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Quartet de colonies

Je débute ici le journal de 4 colonies, 4 espèces qui me tiennent à coeur. J'ai déjà une experience d'élevage avec ces espèces. Ayant repris l'élevage depuis cette année, j'ai décidé de me concentrer sur un nombre restreint de colonies. Les heureuses élues sont:

Pheidole pallidula
Messor capitatus
Formica gr. rufibarbis
Camponotus aethiops


Voici leur histoire:

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A chaque mise à jour je ferais le point sur les quatre colonies. Je posterais des photos à chaque post, et j'essayerai de ne pas raconter trop d'anneries (dur dur) Pour commencer, voici un bref historique de chaque colonie:

Pheidole pallidula

En avril la colonie est composée d'une quarantaine d'ouvrières. La fondation est en tube, donnant sur une petite aire de chasse. J'ai appliqué un mélange d'huile sur le plafond périphérique, aucun problème d'évasion de ce côté. Par contre la jointure entre le tube et l'adc tient très mal, un faux mouvement peut désolidariser les deux et je me retrouves avec plein d'ouvrières en vadrouille ! Pendant cette periode je chauffes la colonie à l'aide d'un transfo éléctrique. Pas très pratique... La nourriture était enssentiellement à base de mouches.
En juin la colonie continue de prospérer, avec un couvain conséquent. Le nombre d'ouvrière dépasse la centaine, elles commencent à se sentir à l'étroit dans leur tube.
Le 2 juillet, la colonie déménage dans leur nouveau nid. Un nid en BC blindé, de 20cm sur 40. La fin du déménagement fut houleux: comme la gyne et sa garde rapprochée ne se décidaient pas à plier bagage, j'ai pris les choses en main en tapotant sur le tube: tout le petit monde est enfin rentré dans le nid. J'ai laissé le tube dans l'adc pour qu'elles puissent récuperer les éventuels oeufs ou pour y retourner en cas de problèmes avec le nouveau nid. J'ai acheté un cordon chauffant pour mes colonies, ça leur fait beaucoup de bien si je regarde la vitesse à laquelle la colonie grandit ! Niveau nourriture, des insectes divers, mais je suis un peu en rade. J'ai acheté une boite d'asticots pour les faire métamorphoser mais ça a foiré, tous les asticots sont morts de façon innexpliqué. Va falloir que je réessaye... Sinon je donne surtout des criquets trouvés dans les champs. J'ai placé une boule de canddy sur un galet de l'adc. Ca leur fait un apport en glucides permanent, et pérène car ça ne pourrit pas, tip top comme trouvaille ! Il y a toujours une dizaine d'ouvrière dessus. Je ne sais pas combien il y a d'ouvrières en tout. Peut-être 800, peut-être 1000, peut-être même plus... Le nombre de nymphes et de larves est hallucinant, 8 salles sont nécessaire à leur stockage.










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Formica groupe rufibarbis

J'avais repéré plusieurs nids au printemps, à 5min de vélo de chez moi, et dans une ville à 15min de voiture. Malheureusement je travaillais pendant la periode d'essaimage des Formica. En consolation j'ai pu suivre les essaimages de Formica gagates car il y avait des nids pas loin du boulot. Je prennais ma pause clope vers 11h, heure à laquelle les sexués s'envolaient... Magnifique. Du côté des F.rufibarbis rien à signaler. Snif...
Oh joie, en Juillet je recoit une fondation de Formica gr. rufibarbis ! (merci à l'expediteur ) La colonie est composée de 3 reines et de quelques ouvrières. Pourquoi cette notation "gr." ? L'identification de ces fourmis n'est pas aisée, comme sebastien me l'avais déjà suggéré, ainsi qu'un autre membre, il y a probablement un groupe d'espèce qu'on associe à F.rufibarbis. Je vais envoyer prochainement quelques ouvrières de ma colo pour identification, histoire de savoir de quelle espèce précise il s'agit. Je vous tiendrais au courant du résultat, et je changerais le nom de l'espèce en fonction.
La colonie emménage dans un nouveau tube avec une toute petite adc. J'observe quelque fois un groupe d'ouvrière avec une reine à l'exterieur du tube. La première fois je me suis demandé s'il ne s'agissait pas d'une reine surnuméraire. Mais la reine réintègre très vite le tube, et aucune aggressivité n'est observable. Les reines s'entendent très bien entre elles, je m'attendais à plus de compétition. J'ai eu quelques morts que je n'ai pas réussi à expliquer: pas d'acariens. Je les ai fais déménager dans un nouveau complexe: une grande adc pour se dégourdir les pattes, et deux tubes l'un à côté de l'autre (pour voir si la colonie voulait fissionner). Tout va bien depuis, un seul tube leur suffit donc pas de fission. Et un homme heureux Actuellement la colonie comporte trois gynes une trentaine d'ouvrières, une petite dizaine de cocons, quelques larves et oeufs. Le couvain est pas très important, elles y vont doucement.









