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Version complète: Plagiolepis
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Plagio
Plagiolepis pygmaea :

Cette espèce de petite taille est très répandue dans le Midi de la France. La population ouvrière varie de quelques centaines d'individus à plusieurs milliers selon l'âge de la colonie. L'espèce est le plus souvent polygyne, le nombre de reines variant habituellement de 5 à 30, mais il peut y en avoir d'avantage (chiffre record: 281). Dans la région toulousaine, P. pygmaea niche essentiellement dans la terre des talus exposés au Sud et à l'Ouest, mais on les retrouve aussi sous des pierres plates, calcaires ou schisteuses. (Extrait de la thèse de L. Passera 1969)

Gynes de 3,4 à 4,5 mm, pourvues d’antennes à 11 articles (Le Masne 1956)
Ouvrières de 1,2 à 2,4 mm (Le Masne 1956)
Mâles de 1,5 à 2mm, pourvus d’antennes à 12 articles (Le Masne 1956)

Les reines de Plagiolepis pygmaea, plongées quotidiennement dans l’acétone, n’inhibent plus la ponte des œufs reproducteurs des ouvrières, ce qui montre l’existence d’une phéromone royale épicuticulaire soluble dans les solvants organiques (Passera 1978).
La compétition pour l’accès à la nourriture (par l’intérmédiraire des échanges trophallactiques avec les ouvrières) se traduit, dans les colonies polygynes pures pygmaea, par une baisse de la fécondité individuelle des reines (Passera 1969).

Plagiolepis pygmaea est une espèce polyandre, c'est-à-dire que les femelles s’accouplent avec plusieurs mâles (en moyenne avec 2,89 mâles [1-6]) (Trontti et al. 2007). La « polyandrie par convenance » semblerait expliquer ce cas particulier chez une espèce hautement polygyne.

Les différentes populations étudiées génétiquement présentent un important taux de consanguinité (Trontti et al. 2005) vraisemblablement du à un relatif isolement des populations (résultant d’une faible dispersion des sexués) et à des accouplements au sein des nids entre apparentés (Trontti et al. 2007).


1 reine accompagnée de 10 ouvrières, dont la physogastrie est ici bien visible


1 reine et 2 ouvrières à la physogastrie bien marquée


Gros plan sur une reine de P. pygmaea


Gynes de P. pygmaea


Mâles autour d'une ouvrière.

Je ferais ici référence aux techniques d’élevage employées durant plus de 20 ans par L. Passera (Passera 1969), spécialiste mondial de Plagiolepis, que j’agrémenterais de mon expérience personnelle le cas échéant.

Le nid d’élevage :

Il est constitué par une boîte en matière plastique de 6 cm de diamètre. Le fond est percé d’un trou de 3 cm de diamètre fermé par une toile en nylon. Au dessous de cette boîte s’en trouve une deuxième semblable contenant une éponge humide assurant grâce aux mailles de la toile nylon une humidité convenable en même temps que l’eau de boisson (l’éponge affleure la toile). Dans la boîte supérieue, autour de la toile, on coule une couronne de platre de Paris large de 1,5 cm assurant un substratum favorable aux fourmis. Un trou grillagé dans la paroi circulaire verticale assure l’aération et évite la condensation. Un leger morceau de verre, planté verticalement et perpendiculairement à la même paroi, crée un angle favorable au thigmotactisme des fourmis et forme un pôle d’attraction pour la colonie. Enfin le couvercle de la boîte est muni d’un disque de verre facilitant les observations.



Température d’élevage :

Après étude du thermopréférendum, la température de 26°,5 +/- 0°,5 a été sélectionnée. Il est important d’éviter les variations trop importantes de température, pouvant entraîner de la condensation dans les nids ainsi la mort de nombreux individus par noyade.

Il convient de faire hiberner les fourmis de novembre à mars entre 8 et 10°C afin de relancer la ponte des reines et obtenir des sexués au printemps (issus de larves hivernantes).

Hygrométrie :

L’éponge humide apporte un taux d’humidité très élevé.

