légèrement inférieure à celle de 2007 : Aucune des nouvelles infestations détectées, à 2-3 exceptions près, sont de surface supérieure à 5 ha. La majorité se cantonne dans moins de 3000 m² chacune, la surface d'un grand jardin, strictement en zone urbanisée, donc elles sont récentes, petites, facilement éliminables.
(infestations agricoles très rares : Notre monde agricole semble avoir compris le danger, ici).

Ces résultats prouvent que l'hydraméthylnon est très efficace même en climat tropical humide lorsqu'il peut être appliqué de façon responsable (3 jours sans pluies et un traitement tous les 3-4 mois). C'est très difficile et très frustrant à gérer, surtout en saison des pluies, mais ça marche. Ce soir, je peux vous annoncer officieusement que nous avons réussi à éradiquer à 90% une colonie de taille moyenne (> 5 ha) située en brousse (tropicale humide, donc). C'est une première, un scoop, un exploit, un travail d'équipe réussi même si très fragile, précaire.

La grosse différence d'attitude apparente actuelle entre Hawaï et Tahiti est que, nous, ici, nous n'utilisons que l'hydraméthylnon. Nous utilisons parfois le fipronil sur les toutes petites infestations urbaines (c'est une belle merde : Régent, etc. mais très courante en fait, utilisé comme anti-puces pour les animaux de compagnie par exemple) mais nous cherchons à l'employer le moins possible : L'hydraméthylnon est - de loin - la moins dangereuse de ces saloperies de pesticides qu'il nous faut répandre pour ne pas tout perdre.

Je sais que certains particuliers emploient bien pire que le fironil : Le propoxur ou des organo-chlorés et organo-phosphorés bien cancérigènes et bien rémanents, parce qu'ils ne se posent pas de questions ou parce qu'ils n'en peuvent plus, mais c'est chez eux sur des surfaces aussi limitées que celles où "on y va au fipro".

L'hydraméthylnon se désintègre en 3 jours s'il ne lui pleut pas dessus, par les UVs, et immédiatement sinon. Il reste une saloperie de pesticide et ses produits de dégradation ne sont pas bénins, du tout, en particulier pour tout ce qui vit dans l'eau (invertébrés ET vertébrés) mais ils finissent par disparaître d'eux-mêmes comme toutes les molécules strictement organiques (C, H, O, N) alors que, la PFF, si on ne l'y aide pas ...

Donc, même si les pistes de l'acide borique, des pyréthrines et autres saletés "douces" sont intéressantes, notre attitude est et demeure de chercher à polluer le moins possible tout en visant réellement l'éradication de ce fléau de Satan : On reste sur l'hydraméthylnon et ses frustrations exaspérantes (pluies sur un traitement dans l'heure qui suit sa fin, particuliers qui arrosent leur jardin le soir même, absence de "fenêtre météo assez longue", etc.)

Si, par notre obstination à refuser de jouer aux cow-boys avec les pesticides, nous arrivons à de tels résultats alors nous devenons un espoir pour les autres pays qui, comme Hawaï, exaspérés par cet adversaire démesurément coriace, en viennent à réellement se poser la question d'utiliser ce qu'il faudrait bannir.

Là, il est évident que cet article est un cri de désespoir du HDOA et de Cas devant la démission de leurs autorités.
Ayez pitié d'eux et de nous.
  Forum: Fourmis envahissantes/invasives · Prévisualisation du message: #138617 · Réponses: 5 · Lectures: 7 983

Hydraméthylnon
Ecrit: Thursday 29 October 2009 à 11:07


Major Fatal


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Source : Big Island Weekly -28 octobre 2009
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Little fire ants up the ante
Arriving in droves, packing a mean sting, these insects are here and multiplying

By Janice Crowl
Wednesday, October 28, 2009 3:54 PM HST


"I got stung on the butt while sitting on the toilet," says Pepe'ekeo resident Stephanie Williams. "That's how I discovered them. Like their name, they feel like fire, and they spread like wildfire."