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Messor capitatus

Le 14 juin, je reçois en main propre une petite colonie de Messor capitatus. La reserve d'eau était à sec, les graines pourrissaient dans le tube, mais la gyne était en bonne santé. La personne qui m'a donné cette fondation est un aventurier, un coureur de fourmis amateur d'expeditions au grand air, diurnes ou noctrurnes ! Du coup il se retrouve souvent avec beaucoup de gynes sur les bras, et moi je me suis retrouvé avec une colonie sans l'avoir vu venir ! Merci kagoo J'ai adjoint au tube une adc en plastique. Puis j'en ai mis une plus grande, avec un fond de mortier blanc + sable car les ouvrières galeraient vraiment sur le plastoc. La population augmentait doucement, jusqu'au jour où j'ai mis un cordon chauffant sous le tube. Je me retrouve maintenant avec un beau tas de nymphes. Même plus assez de place pour stocker des graines dans le tube. Hier j'ai pris la décision de les déménager dans leur nouveau nid en mortier moulé. J'attends un babay-boom d'ici une semaine. Pour l'instant la colonie compte environ 50 ouvrières, et le même nombre de nymphes. Apparement il s'agissait d'une vague car il ne reste plus beaucoup de larves. Il y a une petite grappe d'oeufs, difficile à estimer, 30 au moins d'après une photo.








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Camponotus aethiops

Lors d'une sortie à toulouse avec deux membres, je trouve sous une pierre une gyne ainsi que ses trois premières ouvrières. Le couvain est constitué de 2 ou 3 petites larves, pas bien folichon. Il s'agit d'une gyne de 2007. Mise en tube de la fondation. Je leur ai donné une grande adc, avec écorce, branche, cailloux, brins d'herbes, histoire qu'elles puissent cavaler. La nourriture de prédilection pour cette colo sont les liquides sucrés. Pas étonnant, dans la nature c'est une espèce qui se nourrit essentiellement de miellat de pucerons. Comme pour toutes mes colonies, le cordon chauffant a bien acceléré le developpement. Camponotus aethiops est une espèce thermophile tout comme mes trois autres colonies. C'est pas pour rien qu'on les trouve (en partie) dans le sud. Beaucoup d'ouvrières sont nées récemment, il reste encore 4 ou 5 cocons. Une nouvelle vague se prépare avec les larves qui commencent grossissent à vue d'oeil (façon de parler ). Pas mal d'oeufs. J'estime le nombre d'ouvrières à une trentaine, et déjà des médias Peu d'activité, il y a souvent une ouvrière sur le candy mais à part ça, pas grand monde dehors. Je songe à les faire emménager dans un nid, mais celui que je viens de finir était plutôt destiné aux Formica... Pour l'instant les deux colos restent en tube, y'a encore de la marge.