Lumière :

L’obscurité totale est préférable, mais la lumière durant les périodes d’observation ne les dérange pas outre mesure.

Nourriture :

Constituée exclusivement par du miel donné en excès. Je conseille de déposer quelques fines gouttes de miel sur un petit morceau de papier aluminium, afin d’éviter le développement de moisissure dans le nid (enlever le papier aluminium si le miel n’est pas rapidement consommé et mettre une plus petite dose la prochaine fois. Autrement par osmolarité, le miel a tendance a capté l’humidité ambiante et former alors de grosses gouttes d’hydromel dans lequel se noient les fourmis)

Néanmoins d’après Fizban, elles ne rechignent pas devant un grillon (mais attention au pourrissement)

Nombre d’ouvrières :

Afin d’assurer le maintien de la société un minimum de 300 ouvrières est préconisé. La taille maximale de la colonie dépend du volume du nid (au-delà d’une trop forte densité, une mortalité importante est constatée)

Nombre de reines :

Quelques reines suffisent. Le rapport optimal de productivité est estimé à 1 reine pour 300 ouvrières.



Plagiolepis xene :

Parasite inquilin de Plagiolepis pygmaea (Passera 1964)
Gynes de 1,2 à 1,3 mm, gastre à 5 segments (Le Masne 1956)
Mâles de 1,2 mm, aptères, gynécoïdie très accentuée, gastre à 6 segments (Le Masne 1956)
Pas d’ouvrières (Le Masne 1956)
Ponte en juin et émergence des adultes en août, pas de couvain dormant donc (Passera 1964)
Hostilité des ouvrières et non des reines de P. pygmaea (barrière au parasitisme) (Passera 1964).
Pas d’essaimage (Passera 1964).

Plagiolepis xene exerce une action parasitaire sur son hôte P. pygmaea qui se traduit par une forte diminution (de près de 50%) de la fécondité de cette dernière (Passera 1966).
P. xene réduit fortement la production en ouvrière de l’hôte en mangeant ses œufs (oophagie) (Passera 1972).
P. xene influence la distribution des reines de Plagiolepis pygmaea, avec un plus haut niveau de dispersion dans les colonies parasitées. (Passera et al 2001).

Les populations sont généralement par un ou au plus quelques individus, rendant ces populations hautement vulnérable génétiquement (Trontti et al. 2006).

(Afin de les préserver, je ne divulguerais pas sur ce forum l’emplacement des populations parasitées que je connais. Inutile de demander donc.)


Gros plan


2 reines P. xene et 1 ouvrière P. pygmaea


2 reines...


2 mâles et 1 gyne ailée.



Plagiolepis grassei :

Les reines de Plagiolepis grassei inhibent la ponte des ouvrières de P. pygmaea, contrairement aux reines de P. xene (Passera 1967).
Plagiolepis grassei diminue de près de la moitié la ponte de P. pygmaea (Passera 1969).
Les ouvrières de Plagiolepis grassei, malgré une gynécoïdie marquée, sont incapables d’inhiber la ponte des ouvrières de P. pygmaea (Passera 1977).

Il s'agit d'une fourmi parasite social vrai au sens où l'entend Le Masne (1956). Les ouvrières n'existent qu'en petit nombre: 1 à 25. Le nombre de reines varie de 1 à 20 et les sociétés sont très souvent polygynes: il arrive qu'il y ait plus de reines grassei que d'ouvrières de la même espèce. Bien entendu il n'existe pas de sociétés seulement composées de P. grassei; il s'agit d'un parasite social permanent de P. pygmaea; d'ailleurs toutes les tentatives faites pour réaliser des élevages isolés ont échoué. C'est une espèce excessivement rare. (Extrait de la thèse de L. Passera 1969)

Parasite inquilin de Plagiolepis pygmaea. (Le Masne 1956)
Reines de petite taille (2 à 2,4 mm). (Le Masne 1956)
Possède des ouvrières mais en petit nombre (quelques dizaines seulement pour une à dix femelles fécondes) (Le Masne 1956).
Ouvrières produites après les sexués, de 1,7 à 1,9 mm, ayant une tendance à la gynécoïdie, possédant des ocelles (Le Masne 1956).
Mâle de 1,8 à 1,9 mm, présentant une gynécoïdie sensible, pourvus d’antennes à 11 articles (le Masne 1956)


