Bonjour

Comment vas-tu cher lecteur ? Oh, tu n'as pas l'air d'être en grande forme ce soir.
Allons... caches donc cette triste mine assombrie par les rudes épreuves de la vie, et sèches ces chaudes larmes qui pointent à l'orée des tes yeux fatigués et lassés par tant d'atrocités, et de ferocité exacerbée jusqu'a l'excès. hum hum.
Réjouis toi ô lecteur, car la nouvelle que je t'apporte va transformer cette vilaine tête renfrognée, en une frimousse joviale et épanouie! La nouvelle la voici, la voilà: les fourmis aiment le raisin !! Je peux d'ores et déjà annoncer que la découverte que j'ai fait en ce jour glorieux du 1er juillet 2009 est très certainement l'une des plus formidables avancées réalisée dans le domaine de la myrmécologie moderne berrichonne du Haut-Chavignol. Autant dire du monde donc.

Veuillez m'excusez pour ce petit écart de style mais j'suis fatigué moi d'abord, faut me comprendre aussi ! Je disais donc avant que vous m'interrompiez que j'avais tenté avec succès le raisin sur mes colos. Pour l'avoir donné en même temps que la mixture habituelle (eau+miel+sucre+lait+gélatine) j'ai été assez étonné de voir la plupart des ouvrières se ruer sur leur petit bout de raisin. J'ai fais une petite série de photo dessus.
Bon on va quand même passé au bilan colo par colo:


Messor capitatus

La colo qui ne connait pas la crise Tranquilles avec leurs petites graines, une sauterelle par ci par là, un peu de liquide sucré, et roulez jeunesse. La grande nouvelle pour les Messor, c'est les super major qui sont en préparation ! Des belles bêtes, et j'en ai quelques unes des nymphes comme ça. Vivement les naissances





le fameux raisin





Formica gr. rufibarbis

Première naissance de la grosse fournée qui va arriver, et comme prévu j'ai eu une mini-rufi ! De la même taille qu'une grosse Lasius, ça pourrait paraître étonnant, mais finalement c'est logique elles n'ont reçu aucun insecte pendant mon voyage dans le nord, moment qui coincidait avec la periode larvaire dernier stade... Enfin ça ne change rien pour la colo, ça fait toujours 6 pattes en plus pour aider ! Maintenant je donne des insectes presque tous les jours, donc la génération suivant devraient avoir une taille normale. Comme pour toutes mes colos en tube, un déménagement en nid sera assez vite necessaire. Mais je pars dans 15 jours, donc il va falloir que je me magne si je veux qu'ils soient tous prêts avant mon départ.





paquet de larves après un repas de chair d'insecte




Formica sanguinea

Encore un peu plus de cocons, on doit être à 40-50 maintenant. D'après la date d'apparition des cocons, la population devrait atteindre 80 ouvrières d'ici une semaine. Va falloir que je pense à leur confectionner un joli petit nid bientôt. Depuis cet aprem les cocons sont entreposés dans l'adc devant le tube, et la reine les a rejoint... je comprend pas trop à quoi c'est dû : trop chaud ? Trop humide ? Je vais commencer par enlever le fil chauffant pour voir ce que ça donne.





Camponotus aethiops

La colo semble repartie comme en 2008. On est resté à 14 ouvrières pendant un bon moment, à la dernière maj il y en avait 32, et maintenant il y a 42 ouvrières. Et malgré les naissances, il y a encore plus de cocons qu'avant. Niveau observations c'est forcement plus intéressant, j'en vois tout le temps dans l'adc maintenant.





Q/R du quartet

Bonjour à tous

Me revoilà après un mois passé au mexique ! Un mois durant lequel mes petites colos on du se débrouiller seules. Ma mère s'est occupé de remplir les reservoirs d'eau une fois ou deux, et leur a donné un peu d'eau sucrée, assez rarement. J'avais coupé le chauffage à mon départ, histoire de limiter leurs besoins alimentaires. Quel suspens en arrivant dans ma chambre !
Et quelle surprise de constater que toutes les colos allaient bien !! Commençons le bilan colo par colo :

Messor capitatus
¤ population estimée: 600
¤ couvain: 100aine de nymphes, 50aine de larves, peu d'oeufs