The invasion of the little fire ant (LFA) is becoming a bigger pain in East Hawai'i, affecting the quality of life for residents and imperiling the island's agricultural industry. The Hawai'i Department of Agriculture Hilo office used to receive reports of infestation about once a week, usually from random agricultural areas, primarily in rural Puna. But now the HDOA gets daily calls, mostly from urban Hilo residents who have felt the painful, powerful sting of this noxious species, outdoors and indoors, and they want to know how to get rid of them fast.

Despite the enormous magnitude of the problem, government funding to battle the ants (Wasmannia) is minimal.

There are no plans for the eradication of LFA, only control, because the warm, humid environment of East Hawai'i is perfect for their survival and they quickly spread before the HDOA knew what would work against them, says Dr. Cas Vanderwoude, Invasive Ant Coordinator with the HDOA.

County and federal officials have not allocated any additional funds for control of LFA. The only state control measures are the surveys and port inspections already in place and the funding of Vanderwoude's salary. Vanderwoude is researching registered pesticides and developing new baits for Hawai'i's climate, and is researching other ant species in Hawai'i.

People with infestations must buy pesticides at their own expense, and spend their own time controlling the LFA. One nursery reportedly has spent $37,000 trying to eliminate the ant from its property.

While the state claims its goal is to work with affected industries to develop management plans and to keep the ants from spreading to West Hawai'i and interisland, there is a definite lack of widespread publicity and education about the problem. Aggressive, publicly funded awareness campaigns are needed to keep this invasive species from spiraling out of control. Brochures about LFA control are available from the HDOA, but many people don't seek out information and aren't aware that they have an infestation until they've been stung. Many residents don't know how to treat the problem and don't know who to ask for science-based information.

Often those under siege rely on salespeople in the garden departments of chain stores, who may or may not be informed of effective treatments for infestations in Hawai'i's climate.

LFA easily relocate, survive and reestablish colonies through loads of soil, mulch, and plant material. Buyer beware - potted plants are often the culprits. Potted plants can contain several cooperating colonies of the tiny ants, and each colony can have several queens.

The HDOA says spot treatments of infestations are not effective; you must treat the entire area. Recommended management is a three-pronged approach: baiting; spraying trees/vegetation; and applying barriers. The HDOA also recommends pesticide drenches for potted plants.

Recommended pesticides contain hydramethylnon, carbaryl and bifenthrin. You can contact the HDOA for specific information on how to effectively apply the pesticides for LFA. None of the aforementioned pesticides are listed for use in organic farming or gardening. Vanderwoude said that there is no short-term effective biocontrol since LFA are social insects.

Most approved granular baits are formulated for dry climates and are effective for only a day, so Vanderwoude has been developing paste baits for Hawai'i's humid climate. Since LFA are strongly attracted to peanut butter, his experimental baits include peanut butter mixed with a toxin, which he shoots into trees with a compressed-air grease gun. Some area residents have also been experimenting and have reported success with a mixture of peanut butter and orthoboric acid (Roach Prufe). Vanderwoude says 1 to 2 percent orthoboric acid is effective but acts more slowly, and it requires close monitoring. 15 grams of orthoboric acid can kill a human. (For information on homemade orthoboric acid bait from Texas A&M University, go online to http://tinyurl.com/fireant-boricacid.)

When Williams wanted to rid herself of the ants in her greenhouse, she was concerned about using baits that her chickens and dogs would eat. So Williams devised her own bait stations to prevent animals from ingesting the poison. She saves a clean, large plastic yogurt container with a lid, and uses an awl to punch holes for the ants to enter. Holes are spaced about 1/4" from the bottom and 3/4" apart. She puts a small amount of bait on the inside bottom surface, and checks the traps daily. Since the ants can forage up to 20 feet, she uses several bait stations spaced 6 feet apart to determine the perimeter of the infestation.

According to the HDOA, the LFA was discovered in a commercial nursery in the Puna district in 1999. Although at that time there were few infestations, populations spread unexpectedly. By 2000, the state decided that there was no feasible way to eradicate them. Since then, populations have escalated rapidly from the rural areas of East Hawai'i to downtown Hilo, from Laupahoehoe to South Puna. Current infestations are mainly along coastal areas up to 1,500 feet elevation.