Une reine P. grasseï, accompagnée de 3 de ses ouvrières (plus claires et plus petites) et de 7 de P. pygmaea[/align]



Références:

• Le Masne G., 1956. recherches sur les fourmis parasites. Plagiolepis grassei et l’évolution des Plagiolepis parasites. C. R. Acad. Sc. Paris D 243 : 673-675

• Passera L., 1964. Données biologiques sur la fourmi parasite Plagiolepis xene Stärcke. Insectes sociaux XI(1) : 59-70.

• Passera L., 1966. Fécondité des femelles au sein de la myrmécobiose Plagiolepis pygmaea Latr. – Plagiolepis xene Satr. (hyménoptères, Formicidae). C. R. Acad. Sc. Paris D 263: 1600-1603.

• Passera L., 1967. Inhibitions interspecifiques déclenchées par les femelles fécondes des Fourmis parasites Plagiolepis xene St. Et Plagiolepis grassei Le Mas. Pas. C. R. Acad. Sc. Paris D 265: 1721-1724.

• Passera L., 1969. Interactions et fécondité des reines de Plagiolepis pygmaea Latr. Et de ses parasites sociaux P.grassei

• Passera L., 1972. Longévité des fourmilières de Plagiolepis pygmaea Latr. Infestées par le parasite social Plagiolepis xene St (Hymenoptera : Formicidae). C. R. Acad. Sc. Paris D 275: 409-411.

• Passera L., 1977. L’absence d’effet royal chez les ouvrières gynécoïdes de la fourmi parasite social Plagiolepis grassei (Hym. Formicidae). C. R. Acad. Sc. Paris D 285: 1447-1449.

• Passera L., 1978. Mise en évidence d’une phéromone inhibitrice de la ponte des ouvrières chez la fourmi Plagiolepis pygmaea Latr. (Hym. Formicidae). C. R. Acad. Sc. Paris D 286: 1507-1509.

• Passera L., Gilbert M. & Aron S., 2001. Social parasitism in ants: effects of the inquiline parasite Plagiolepis xene St. on queen distribution and worker production of its host Plagiolepis pygmaea Latr. Insectes sociaux 48: 74-79.

• Trontti. K., Aron S. & Sundström L. 2005. Inbreeding and kinship in the ant Plagiolepis pygmaea. Molecular Ecology 14: 2007-2015.

• Trontti. K., Aron S. & Sundström L. 2006. The genetic population structure of the ant Plagiolepis xene – implications for genetic vulnerability of obligate social parasites. Conservation Genetics 7: 241-250.

• Trontti K., Thurin N., Sundström L. & Aron S., 2007. Mating for convenience or genetic diversity? Mating patterns in the polygynous ant Plagiolepis pygmaea. Behavioral Ecology 18(2):298-303
noar12
thumbsup.gif très bien fait et très agréable a lire !

CITATION
Un leger morceau de verre, planté verticalement et perpendiculairement à la même paroi, crée un angle favorable au thigmotactisme des fourmis et forme un pôle d’attraction pour la colonie


Ca veut dire quoi "thigmotactisme" , qu'est ce que c'est?

Plagio pourrais tu te présenter.
k2rantitache
Merci pour cette synthèse worthy.gif

Juste qq remarques :

il me semble que la 3ième photo cela correspond à une gyne et non une ouvrière.
Sur la 5ième photo, il me semble qu'il y a bien 2 gynes de P.xene mais une ouvrière de P.pygmaea (pas une gyne de P.pygmaea)


CITATION
(Afin de les préserver, je ne divulguerais pas sur ce forum l’emplacement des populations parasitées que je connais. Inutile de demander donc.)

thumbsup.gif
Par contre aurais tu des échantillons à nous soumettre?
Je pense que cela peut fortement nous intéresser concernant le projet www.antbase.fr pour en faire des photos.

