Bon et bien le salut à tous ! Un petit bous de temps que je ne suis pas passé par ici, pas beaucoup plus actif ailleur qu'ici...
Bref, je continue à surveiller très régulièrement l'évolution de toute la myrmecophaune de l'endroit qui fait l'objet de ce sujet.
Voici en quelques mots un résumé des observations que j'ai put faire pendant ces quelques semaines.
A force j'ai put déterminer des zones d'influences, dans ces zones l'une ou l'autre espèce apparait comme dominante au niveau des observations.
zone 1 La première zone sur le versent ouest, celle qui est aussi la plus basse en terme d'altitude (de 350 à 400 mètre) est principalement habitée par des
Lasius cf emarginatus, il s'agit d'une zone relativement bien ensoleillée, avec une végétation constituée d'arbuste et de chênes, le sol est un humus végétale noiratre peu profond recouvrant des rocailles dont certaines affleures à la surface. On y croise aussi quelques
Camponotus cf ligniperdus, mais je n'ai jamais trouvé de nid de cette espèce dans cette zone, ainsi que des ouvrières
Formica sp de couleur noire dont les nids sont souvent creusés entre l'écorce et le bois pourris de vieilles souches d'arbres, et quelques fois sous les pierres. On y croise aussi mais plus rarement des ouvrières
Myrmica sp d'un beau rouge, un seul nid de cette espèce a été trouvé sous une pierre.
Zone 2 Lorsque l'on monte un peu plus haut, à partir de 400 mètre d'altitude, toujours sur le versent ouest, là où la végétation commence à passer des chênes aux résineux, on entre dans une zone où dominent des
Formica du groupe
rufa, on peut en déterminer la frontière comme l'endroit où j'ai observé la destruction par ces dernières d'une jeune colonie
Lasius cf emarginatus. dans toute cette zone la densité d'ouvrières fourrageuses est très importantes, et on y croise plusieurs colones menant aux nids. PLus aucune
Lasius n'est observée, par contre les ouvrières
Formica sp noires sont toujours très présentes ainsi que leurs nids. On ne croise plus non plus d'ouvrières
Camponotus sauf sous forme de proie morte dans les colones
Formica groupe rufa. Il est assez intéressant de noter ici que les
Formica sp noires sont très intrépides n'hésitant pas à fourrager à proximité des colones, évitant les autres ouvrières très facilement, leurs nids sont très discrets et, je ne sais comment, passent inapercus vis à vis des ouvrières
Formica groupe rufa. Le sol est maintenant composé d'une terre rougeatre très sableuse avec beaucoup de pierres.
Zone 3 Lorsque l'on se dirige vers le flanc sud, toujours à la même altitude, nous entrons dans une troisième zone où les ouvrières
Formica groupe rufa se font de plus en plus rare au profit des
Camponotus cf ligniperdus dont j'ai put identifier clairement plusieurs nids. Tous sont creusés dans la terre sableuses et rougeatre qu'on retrouve encore ici, généralement entre les racines d'un arbre, profitant toujours d'une très bonne exposition au soleil. En journée les ouvrières fourrageuses sont rares, généralement de tailles minor ou média, mais lorsque le soleil sesse d'éclairer directement la zone on croise de plus en plus d'ouvrières et beaucoup de major. Les nids sont parfois très proches les uns des autres, moins d'un mètre les séparant et ne comportant qu'une entrée visible bien gardée par plusieurs ouvrière dont seul la tête est visible. J'ai put vérifier qu'il s'agit bien de nid différents en prélevant une ouvrières dans l'un et la présentant à l'entrée d'un autre, l'ouvrière est alors repoussé sans ménagement. On y croise aussi beaucoup de ces
Formica sp noires, qui ici nichent principalement sous les pierres bénéficiants d'une bonne exposition au soleil, l'un de ces nids se trouvait à moins de 30 cm de l'entrée d'un nid
Camponotus. Parfois à la limite de cette zone les
Formica groupe rufa lancent des raids contre les autres espèces. Un combat les mettants en scène avec des
Camponotus a ainsi duré pendant plusieurs jours, les ouvrières
Formica entrainant une à une les ouvrières Camponotus vers une zone située à une quarantaine de centimètre du nid cible, où un groupe d'ouvrière se chargeaient de tuer les
Camponotus, l'activité à l'entrée du nid est forte, un regroupement d'ouvrières major très exitées attaquent tout ce qui bouge dans un rayon de 10 cm autour de l'entrée du nid, et parfois s'éloigne un peu trop... Au bous de 4 jours plus aucune activité, ni
Formica ni
Camponotus sur ce nid maintenant vide, j'ai put observer la même chose mais beaucoup plus violent contre un nid de
Formica sp noire, toujours cette technique de tuer les ouvrières à distance du nid attaqué, mais cette fois ci avec un plus grande nombre d'attaquantes, en l'espace de 4 heures tout le couvain aura été volé (principalement des cocons de sexués mâles) et une bonne centaine d'ouvrières tuées. On trouve de plus en plus souvent,à mesur que l'on se déplace vers l'est des ouvrières
Myrmica sp d'une couleur assez sombre tirant vers le gris brun, nichant exclusivement sous des pierres avec ou sans exposition directe au soleil. Cette zone couvre environs une centaine de mètre de longueur sur ce versent.