When LFA meet up with humans, reality stings. The ants inject venom that in some victims causes hard, red, painful lumps, rashes, blisters, intense itching and serious anaphylactic allergic reactions. The bad rash especially affects children. LFA also sting pets, birds and livestock. The ants sting the eyes of animals, which can cause blindness or even the death of newly born small animals. Cats are especially susceptible, Vanderwoude said.

Though the ants don't live inside buildings, they will enter them to forage, where they may spoil food and clothing. The ants are an arboreal (tree-dwelling) species that prefer shade and moisture. Colonies dwell where the leaf attaches to the stalk. LFA also live in lawns. Brush up against an LFA infested tree - among their favorites are palm, banana, and coffee - and the ants will rain down upon you, fall inside your shirt and inflict a sting that can last for weeks and leave scars.

The LFA invasion threatens to further weaken the island business economy.

The HDOA has already received a report of an infestation at a preschool where children were being stung as they napped on the floor. Some agricultural field workers refuse to work in infested areas, or demand higher pay. A gardener was stung inside his nose when he got too close to a hanging potted plant.

Orchidland nursery owner Carol Noel says she's been so plagued by the LFA that it's possibly the last straw that will force her to close her business. "Coqui frog, nettle caterpillar, little fire ant...that's one more label you have to slap on the box. I was riding in a friend's car and got stung on the neck by little fire ants that were on the shoulder strap of the seat belt. They just keep coming and coming."
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Traduction :
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La petite fourmi de feu fait de la surenchère
Arrivant en foule, piquant sérieusement, ces insectes sont là et se multiplient

Par Janice Crowl
Mercredi 28 octobre 2009 3:54 PM HST


"J'ai été piqué aux fesses alors que je m'asseyais aux toilettes," raconte Stephanie Williams habitante de Pepe'ekeo. "C'est comme ça que je les ai découvertes. Comme leur nom l'indique, elles sont comme du feu et se propagent comme un incendie."

L'invasion de la Petite Fourmi de Feu (PFF) est en train de devenir une souffrance majeure à l'Est de Hawai'i, affectant la qualité de vie des habitants et et mettant en péril l'industrie agricole de l'île. Le bureau du Département de l'Agriculture de Hawaï à Hilo collecte des rapports d'infestation depuis en semaine, habituellement à partir de zones agricoles prises au hasard, principalement dans la région rurale de Puna. Mais maintenant le HDOA (ndt: HDOA = Hawaii Dept Of Agriculture) reçoit des appels quotidiens, surtout de la part des habitants de la zone urbaine de Hilo qui ont enduré la douloureuse et puissante piqûre de cette espèce nuisible, dehors comme dedans, et ils veulent savoir comment s'en débarrasser rapidement.

Malgré l'énorme ampleur du problème, les fonds publics alloués par le gouvernement pour lutter contre ces fourmis (Wasmannia) est minime.

Il n'y a aucun plan pour l'éradication de la PFF, juste une tentative de confinement, parce que le climat doux et humide de Hawai'i Est est idéal pour leur survie. Elles se sont rapidement disséminées, avant que le HDOA sache comment lutter contre elles rapporte le Dr. Cas Vanderwoude, Coordinateur contre les fourmis envahissantes et travaillant pour le HDOA.

Les élus départementaux et fédéraux n'ont alloué aucun financement supplémentaire pour lutter contre la PFF. La seule mesure prise par l'état (de Hawaii) consiste en des recherches et inspections portuaires déjà en place et le financement du salaire de Vanderwoude. Vanderwoude recherche les pesticides déclarés, conçoit de nouveaux appâts adaptés au climat de Hawai'i et cherche les autres espèces de Hawai'i.

Les gens contaminés doivent acheter les pesticides à leurs frais et les utiliser par eux-mêmes. Un horticulteur a déclaré avoir dépensé $37,000 (>23.000 euros) pour tenter d'éliminer la fourmi de son domaine.