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Pheidole pallidula

En revenant d'une soirée, je trouve beaucoup de monde dans l'adc. Deux jours sans insectes et elles ne tiennent plus en place. Il y a une colonne d'ouvrières qui part vers le coin inférieur droit. Mauvais préssentiment, les colonnes ne me disent rien qui vaille... Et en effet, les ouvrières ont aggrandit une faille sous le vitrage de l'adc qui leur permet de passer. Heureusement peu d'ouvrières se sont fait la malle, une dizaine je dirais, quinze tout au plus. Je prend la cartouche de siliconne special aquarium et je couvre la partie exterieure du trou. L'avantage avec ce siliconne c'est qu'il est innofensif pour la faune, en séchant il ne libère que de l'acide acétique, c'est à dire du vinaigre ! Pour les intrépides, je les récupererai demain, en attendant: dodo.
Le lendemain j'ai eu la surprise de trouver une ouvrière qui bataillait pour rentrer au nid. C'était trop fendard: l'ouvrière avait 4 fers en l'air et essayait tant bien que mal de passer son corps dans le trou avec ses deux pattes avant. Par contre je rigolai beaucoup moins quand elle y arriva. Et mes zygomatiques se paralysèrent complètement lorsque j'en vis d'autres entrer et sortir. Quelles coquines celles-là ! Je rajoute donc une bonne tartine de silicone au-dessus...
Je leur ai donné une grosse sauterelle verte pour calmer leur appétit. Ainsi qu'un bout de jambon, quelques croquettes subtilisées à grominet, et du liquide protéiné (eau+lait+gélatine+oeuf+miel).
Je me demande si c'est viable de détenir une grosse colonie de Pheidole pallidula... En fait mon principal problème c'est la nourriture. En deux jours elles sont déjà affamées, c'est pour ça qu'elle sortent. Comment ferais-je quand je devrais m'absenter plus longtemps ? Si vous avez des conseils sur des aliments protéinés qui ne pourrissent pas, n'hésitez pas: Q/R.

Voici une photo de mon installation complète (de gche à dte: Pheidole, Messor, Camponotus et Formica), puis un avant-après de la colonie:











Formica gr. rufibarbis

RAS, la colonie se porte bien. Elles ont eu droit au même liquide que les Pheidole et un petit bout de jambon, elles présentent toutes de belles physogastries. Sauf les gynes qui garde la ligne, comme d'hab. Sinon le couvain n'est pas très important j'espère qu'elles vont pondre un joli tas d'oeufs car pour l'instant c'est au compte-goutte



Messor capitatus

Ca fait la sixième ouvrière qui meurt depuis le déménagement. Ca commence à faire beaucoup. Peut-etre est-ce du à un manque d'humidité ? Dans le doute j'ai mis un peu d'eau dans le reservoir intégré du nid. Solution qui s'averait gagnante car le lendemain les 3/4 de la colonie se trouvait dans une salle toute proche du reservoir. Je vais continuer à le remplir, en esperant que le système capillaire s'amorce (je l'avais déjà testé et ça humidifiait bien). Dans la journée tout la colonie avait emménagé dans la salle proche du reservoir. Plus de décès à signaler, j'espère que tout est rentré dans l'ordre. Affaire à suivre. A part ça j'ai eu trois naissance hier. Voici une photo du nid: actuellement tout le monde se trouve dans la salle en haut à gauche, seules les graines sont restées en place:




Camponotus aethiops

Il y a eu des naissances, et des nouveaux cocons ont été tissés pendant la nuit. Pas mal d'ouvrière sont de sorties, j'en compte 9 à l'instant ou j'écris ces lignes. D'habitude elles sont moins nombreuses. En fait il y en a un paquet devant le tube, je pense que c'est du au manque de place. Le tube commence à devenir étroit... Faut que je me décide pour la mise en nid, car j'en ai un de libre mais il était déstiné à la base pour les Formica.


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Camponotus aethiops

Les voilà en nid ! Comme le nombre d'ouvrières ne cessait de croitre, et que le tube ne contenait plus toutes les ouvrières, j'ai décidé de les faire emménager dans un nid en bc (plus d'infos ici ). Deux heures après avoir déposé le tube dans l'adc du nouveau nid, quelques ouvrières ont commencé à visité le nid. J'ai du m'absenter plusieurs heures et à mon retour la colonie avait débuté le déménagement. J'ai vu quelques cocons se faire trimbaler, et surtout la reine mère en chair et en chitine Par contre ce fut partiel, et une dizaine d'ouvrières continuèrent à squatter le tube. Il y eut même machine arrière quand un peu de couvain et la reine revinrent au tube. Aujourd'hui à mon reveil, la colonie avait déménagé pour de bon. Elles ont eu droit à une petite sauterelle de bienvenue. La méthode de chasse est bien différente des Pheidole: une ouvrière trouve la proie, elle la jauge, puis elle lui inocule de l'acide avant de lui détacher les pattes. Pas de recrutement observé. J'attends de voir ce que ça donnera quand elles seront plus nombreuses car il y a peu d'ouvrières dans l'adc contrairement à mes Pheidole.