Zone 4 Lorsque l'on continue en se déplaçant vers l'est, on entre dans une nouvelle zone où les arbres feuillus font leur réaparition, ici la terre reprend une teinte noire mais reste très sableuses, les
Camponotus se font de plus en plus rare, essentiellement des ouvrières fourrageuses, mais plus aucun nid d'observé. Ici ce sont les Myrmica sp citées plus haut qui dominent dans les observations, bien qu'on croise toujours et encore ces
Formica sp noires. Le couvert des arbres est plus fort et on commence à nouveau à croiser de petites plantes et arbustes.
Zone 5 Toujours en continuant vers l'est, mais toujour en restant sur le versent Sud, nous quittons le couverts des arbres, le biotopes change alors du tout au tout, le sol devient tourbeux, on croise des ronces et des mûres (miam vivement le mois de juillet, une motivation supplémentaire à monter la haut
), ainsi que des petits arbustes en fleurs que viennent butiner abeilles et frelons, et le sol se recouvre d'herbes. Ici nous commençont à croiser des colones de
Formica sanguinea, parfois on les remarque de retour d'un raid, chargées de cocons ou d'ouvrières
Serviformica en position nymphale, d'autre fois simplement de retour de chasse. J'ai put en ressencer plusieurs nids, dont les deux plus visibles sont situés dans une souche d'arbre où elles ont amassé plein de petits débris végétaux pour combler l'espace entre l'écorce qui se décolle et le tronc. On trouve aussi, nichant en terrain découvert ou sous des pierres en plein soleil des
Tetramorium sp ainsi que des
Lasius sp et des
Myrmica sp plus petites et plus rougeâtres que celles que nous découvrions dans la zone précédente. A une seule et unique reprise j'ai trouvé dans cette zone une ouvrière major
Camponotus sp de couleur noire
Zone 6 Nous entrons ensuite dans une prairie, altitude de 450 mètres, où dominent sans partage les
Lasius sp et les criquets de toutes sortes.
Zone 7 Lorsque l'on comence à remonter sur le versent est, et que nous nous rapprochons d'une deuxieme zone forrestiere et que le massif recomence à monter, nous entrons à nouveau dans une zone d'influence
Formica groupe rufa, on ne retrouve plus aucune autre espèce que celle ci, les colones sont très impressionantes ainsi que les nids qu'on y retrouve.
Zone 8 Retournons maintenant à la première zone, et au lieu de bifurquer en montant vers le sud pour entrer dans la deuxieme zone, continuons vers le nord, ici nous entrons dans une forêt dont le couvert est très épais, ici je n'ai observé que des ouvrières
Myrmica sp de couleur rouge, et ces observations n'auront été qu'anecdotiques. Nous arrivons alors dans un milieu dégagé avec les ruines d'un chateau, ici dominent les
Lasius cf emarginatus mais il ne s'agit que d'un îlots avant d'entrer à nouveau dans une zone où l'on croise très peu de fourmis.
Zone 9 Nous arrivons alors sur le versent Nord, ici nous croisons uniquement des colones de
Formica groupe rufa.
Voila en quelques lignes un dessins maintenant plus complet de cette zone que je commence à bien connaître, je continue toujours mes observations, m'y rendant aussi souvent que possible.
Pour la prochaine fois peut être des photos, et un plan pour visualiser ces zones, si je trouve un logiciel du genre "paint" pour vous concocter ça.
En vous remerciant de m'avoir lut, et en m'excusant d'avance pour les très nombreuses fautes d'orthographe et de grammaire.