Alors que l'état clame vouloir travailler avec les entreprises touchées pour mettre en place des plans de gestion et empêcher la colonisation de l'Ouest de Hawai'i et des autres îles, il y a un manque évident de communication et d'information sur ce problème. Des campagnes d'information offensives publiquement financées sont un besoin urgent pour empêcher cette espèce d'entrer dans une spirale incontrôlable. Des brochures sur la lutte contre la PFF sont diponibles au HDOA mais beaucoup de gens ne viennent pas chercher l'information et ne sont pas au courant de leur infestation avant d'être piqués. Beaucoup d'habitants ne savent pas comment gérer le problème et be savent pas à qui s'adresser pour obtenir des informations fiables.

Souvent les assiégés s'adressent aux vendeurs des rayons de jardinage des grandes surfaces qui sont ou ne sont pas informés des traitements efficaces sous le climat hawaïen.

La PFF déménage facilement, survit et réinstalle ses colonies à travers les chargements de terre, de fourrage, et de plantes. Les acheteurs doivent se méfier - les plantes en pots sont souvent les coupables. Les plantes en pots peuvent contenir plusieurs colonies de ces minuscules fourmis qui coopèrent et chaque colonie peut contenir plusieurs reines.

Le HDOA dit que les traitements partiels des infestations sont inefficaces ; vous devez traiter toute la zone contaminée. La gestion recommandée est une approche en trois étapes : appâts, pulvérisations des arbres et des plantes et traitements de barrière. Le HDOA recommande aussi les vaporisations de pesticide sur les plantes en pots.

Les pesticides recommandés contiennent l'hydramethylnon, le carbaryl et la bifenthrine. Vous pouvez contacter le HDOA pour une information personnalisée sur la façon d'appliquer efficacement les pesticides contre la PFF. Aucun des pesticides mentionnés ci-dessus sont autorisés en agriculture biologique. Vanderwoude dit qu'il n'existe aucun traitement efficace à court terme puisque les PFF sont des insectes sociaux.

La plupart des appâts granulés sont conçus pour les climats secs et ne sont efficaces qu'une journée, alors Vanderwoude a conçu un appât en pâte pour le climat humide d'Hawaï. Etant donné que les PFF sont très fortement attirées par le beuree de cacahuète, son appât expérimental comporte du beurre de cacahuète mélangé avec une toxine et il le projette dans les arbres avec un pistolet à graisse à air comprimé. Par endroits des habitants ont fait leurs propres expériences et ont obtenu de bons résultats avec un mélange de beurre de cacahuète et d'acide orthoborique (Roach Prufe). Vanderwoude dit que 1 à 2 pourcent d'acide orthoborique est efficace mais agit plus lentement et nécessite un suivi constant et une grande attention. 15 grammes d'acide orthoborique peuvent tuer un humain. (Pour plus d'information sur une recette d'appât à l'acide orthoborique par ll'université du Texas A&M, voir en ligne à http://tinyurl.com/fireant-boricacid.)

Lorsque Mme Williams a voulu se débarrasser des fourmis dans sa maison de campagne, elle se faisait du souci d'employer des appâts que ses poulets et chiens pourraient manger. Alors Mme Williams a inventé ses propres stations d'appâts pour que les animaux ne puissent pas avaler de poison. Elle a récupéré un grand pot de yaourt en plastique et propre avec son couvercle et a utilisé un poinçon pour le percer de trous permettant aux fourmis d'entrer. Les trous sont à environ 1 cm du fond et de 3 cm entre eux. Elle a mis une petite quantité d'appâts au fond du pot et en vérifie l'état tous les jours. Étant donné que les fourmis explorent sur une distance allant jusqu'à 7 m, elle utilise plusieurs stations d'appâts espacées de 2m environ pour établir le périmètre de l'infestation.

Selon le HDOA, la PFF a été découverte chez un horticulteur professionnel du district de Puna en 1999. Bien qu'il y ait eu très peu d'infestations à l'époque, les populations se sont répandues étonnamment vite. Vers 2000, l'état a décidé qu'il n'existait plus aucun moyen de l'éradiquer. Depuis lors, les populations ont rapidement progressé des zones rurales de l'Est d'Hawai jusqu'au centre ville de Hilo, de Laupahoehoe jusqu'au sud de Puna. Les infestations actuelles sont surtout le long des zones côtières jusqu'à une altitude de 500m.