Pheidole pallidula

Pas d'évasion depuis le précédent incident. Niveau higyène du nid ça s'améliore, les deux salles dépotoires ont été vidées, la majeure partie des déchets est dans l'adc, et agencée en quatre tas le long des parois. En ce qui concerne le jambon prémaché par les ouvrières, il a été consommé intégralement car il n'en reste plus rien. Tout se passe donc bien pour cette colonie, aucun problème à signaler. ... Ca fait bizzare de dire ça ! Je suis pas habitué à ce qu'elle restent tranquille, c'est pour ça Je leur ai donné une grosse sauterelle marron, congelée. Réaction immédiate comme d'hab, beaucoup de recrutement et déplacement de la proie vers le nid. Mais l'entrée du nid est trop petite en général donc elles la consomment dans le tunnel de liaison. Ce n'est pas un mal au fond, ça évite d'avoir trop de déchets dans le nid.




Messor capitatus

La récolte de graines bat sont plein, la fabrication de pain aussi. J'ai plusieurs naissances chaque jour, ce qui fait plaisir après les quelques décès suite au déménagement. Je suis vraiment content de voir que tout est rentré dans l'ordre ! Elles sont peut-être moins prolifiques que Pheidole mais au moins elles ne me causent pas trop de soucis, et elles sont moins exigentes niveau nourriture. Et ça fugain le sait bien, comme il le dit si bien dans Sa chanson "elle vit d'graines pures, et d'eau fraîcheuuu, Messooooor" Elles ont fait un gros tas de graines sous le cordon chauffant, et ont posé les nymphes dessus ( sur la photo ça donne l'impression qu'il y a des nymphes du sol au plafond! ). Une petite sauterelle pour elle aussi, qui a été ramenée au nid.




Formica gr. rufibarbis

Le calme plat: les cocons cocoonent et les larves larvouillent. Chez les ouvrières c'est la glandouille. C'est compréhensible au vu du faible couvain, il y a peu de larves à nourir. Sinon elles ont de belles physogastries, même les gynes. Leurs bidons est joliment rond, mais pas au point de se décoller les tergites. J'attends avec impatience de voir éclore quelques cocons, histoire que le nombre d'ouvrières augmente un peu. Vous l'aurez compris ce matin c'était sauterelle party, elles ont eut leur tour également. La technique est très similaire à C.aethiops. Une ouvrière= une proie. Dépôt d'acide formique puis détachage des membres.



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Messor capitatus

Les décès ont repris de plus belle Je pensais que les effets du silicone meurtrier s'était estompés mais pas du tout. J'ai eu un coup de stress en regardant pas mal d'ouvrières se tenir bizzarement dans le nid. Midi quand je m'en apperçois, je décides de construire un nid en urgence avec ce que j'ai sous la main. Le soucis est que je suis préssé par le temps car je dois partir de chez moi sur les coups de 16h. J'ai pris un verre de cadre, j'ai coupé un bout de bc au dimension. Il ne me restait que du BC assez fin donc impossibilité de faire des mèches dessous. J'ai donc opté pour un reservoir au dessus du nid. Je creuse le reservoir, puis je creuse les salles avec une scie cloche pour gagner du temps. Je mets une couche de blindage rapidos, et je fais les galeries. Ensuite je creuse en tunel en vue d'une future adc mais comme j'ai pas le temps de faire un coffrage en verre pour l'instant j'ai adjoint une adc en plastoc. Ensuite je dilue du silicone que j'applique sur 4 des 5 faces du reservoir, en laissant la face qui donne sur les salles. J'ai claqué les reste de silicone dilué sur la face inférieure du nid. Voila j'ai finis à 15h, je vais laisser sécher et à mon retour demain je n'aurais plus qu'à les faire déménager.
Je suis bien content d'avoir finit à temps car vu la soirée qui se prépare, je risque d'être bon à rien demain.




RAS pour les autres colonies, rien à signaler.

