Elrou
Saturday 26 August 2006 à 15:04
LA xerophilie est la résistance à la sécheresse
La thermophilie aux fortes chaleurs.
Evidemment les adaptations qui permettent l'une permettent souvent l'autre => "xerothermophilie"
Chez les insectes, d'un point de vue général la xerophilie est permise par un appareil excréteur légèrement modifié (pour ceux qui connaissent les tubes de malpighi sont recourbés et permettent une forte réabsorption d'eau, l'excrétion est donc moins importante ce qui limite les pertes en eau), la cuticule est également généralement épaisse et riche en cirre hydrofuge. Enfin, chez certaines espèces les soies, en nombre important permettent le maintient à la surface des téguments d'une "couche d'air limite" qui ralentie également les pertes d'eau. (cette couche atteint une hygrométrie supérieur à la secheresse ambiante et diminue donc la différence d'humidité intérieur / extérieur chez l'insecte).
La thermophilie est due à plusieurs mécanismes adaptatifs : présence de soies, là encore, de couleur claire et réflechissante ce qui diminue l'influence des rayons lumineux (certaines fourmis des déserts sont étonament velues
), pattes longues qui éloignent le corps de la surface du sol, ecologie adaptée aux horraires jours / nuit (période d'activité journalière et annuelles, présence d'une diapause estivale etc ...)...
Ces listes sont loin d'être exhaustives
Chez les espèces xerothermophiles on retrouve à chaque fois quelques une de ces adaptations, parfois toutes. On retrouve beaucoup de ces caractères chez les espèces méditerranéennes (Cataglyphis avec leurs longues pattes, certains camponotus avec leurs soies abdominales (?) et il me semble bien, de mémoire, que le système excréteur chez messor est de type xerophile mais faudrait vérifier)
tiens peut être des termes à rajouter au
glossier glossaire, non ?