Lorsque la PFF rencontre l'homme la réalité devient piquante. Les fourmis injectent un venin qui, pour certaines victimes, provoque de forts et douloureux boutons rouges, éruptions, cloques, intenses démangeaisons et de graves réaction anaphylactiques (allergiques). Les mauvaises éruptions affectent particulièrement les enfants. La PFF pique aussi les animaux de compagnie, les oiseaux et le bétail. Les fourmis piquent les yeux des animaux ce qui peut les rendre aveugles ou même provoquer la mort des nouveaux-nés ou des petits animaux. Les chats y sont particulièrement exposés, ajoute Vanderwoude.

Bien que les fourmis ne vivent pas dans les constructions, elles vont y entrer pour les explorer, où elles peuvent alors dérober nourriture et habillement. Ces fourmis sont arboricoles (vivant dans les arbres) et préfèrent l'ombre et l'humidité. Les colonies s'installent à la base des feuilles, au bout du pétiole. Les PFF vivent aussi dans les pelouses. Secouez une branche d'arbre infesté de PFF - parmi leurs préférés on trouve les palmiers, bananiers et caféiers - et les fourmis vont pleuvoir sur vous, passent sous votre chemise et vous infligent une piqûre qui peut durer des semaines et laisser des cicatrices.

L'invasion de PFF menace d'affaiblir plus tard l'économie et les affaires de l'île.

Le HDOA a déjà reçu un rapport d'infestation dans une garderie où les enfants étaient piqués en jouant au sol. Des ouvriers agricoles refusent à présent de travailler dans les zones contaminées ou demandent des primes pour le faire. Un jardinier a été piqué dans le nez alors qu'il s'approchait trop d'une plante dans un pot suspendu.

La propriétaire de la pépinière Orchidland, Carol Noel, dit qu'elle a été tellement harcelée par les PFF que c'est sans doute la goutte d'eau qui va la forcer à fermer son entreprise. "La Coqui frog, la chenille ortie, la petite fourmi de feu... c'est une étiquette de plus que vous avez à coller sur la boîte. Je roulais dans la voiture d'un ami et j'ai été piqué au cou par des petites fourmis de feu qui se trouvaient sur la bandoulière de la ceinture de sécurité. Ile en arrivait et en arrivait."

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Hydraméthylnon
Ecrit: Thursday 29 October 2009 à 09:47


Major Fatal


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Traduction en dessous :

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Source : Science Alert - 28 octobre 2009
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Chemical causes ant infighting

Thursday, 29 October 2009

University of California, Berkeley

Image attachée
The Argentine ant is a highly invasive
pest in several countries, including
Australia.
Image: iStockphoto


Experiments led by researchers at the University of California, Berkeley, have demonstrated that normally friendly ants can turn against each other by exploiting the chemical cues they use to distinguish colony-mates from rivals. The new study, to be published Wednesday, Oct. 28, in the open-access journal BMC Biology, sheds light on the factors influencing the social behavior of the Argentine ant, Linepithema humile, and provides hope for a new tactic in controlling the spread of this invasive species.

The research was conducted on the highly invasive Argentine ant, but the researchers note that the findings are likely relevant to other types of insects that rely upon chemical signals to identify each other.

"Almost all living organisms use chemical recognition cues to some degree, but it is particularly common among ants and other insects," said evolutionary biologist Neil Tsutsui, UC Berkeley associate professor of environmental science, policy and management and the study's principal investigator. "Surprisingly, it wasn't until this work that the specific chemicals used by Argentine ants to identify each other were isolated and tested."

Native to South America, the Argentine ant has taken hold in numerous countries worldwide, including Australia, Japan and the United States. In California, the ants are pervasive, pushing out native ant species and wreaking ecological havoc along the way. The Argentine ant has been blamed for exacerbating problems with some agricultural crops in the state, and for the decline of the coast horned lizard, which feeds exclusively upon the native ant species decimated by the invader.

In their native habitat, Argentine ants use their aggression to engage in inter-colony warfare with each other as they compete for resources, a behavioral trait that biologists credit for keeping the ants' numbers in check. Colonies tend to be small, typically measuring a few meters to a couple of hundred meters wide.