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Messor capitatus

Les décès se sont calmés, mais tant que je ne les aurais pas changé de nid, le silicone meutrier continuera de faire des victimes. Le blindage et le vernis du reservoir du nouveau nid ont seché pendant 48h, et là je viens de poser définitivement la vitre avec un cordon de silicone spécial aquarium. Je lancerai le déménagement demain, mais pour l'instant je me demande comment je vais faire. Chaque jour de plus passé dans ce nid affaiblit la colonie, c'est pourquoi je ne veux pas d'un déménagement passif qui pourrait durer plusieurs jours. Je pense que je vais décoller la vitre avec un cutter, et que je les transvaserais une à une au pinceau. Pour éviter que je me retrouve avec des fourmis partout je mettrait le nid dans un bac talqué.
A part ça la quasi totalité des graines que j'ai mis dans l'adc ont été stockées dans le nid, d'ailleurs ce n'est plus un nid mais une boulangerie ! Il y a au moins 15 ouvrières qui s'occupent à temps plein de la fabrication du pain. Je continue à avoir des naissances chaque jour. Je leur ai donné un criquet qui a été ramené direct au nid.




Camponotus aethiops

La colonie va très bien, elle est installée sous le cordon chauffant dans la zone humide. Il y a une douzaine de cocons, ainsi que des larves (difficile à estimer) et un beau tas d'oeufs. Depuis qu'elles ont déménagées dans leur palace, le nombre d'ouvrières dans l'adc a bien baissé. Pour une raison simple, c'est qu'avant elle n'avaient pas le choix: le tube était trop petit pour contenir toutes les ouvrières !
J'ai vu une trophallaxie entre deux minors, c'est assez marrant à regarder. La receveuse tambourinait avec ses antennes et ses deux pattes avant sur la tête de la donneuse, avant et pendant l'échange. A la fin, la receveuse gardait les mandibules bien écartées pour se nettoyer les palpes avec ses deux pattes avant. Ce qui est bien chez Camponotus c'est que toutes les observations qu'on peut faire sont facilitées par leur grande taille.
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Formica gr. rufibarbis

Ma colonie est grande consommatrice de liquide protéiné et sucré. Ca m'étonne, moi qui pensais qu'elles étaient surtout prédatrices. C'est plutôt une bonne nouvelle car c'est assez pratique à donner comme nourriture. Je verrais bien comment elles réagissent face à de bonnes mouches bien grasses. En effet tous les asticots de la boîte se sont changé en pupe, j'attends maintenant l'ultime métamorphose.



Pheidole pallidula

Aujourd'hui j'ai bien accomplit mon travail de protecteur de la colonie, j'ai fais déguerpir l'unique prédateur de la colonie, c'est à dire... une petite araignée Au début elle avait fait sa toile entre l'adc et le mur de la chambre, y'avait no soucis pour les fourmis. Je l'ai donc laissé tranquille, comme j'ai l'habitude de le faire avec les êtres vivants qui ne me cause pas de préjudice. Mais aujourd'hui en y regardant de plus près, j'ai vu qu'une ouvrière Pheidole lui avait servi de casse-croûte ! La coquine avait tissé un fil en haut de l'abreuvoir que j'ai mis dans leur adc. J'ai détruit la toile et l'araignée s'est fait la malle dans le couloir. Je leur ai donné une petite sautrerelle marron, y'avait pas trop de monde dans l'adc. Le nombre de nymphe est ahurissant, je ferais des photos demain.

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Messor capitatus

Au précédent épisode, j'attendais la fin du séchage du nouveau nid avant d'intervenir. Chose faite, j'ai procédé au déménagement ce matin. J'ai commencé par enlever les ouvrières présentes dans l'adc avec un pinceau. Puis j'ai incisé le silicone de la vitre et hop, j'ai rapidement mis le nid au-dessus de l'adc. Pas mal d'ouvrières sont restées accorchées au nid, je les ai "balayé" avec le pinceau. Le temps de manger puis d'aller travailler, et elles avaient emménagé. Je pense que j'ai estropié deux ouvrières pendant l'opération mais rien de grave. Par contre je crains le pire pour les naissances: deux nouvelles-nées n'arrivent pas à dépliées leur pattes complètement, et les antennes sont toutes entortillées... J'ai jamais eu ça auparavant, il est évident que ce maudit silicone est encore en cause. J'ai eu des décès parmi les ouvrières, maintenant c'est le tour des nymphes Reste à ésperer que le beau tas de nymphes colorées ne connaitra pas le même sort. La population s'élève à 100 ouvrières environ, 30 nymphes, et peu de larves/oeufs.



Pheidole pallidula

Quatre pupes de mouches en repas aujourd'hui, très appréciées. Je pense que je vais garder des pupes congelées à leur donner. Sinon j'ai fais une estimation très vague du nombre de nymphes. Je n'ai pris en compte que les salles où il y avait des nymphes jusqu'au plafond, ensuite j'ai évalué le volume en centimètre cube. Pour finir j'ai utilisé une valeur de référence par volume ( x nymphes par cc). Il y en aurait environ 500 En photo, deux salles de couvain parmi d'autres.