En passant je vais être un petit peu hors sujet mais j'aimerais avoir ton avis concernant l'identification des espèces de ce genre en France.
J'ai l'impression qu'il y a des espèces qui ne sont plus d'actualité? je me base notamment sur la liste de Bernard.

EDIT : pour les échantillons je pense que c'est bon du coup;)
Cyp92
Superbe synthèse thumbsup.gif
Merci
Joachim
Magnifiques explications, merci smile.gif thumbsup.gif
cékiki
La 5ème photo est bien une ouvrière P.pygmaea et deux gynes P.xene . La comparaison m'éclaire, je les cherchais plus grosses blush2.gif Je vais retourner in situ sur des sites favorables wink.gif
La répartition faite par L. Passera sur Toulouse est plus large dans les Pyrénées Orientales : P.pygamea est partout, tous les versants, toutes les orientations. Cagniant et Sommer ( fourmis des Albères orientales- 1988) en ont fait l'espèce la plus fréquente . Jusqu'à plus de 50% des emplacements de nidification. Espèce coriace qui ne craint pas les autres. On la trouve en présence d'autres sp sous une même pierre.
Puisqu'il y a un spécialiste ...j'abuse :
P.schmitzi signalée par Bernard, aurait été confondue avec P.vindobonensis . Ce ne serai pas le seul cas de confusion sur la publi de Bernard, (voire de ... fabulation ) qu'en est-il ?
hugo
Merci Plagio.
Est- ce que je peux te demander une photo d'un de tes nid ?
clement
Cool merci pour les info ! thumbsup.gif
KAZ
salut! juste une petite précision, ce n'est pas fizban mais kaz...(ici du moins!)biggrin.gif
sinon effectivement grillon et même vers de farine...maintenant que l'activité a repris je vais refaire des tests, je te tiendrais au courant!
Plagio
Je n’ai pas de définition précise pour le thigmotactisme, mais je dirais que c’est une tendance qu’ont certains animaux à maintenir un contact particulier. Cela peut-être la paroi verticale d’une boîte de pétri pour des fourmis, une roche pour des poissons, ou des congénères pour des cloportes par exemple.
Dans le cas présent, les Plagiolepis apprécient de se retrouver dans un coin qui leur offre ainsi 3 surfaces de contact.

A l’occasion, je me présenterais peut-être… mais dans la section appropriée, pas ici. Néanmoins, pour faire rapide, disons que mes recherches portent sur Plagiolepis.

Merci k2rantitache pour tes judicieuses remarques sur les photos. J’ai corrigé smile.gif

Pour les échantillons, c’est bon alors ? plus besoin ? Sinon, pour les photos, il y a peut-être moyen de s’arranger. Faudrait juste que je connaisse vos besoin et demande à mon photographe tongue.gif J’ai plusieurs centaines de P. xene vivantes en ce moment dans mes colonies…

Concernant l’identification d’espèces, je suis très très loin d’être un spécialiste. Je suis un très mauvais taxonomiste. Je sais juste reconnaitre les espèces que de vrais spécialistes m’ont déjà montré et que j’ai l’occasion de voir régulièrement. Par exemple, n’ayant pas encore eu l’occasion de voir des P. grasseï in vivo, je ne suis pas certain que je saurais les distinguer des P. xene autrement que par la présence des ouvrières. Désolé.

D’un point de vue de la phylogénie moléculaire, P.schmitzi et P.vindobonensis sont assez proches mais néanmoins bien distinctes. Pour en avoir plus ou moins parlé avec l’un des plus grands taxonomistes européens, Xavier Espadaler, il ne m’a pas semblé qu’il considérait ces 2 espèces