Biologists say that part of what makes the Argentine ants such successful invaders is that outside their home turf in South America, the fighting among them largely stops, allowing Argentine ant colonies from different regions to band together into a formidable group. Previous research conducted by Tsutsui and others provided evidence that the reason behind this relatively peaceful co-existence is the ants' genetic similarity, suggesting that they are part of the same, vast family. This lack of diversity falls in line with the theory that the invasive ants descended from a few individuals introduced to the new region.

"The striking thing about these Argentine ants in introduced ranges is that – with few exceptions – they are essentially functioning as a single, geographically huge supercolony," said Tsutsui. "If you take ants from San Diego and put them next to those from San Francisco, they'll act like they've known each other all their lives. They are part of a massive supercolony that extends hundreds of miles, nearly the entire length of California."

The UC Berkeley researchers worked with study co-authors Robert Sulc and Kenneth Shea from UC Irvine to narrow down and synthesize seven chemical molecules that trigger aggressive behavior among the Argentine ants. They also used two "control" chemicals not linked to fighting behavior. The "enemy" compounds were similar in that they were all long chains of hydrocarbons with one to three methyl groups attached.

Researchers then coated individual worker ants from the same colony with the purified substance. The researchers matched each of the chemically disguised ants with 10 untreated ants, one by one for five minutes each, in a petri dish.

"The 'enemy' chemicals generated significantly greater instances of flared mandibles, biting and other attacking behavior than did the control chemicals," said study co-lead author Ellen van Wilgenburg, a post-doctoral researcher in Tsutsui's lab at UC Berkeley. "We also saw higher levels of aggression when we increased the concentration of the chemicals and when we combined some of the chemicals together."

Despite this finding, Tsutsui cautions that significant barriers must be overcome before a pest-control substance based upon these chemicals is ready for the market. "We are still in the process of understanding how these chemicals control social behaviors in ants," he said. "These are custom chemicals that are very costly to synthesize at this stage. We are still a long way off from having large enough quantities to deploy in the field, or even knowing if these chemicals can control populations in the field."

Editor's Note: Original release provided by University of California - Berkeley, via Eureka! Science.

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Traduction :
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Des molécules qui provoquent des combats de fourmis

Jeudi 29 octobre 2009

University of California, Berkeley

Image attachée
La fourmi d'Argentine est une peste
hautement envahissante dans plusieurs pays,
dont l'Australie.
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Les expériences conduites par des chercheurs de l'Université de Californie, Berkeley, ont démontré que des fourmis normalement amies peuvent s'entredéchirer en utilisant les signaux chimiques qu'elles utilisent pour distinguer les partenaires de leur colonie de leurs rivales. La nouvelle étude, devant être publiée mercredi 28 octobre dans le journal en accès libre BMC Biology, donne un éclairage sur les facteurs influençant le comportement social de la fourmi d'Argentine, Linepithema humile, et apporte un espoir de trouver une nouvelle tactique pour contrôler la diffusion de cette espèce invasive.

La recherche a été menée sur la fourmi d'Argentine hautement envahissante mais les chercheurs notent que leur découverte peu s'appliquer à d'autres types d'insectes qui s'appuient sur les signaux chimiques pour se reconnaître entre eux.

"Pratiquement tous les organismes vivants utilisent la reconnaissante par signaux chimiques à différents degrés mais c'est particulièrement fréquent chez les fourmis et les autres insectes" selon Neil Tsutsui, biologiste de l'évolution à l'UC Berkeley, professeur associé à la gestion, l'orientation et la science de l'Environnement et principal investigateur dans cette étude. "De façon inattendue, ce n'est pas pour ce travail que les substances chimiques spécifiques utilisées par la fourmi d'Argentine pour se reconnaître entre elles ont été isolées et testées."