Camponotus aethiops

La colonie se porte bien dans son nid tout neuf. Assez peu d'activité globalement, un petit rythme tranquilou. Par contre avec leur manie de marcher au plafond tout le temps, elle ont mis des particules sur la vitre ce qui rend les photos pas très belles. D'autant plus que les ouvrières sont très compactes entre elles, ce qui ne facilite pas les photos. Vous l'aurez compris, leur tirer le portrait n'est pas un mince affaire.

Formica gr. rufibarbis

Deux naissances ! Les autres cocons foncent de jour en jour. Deux ou trois ouvrières squattent le tube d'à côté, mais la colonie ne s'y installe pas, elle préfère rester unie. J'ai déposé une pupe de mouche mais elle n'a pas sucité beaucoup d'intêret. Par contre elles ont repris une belle goutte de liquide protéiné sucré.






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Camponotus aethiops

Une vraie poule pondeuse cette gyne. Difficile de compter les oeufs, y'en a de plus en plus malgré les éclosions de larves. A présent il y a un tas dans la salle sèche (1ère photo), et un grand tas dans la salle royale (2ème). La nymphe de mouche a finit par les intéresser, une fois que je l'ai extirpé de sa pupe. Tout comme Messor et Formica d'ailleurs.








Pheidole pallidula

Tentative d'évasion à l'ancienne, avec la fameuse technique du tunnel, sous la vitre. Cependant au bout de 3mm elle perdirent espoir face à un obstacle de taille: le silicone. ... Vous y avez cru ? Hé non les Pheidole ne perdent jamais espoir, elles continuent de s'acherner à l'heure qu'il est. Malgré un soldat venu en renfort, elle n'ont pas réussit à faire avancer le chantier. Et ce matin, aucun changement à part deux minuscule boulettes. Je me demande pourquoi elles cherchent à creuser alors qu'il reste encore pas mal de place. Je vais quand même surveiller (juste du coin de l'oeil... faut pas qu'elles sentent que j'ai la frousse )





Messor capitatus

Bienvenue à la boulangerie de mes Messor. Beaucoup de monde s'emploie à la mastication de graines, il n'y a que ça à faire puisque la récolte est faite et qu'il y a peu de larves. Sinon la reine est positionnée à l'entrée du nid, elle prend des vacances. Etonnant... la montée des prix des graines n'a pas l'air de l'affoler Sinon le tas de nymphes est de plus en plus foncé, vivement le baby-boom.







Formica gr. rufibarbis

L'expediteur de la colo m'a donné quelques précisions sur cette colonie. Il navigue entre le sud et le nord-est de la france, et c'est lors d'une promenade là-haut qu'il les a trouvées. D'après lui la colonie comptait un peu plus d'ouvrières mais malheureusement il n'a pas pu toutes les prendre. Bien dommage. Faut que je trouve quelqu'un qui pourrait me les identifier...
Je vais commencer à leur confectionner un nouveau nid. Un classique en bc comme pour mes Pheidole et Camponotus. Je ferais des nids plus classes à partir de l'année prochaine, quand elles seront plus nombreuses. A part ça rien de neuf, il ne se passe pas grand-chose dans une fondation à l'échelle d'une journée.

[skan]

Bonjour à tous

Nouvelles générales: commes elles ont eut beaucoup de succès, j'ai congelé toutes les pupes de mouches. C'est un bon complément aux sauterelles et petits criquets que je donne par ailleurs. Petite info, je m'absente pendant une semaine donc le blog ne sera pas mis a jour pendant cette periode. Ca nous fera peut-être de belles surprises au retour Du coup je vais gaver mes colonies avant mon départ et remplir les reservoirs d'eau pour qu'elles ne manquent de rien.


Formica gr. rufibarbis

Deux ouvrières de plus. Quelques oeufs commencent à éclore, donnant de jolies petites larves cannelées. Le temps de developpement du couvain chez Formica est un des plus rapide que je connaisse. Cependant je ne constate pas un developpement fulgurant de la colonie. Il est plus judicieux de ma part d'attendre quelques semaines voir l'année prochaine avant de me prononcer sur le sujet, car le transport a sûrement désorienté la fondation.