Enfin, question alimentation, je viens d’expérimenter une nouvelle source de nourriture (une préparation composée d’Agar, d’œuf, de sucre et de vitamines pour les principaux ingrédients) qui fonctionne très bien en plus du miel.
cékiki
échantillons et photos tout va mieux grâce à toi : on a su à quoi elles ressemblait et tout va mieux sur le terrain. Dire qu'elles sont faciles à reconnaître il faut aller vite. Le comportement induit davantage à l'œil nu. Elles se regroupent, et sont proches d'une gyne P.pygmaea.
Plagio
Comme promis à aclcla, je viens d’éditer mon message initial afin d’y rajouter des photos de sexués de xene : 2 mâles et 1 gyne ailée.
JLM
Ahah, on se retrouve, bien content wink.gif . Merci encore pour ces précisions sur cette espèce que tu étudies de prêt.
Plagio
rolleyes.gif Je rajouterais sous peu des photos de mâles et de gynes (ailées) de P. pygmaea.... tongue.gif

Et j'essaierais de vous faire part des résultats de mes recherches au fur et à mesure de leur publication. mrgreen.gif
Diacamma
CITATION(JLM @ mardi 05 août 2008 à 16:33) *
Ahah, on se retrouve, bien content wink.gif


Ce qu'il oublies de dire le Plagio, c'est que son collègue de bureau lui a fait part des dernières photos de Claude, lui rappelant ainsi l'existence du forum et le motivant à s'y intéresser de nouveau...alors s'il revient un peu par ici ce n'est pas par hasard cool.gif
Plagio
Quel Rabat-joie ce Diacamma wink.gif

Je viens de rajouter une photo de mâles, comme prévu cool.gif
noar12
Héhé, merci a vous deux alors thumbsup.gif .
c'est bien la quatrième photo que tu as rajouté?
On reconnait bien la tête des mâles. Ce qui me rassure un peu, car il reste plus différentiables que tes derniers messages le laissaient entendre.
bidou
Il parlait de P.Xene wink.gif
noar12
oui oui j'avais compris mais je suis trompé de photo, oups mrgreen.gif ...
Effectivement c'est pas gagné pour les discerner.
Mais surtout sur le deuxième mâle (celui en haut), on croirait voir des cicatrices...?

Quelle est l'espérance de vie des mâles?
Plagio
CITATION(noar12)
Mais surtout sur le deuxième mâle (celui en haut), on croirait voir des cicatrices...?

Quelle est l'espérance de vie des mâles?


Juste un reflet je pense. Pas vu de cicatrices à la bino en tout cas.

Je dirais que les mâles vivent quelques semaines, le temps pour eux de féconder les femelles... Mais le sex-ratio est fortement biaisé femelle chez xene (plus de femelles que de mâles), ce qui ne pose guère de soucis les mâles pouvant féconder plusieurs femelles, et évolutivement assez logique les femelles étant plus "intéressantes" que les mâles chez des parasites sociaux consanguins.
k2rantitache
Ma modeste contribution avec 2 photos d'une gyne ailée






Le_Merovingien
Magnifique topic et magnifiques photos. J'ai appris beaucoup de choses, merci à vous thumbsup.gif .

Plagio
Magnifiques photos jordan thumbsup.gif

J'en ai profité pour éditer mon poste initial, les photos de gynes de pygmaea manquant jusque là. Et c'est là qu'on voit ceux équipés de materiel pro et ceux qui font avec les maigres moyens du bord...
k2rantitache
Merci blush2.gif perso j'ai fait ça rapidement, le fond est loin d'être idéal et adapté pour ce genre de photos......
Le fait est que l'on a observé pas mal de sexués dans les nids dont notamment une colonne de gynes ailées (avec des mâles?) de P.xene qui remontaient sur le dessus de la pierre ou était localisée le nid (observation faite par arnaud).
Voila pour la petite histoire.
D'autres photos sont à venir via noar et hugo je pense wink.gif
cékiki
Je passe pour noter cette curiosité : sexués présent en avril mai dans le département, et on recommence fin août. Au moins deux fois dans l'année. Pour les voir cette dernière fois, malgré la température encore élevée ( 30°) , nous avons bénéficié de la proximité d'un cours d'eau ( La Massane) et de l'ombre. Car les seules globalement qu'on ait pu voir c'était par fauchage et dans la litière : les nids du genre sont vides en surface.
Bravo pour la photo, c'est petit smile.gif
Plagio
CITATION(cékiki @ vendredi 29 août 2008 à 01:15) *
Je passe pour noter cette curiosité : sexués présent en avril mai dans le département, et on recommence fin août. Au moins deux fois dans l'année./quote]
Curieux en effet. Je n'avais jamais entendu parler de cela. Peut-être est-ce du à un biotope un peu particulier. Comment était le matériel du nid?