Native d'Amérique du Sud, la fourmi d'Argentine s'est installée dans de nombreux pays du monde dont l'Australie, le Japon et les États Unis. En Californie, les fourmis sont très pénétrantes, expulsant les espèces de fourmis natives et ravageant l'environnement le long de leur route. On reproche à la fourmi d'Argentine d'exacerber les problèmes dans certaines cultures de l'État et de provoquer le déclin de l'iguane cornu de la côte (Phrynosoma coronatum blainvillii) qui se nourrit exclusivement de fourmis natives, décimées par l'envahisseur.

Dans leur habitat d'origine, les fourmis d'Argentine utilisent leur agressivité lors de guerres inter-coloniales au sein de leur espèce, à cause de la compétition pour les ressources, un trait de comportement que les biologistes utilisent pour suivre le nombre de fourmis. Les colonies tendent à être petites, mesurant typiquement depuis quelques mètres jusqu'à deux centaines de mètres.

Selon les biologistes, ce qui explique que les fourmis d'Argentine sont d'aussi puissantes envahisseuses est qu'en dehors de leur zone sud-américaine d'origine il n'y a pratiquement plus de combats entre elles, ce qui permet aux colonies de fourmis d'Argentine de différentes régions de s'unifier en un groupe formidable. Les recherches précédentes menées par M. Tsutsui et les autres chercheurs ont mis en évidence que la raison de cette coexistence relativement pacifique est leur grande similarité génétique, ceci suggérant qu'elles font partie d'une même très grande famille. Ce manque de diversité est en accord avec la théorie disant que les fourmis envahissantes descendent d'un nombre très réduit d'individus introduits dans une nouvelle région.

"La chose frappante chez les fourmis d'Argentine, dans les zones d'introduction, est que – à quelques exceptions près – elles fonctionnent essentiellement comme une super-colonie unique, géographiquement gigantesque" commente M. Tsutsui. "Si vous prenez des fourmis de San Diego et que vous les mettez en contact avec celles de San Francisco, elles vont se comporter comme si elles avaient toujours vécu ensemble. Elles font partie de la même super-colonie massive qui s'étend sur des centaines de kilomètres, pratiquement sur toute la longueur de la Californie."

Les chercheurs de l'UC Berkeley ont mené cette étude en collaboration avec les co-auteurs Robert Sulc et Kenneth Shea de l'UC Irvine pour isoler et synthétiser sept molécules induisant le comportement agressif chez la fourmi d'Argentine. Ils ont également utilisé deux agents chimiques "témoins", non impliqués dans le comportement d'agression. Les composants "ennemis" étaient semblables en ce qu'ils étaient tous constitués de longues chaines de sucres portant de un à trois groupes de radicaux méthyliques.

Les chercheurs ont enduit des ouvrières d'une même colonie avec les substances purifiées. Ils ont mis ensemble chaque fourmi ainsi badigeonnée en contact dans une boite de Petri avec 10 fourmis non traitées, une par une pendant 5 minutes.

"Les substances 'ennemi' ont provoqué un nombre significativement plus important que les substances témoin" de mouvements de mandibules, de morsures et d'autres comportement d'attaque rapporte le coauteur principal, Ellen van Wilgenburg, chercheur en post-doctorat au labo de M. Tsutsui à l'UC Berkeley. "Nous avons aussi constaté de plus hauts niveaux d'agression en augmentant la concentration des produits ou en en mélangeant certains entre eux."

Malgré cette découverte, M. Tsutsui tempère sur les sérieuses barrières encore à lever avant qu'une substance insecticide basée sur ces molécules soit commercialisable. "Nous sommes toujours en train de chercher à comprendre comment ces substances contribuent à gérer le comportement social des fourmis", dit-il. "A ce stade, ce sont des produits personnalisés extrêment chers à synthétiser. Nous avons encore un très long chemin à faire avant d'en avoir des quantités suffisamment importantes pour pouvoir les utiliser sur le terrain ou, même, avant de savoir si ces substances sont capables de controler les populations sur le terrain ."

Note de l'éditeur : La publication originale est disponible à l'Université de Californie - Berkeley, via Eureka! Science.

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Hydraméthylnon
Ecrit: Monday 26 October 2009 à 07:20


Major Fatal


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A l'abri de l'eau et contre un tronc ?? Tu aurais une photo ?
Merci.
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