Messor capitatus

Autopsie d'une morte, j'ai étudié un média décédé suite à l'empoisonnement au silicone. On peut voir au niveau des pattes et des antennes des incurvations en arc, on le voit assez bien sur la photo. Ca ressemble aux déformations de type varus/valgus qu'on peut observer sur les membres des enfants atteints de rachitisme. La survenue de ces torsions est similaire puisqu'elles apparaissent pendant le developpement ! Cependant le parrallèle s'arrête là, puisque dans le cas de l'homme la maladie est d'oirigine alimentaire (carence). Enfin bon ça m'intrigue tout ça, quand j'aurais plus de temps je fouinerais sur les conséquences de certaines substances toxiques sur le developpement du squelettes/exosquelette. Revenons à nos Messor: la gyne bouge assez souvent, et reste souvent dans le couloir. Je pense que le nid est un peu trop humide à son goût, ça tombe bien je vais bientôt lui en construire un.







Pheidole pallidula

C'est une "nymphes-estation" ! ... N'ymphestation... Infestation de nymphes quoi ! Oui bon ça va... je sais qu'il est pourrit mon jeu de mot Si vous croyez que c'est facile tous les jours. Et puis aux dernières nouvelles c'est mon blog, alors j'écris des jeux de mots pourris si je veux, et toc Donc je disais ( ) des nymphes, toujours des nymphes... Je pense qu'à mon retour dans une semaine la population aura pris un peu d'envergure. J'ai l'impression que les ouvrières se sont un peu découragées pour le tunnel sous la vitre, le silicone est trop coriace pour elles ! Encore une victoire de canard . Elles ont eu droit à une énorme sauterelle verte, et des pupes de mouches. Ma seule crainte pendant mon absence est qu'elles manquent de nourriture et s'échappent du nid. Je mettrais plusieurs sauterelles dans l'adc à mon départ demain matin en espérant que ça suffise.





Camponotus aethiops

Rien de neuf chez les Campos, comme pour les Formica une nouvelles fournée de larves fait son apaprition. Pas de naissances depuis quelques temps dans cette colonie, ça me manque de voir des nouvelles-nées et leur façon maladroite de se tenir sur leurs longues pattes. Ah oui et j'oubliais, avec un peu de retard, la photo tant attendue par Monseigneur Jean-Luc De La Marrou






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Amicalement
skan

[skan]

Je suis de retour aujourd'hui. La semaine passée au bord de la méditérannée m'a permit d'entrevoir des Messor barbarus au camping, et des Camponotus diverses au gouffre de l'oeil doux. J'ai pas eu le temps d'observer les fourmis, y'a un moment pour tout et les vacances sont toujours trop courtes ! Je suis donc revenu hier soir, avec un beau bronzage et une fracture au pied (la prochaine fois pas de beach soccer ) et à ma grande surprise aucune catastrophe ! Voici l'état de mes colonies point par point:


Camponotus aethiops

Toujours autant de cocons, toujours autant d'oeufs mais beaucoup plus de larves ! J'ai augmenté leur ration protéique en conséquence. Pas de changement flagrant dans la colonie si ce n'est cette éclosion d'oeufs.





Pheidole pallidula

Aucune évasion, un miracle ! Le silicone ne bouge pas, le mortier non plus. Le talc tient sans problème. Niveau population je ne saurais pas dire s'il y a beaucoup de changement. A vrai dire j'ai très peu de temps pour observer mes fourmis, je vais pas tarder à partir en soirée là. Quand la porte a claqué les ouvrières ont paniqué et là j'avoue que j'ai été étonné par le nombre de fourmis... Quand la colonie est calme, on estime difficilement la population car les ouvrières forment des amas compacts. J'en dirais plus à la pochaine maj. L'autre observation que j'ai pu faire c'est que les ouvrières me paraissent plus sombres qu'avant, c'est surement du au manque de lumière...





Messor capitatus

J'ai l'impression que la colonie stagne un peu. Vivement que je confectionne leur nouveau nid. Le reservoir est sec, je vais le remplir avant de partir ce soir.


Formica gr. rufibarbis

Quand je suis arrivé il y avait une reine et des ouvrières dans l'autre tube, mais depuis tout le monde est rentré dans le premier tube à part deux ou trois ouvrières. Etonnant, et c'est pas la première fois qu'elles me le font en plus. Sinon il y a pas mal de cocons, enfin c'est relatif pour cette colonie qui évole doucement.