Sûrs que c'était du pygmaea? A ma connaissance, vindobonensis se trouve aussi dans la région je crois et distinguer les 2 espèces est loin d'être facile...
cékiki
C'est à chaud, difficile de tout analyser de visu.
- la dernière observation que j'ai pu effectuer sur P.xene était dans un vallon parallèle. A vol d'oiseau... 2 km, moins ...Pas de citation des lieux .
- Le biotope est une rivière en eau, avec L.sp grandis entre autres. Peu de soleil direct, c'est arboré de chênes liège et chênes verts. Nous étions en groupe, je ne sais les observations des collègues sur le genre. J'ai pu repérer des cocons avec quelques ouvrières dans de la litière. Sous les pierres en plein chemin ou talus: rien.
- P.vidobonensis est devenu P.taurica. Il faut la bino. Noar a trouvé les hôtes grosses. A moins la ou les reines.Cela ne m'a pas formalisé car tant pour les couleurs que a taille, grosses variations. Mais c'est de la mémoire visuelle : subjectif tout ça. A déterminer, les prélèvements seront adressé à Antarea.
- P.taurica serait davantage sur le littoral. Il serait intéressant de vérifier sa répartition. Bon sujet !
Un détail pour Diacamma : nous les avons trouvées sur ton lieu de stage wink.gif . Espadaler encadrait.
Christian D.
Avec Hugo nous en avons trouvé en Ardèche concernant P. taurica
Personellement je l'ai trouvé sur le bas côté d'une route (talus) : le lieu de récolte est fait d'un mélange de roches/pierre et de terre.... bien exposé à priori !
Plagio
J'ignorais que P. vindobonensis était devenue P. taurica. Pourriez-vous me dire depuis quand ça date et qui en est à l'origine? Cela m'interesserait vraiment. Comme quoi, je suis encore loin de tout connaitre sur Plagiolepis. Cela m'éviterais d'écrire des bêtises par la suite..

Au printemps, j'aurais besoin de récolter quelques colonies de P. taurica (ou vindobonensis), P. schmitzii, et P. pallescens pour une étude scientifique sur ces espèces. Si je pouvais avoir un petit coup de main de votre part pour trouver des populations à récolter, ce serait vraiment hyper sympa.
Pareil pour P. grasseï, mais là, je crois que c'est quasiment la quête du Graal

cékiki
Pour P.taurica , en fin de post : http://www.acideformik.com/forums/index.ph...opic=8525\
Quant à chercher des nids sur les Pyrénées Orientales, pas de difficultés, avec plaisir.
P. pallescens .... j'ai aussi à apprendre. J'ai trouvé une reine encore ailée de Plagiolepis sp dernièrement. Elle ne ressemble à rien de connu, plus petite que ce que je connais, blanchâtre. Difficile .

Citrouille-Man
Pareil pour P. pygmea (64) et P. taurica (Lozère) (identification AntArea): sur une route. Difficile à trouver ailleurs, c'est minuscule. Généralement je les avait croisées sur les bords, je ne sais pas pourquoi elles vont sur la route puisque leur chemin ne débouchait pas de l'autre côté. Tellement petit que c'est dur à repérer dans son environnement naturel, en remontant on les trouve sur les pierres plates.
Je ne pensais pas que les nids étaient aussi populeux.
Tengu84
ptit up? J'éditerai peut-être ce message... Pis ça peut interesser certains fanatiques des nids... wink.gif
turok-rex
Je compte m'y remettre cette année smile.gif et je retiens pour les nids... Petit mais compacte
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