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[skan]

Camponotus aethiops

En regardant le couvain de cette espèce et plus précisement les larves, je me suis fait une reflexion. Je n'avais jamais remarqué à quel point les larves étaient poilues ! Chez les insectes les fonctions du poils sont méconnues, mais elles sont très nombreuses (goût, régulation, sensibilité, protection, etc...). En l'occurence je me demande quel rôle ils revêtent ? Dans la colo le nombre de cocons se porte à 21. Tout à l'heure la reine s'était collé deux oeufs sur le thorax, une ouvrière a du s'en rendre compte car ils ne sont plus là maintenant.






Pheidole pallidula

Beaucoup d'ouvrières montent sur abreuvoir vide. Elles forment un véritable circuit autour de l'abreuvoir dans sa partie haute. Marrant à voir mais totalement inutile comme pérégrination ! Difficile de le re-remplir tant qu'il y aura autant de monde dessus. Il y a eu pas mal de naissances, même s'il reste encore deux salles bondées de nymphes. Sinon j'ai trouvé pas mal d'ouvrière dehors. Je ne sais pas s'il s'agit d'ouvrières appartenant à la colonie ou non, car je ne vois aucun trace d'évasion. Au repas: bout de salami, sauterelle verte et pupes.






Messor capitatus

Plus de nymphes, le couvain se constitue uniquement de larves de toutes tailles et d'oeufs. La reine et sa cour se réfugie dans le tunnel du nid à la moindre vibration, mais elle n'y reste pas longtemps.

Formica gr. rufibarbis

Un atelier de fabrique de cocons a vu le jour, les larves sont mêlées à un amas de bouts de cotons arrachés à la cloison. Je compte environ 16 cocons, et quelques oeufs et larves. La colonie se porte très bien, ça fait du bien de voir un joli couvain. Les liquides sucrés sont très appréciés pour cette espèce, les criquets ne remportent que peu de succès.






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Camponotus aethiops

J'ai eu 5 naissances en l'espace de deux jours, il y a encore deux ou trois cocons bien noirs. Sinon il reste toujours des cocons, larves et oeufs en nombre conséquent. Elles se sont déléctées d'eau+lait+sucre, et les majors servent maintenant de reservoir à liquide sucré. La colonie se trouve complètement sous le cordon chauffant, sauf un groupe d'ouvrières qui passe leur temps à ne rien faire. Sinon tout le couvain est chauffé, la nuance est la position pas rapport à la vitre. Les cocons sont agencés en tas qui les rapprochent de la vitre, alors que les oeufs et les larves sont "couvées" par les ouvrières.






Pheidole pallidula

Alors par où commencer. Tout d'abord la population, qui a bel et bien explosé, en même temps que le nombre de nymphes décroit. Logique, me direz-vous Mais c'est vrai que le nombre d'ouvrières est assez balèze... Pas mal d'ouvrières se rangent les unes à côté des autres le long des parois. L'actu du jour, c'est qu'un groupe d'ouvrière a prit place DANS l'abreuvoir, qui est vide. J'ai pu voir à travers le plastique transparent quelques larves... étonnant. Un nouveau nid s'imposera dès la reveil de la colonie, je ne pensais pas qu'elles le rempliraient aussi vite. J'ai pris une photo de loin, mais le fait que les ouvrières se tassent ainsi, ça ne rend pas bien compte de la densité des fourmis. Sinon elles ont mangé plusieurs criquets, une sauterelle verte énorme et des pupes de mouches. Un peu de liquide sucré, mais secondaire.




Messor capitatus

La colonie a repris son envol après les déboires de l'ancien nid. Des larves, des oeufs, des nymphes et même plusieurs naissances. Va falloir que je leur remette des graines, elles mangent bien les coquines. La reine a gardé l'habitude de se réfugier dans la liaison "nid-adc" quand quelqu'un marche un peu trop lourdement devant le nid.




Formica gr. rufibarbis

Il y a environ 25 cocons, par contre c'est difficile d'estimer le nombre de larves ou d'oeufs car elles sont constamment dessus. A présent le second tube leur sert de salle à manger, c'est là qu'elles rapatrient les mouches et pattes de criquets.





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