La plus grosse croissance du quartet, puisque des graines et de l'eau suffisent à un bon developpement. Cependant, la croissance a du être bien ralentie en l'absence de chauffage. Quoiqu'il en soit le nid est vraiment bien remplit, va falloir penser à en faire un autre.
Les nymphes de majors et médias observées avant mon départ ont écloses et les imagos sont ENORMES ! Ca fait de la main d'oeuvre costaude pour casser les graines, broyer les sauterelles, etc...
Le premier gros repas à mon retour a été constitué de lait sucré miellé et deux bonnes grosses sauterelles, dont il ne reste rien aujourd'hui.
Donc prochaine étape pour les moissoneuses: le nouveau nid.











Formica gr. rufibarbis
¤ population estimée: 400
¤ couvain: 30aine de nymphes, peu de larves et d'oeufs

Belle croissance, rien de surprenant pour cette colonie qui carbure de manière générale. Face à la pénurie de bouffe de ces dernières semaines, les reines semblent avoir mis un frein à la ponte: oeufs et larves sont rares. Mais la pléthore qui s'annonce risque de faire repartir la machine de plus belle ! Je l'espère en tout cas.
Le nid que j'ai entrepris avant mon départ, et qui est presque fini, sera surement pour elles. C'est même certain, car je ne mettrai pas les Messor dans un simple nid en BC Pas folle la guêpe. Mais revenons à nos fourmis: il y a en permanence un grand nombre d'ouvrières dans l'adc, 100 minimum. Vu que les deux tubes sont bien peuplés, j'imagine que ce n'est pas qu'une question de fourragement, mais aussi de place... Je vais donc me dépêcher de finir ce joli nid, où elles seront largement à leur aise. Et je pourrais enfin les observer facilement !


Il manque sur cette photo une armée d'ouvrière, en train de dévorer les deux sauterelles dans l'adc.








Formica sanguinea
¤ population estimée: 90
¤ couvain: 15aine de nymphes, 10aine de larves, quelques d'oeufs


Comme je le supposais, la population a atteint une petite centaine d'ouvrières. Pas une grosse croissance, mais le ratio "raptiformica/serviformica" a bien augmenté puisque je ne donne pas d'esclaves à cette colonie. L'absence de nourriture s'est bien fait sentir, plus que chez les autres colos, par le très faible nombre de couvain. La reine va pouvoir se remettre au boulot, vu que l'approvisionnement sera régulier à partir de maintenant.
Il y a toujours des naissances, ce qui donne l'ocasion de voir les jolies colorations des jeunes imagos ! Toujours un plaisir. La reine et sa cour abandonnent souvent le tube pour se mettre dans l'adc. Je vais leur construire un petit nid dès que j'aurais fini celui des rufis. En fait, il faudrait que mes 3 colos aient un nouveau nid avant la reprise, parceque ca va être coton après... Et sachant que j'ai deux stages obligatoires au CH de purpan (loin de ma maison) avant même la rentrée, je sens que ça va être + que coton ! Bref je vais voir ce que je peux faire.









Camponotus aethiops
¤ population estimée: 90
¤ couvain: 10aine de nymphes, 10aine de larves, quelques d'oeufs

Même évolution que les sanguinea. Rien de nouveau, si ce n'est que les ouvrières fourragent en permanence maintenant. Le nid est vraiment trop grand pour elle, et pour leur vitesse de croissance. J'aimerais y faire déménager une autre colonie, mais je pense que ça va être galère de les faire sortir. Sinon je peux les laisser remplir doucement le nid et en construire d'autres. Voici une photo de la colo actuellement, dites moi ce que vous en pensez:







Q/R du quartet

Bonjour

Je suis content de vous annoncer que deux de mes colonies, et pas les moindres, ont pris possession de leurs nouveaux appartements L'édition spéciale d'aujourd'hui va surtout s'interesser aux déménagements, moment toujours excitant pour nous éleveurs !

Messor capitatus
¤ population comptée le 20/08/09: 750 ouvrières

Leur nouveau nid est en BC blindé, il mesure de 60cm de long et 25cm de large. Ce nid avait déjà servi pour acceuillir mes Pheidole pallidula, je sais donc que le blindage est efficace. L'humdification par mèches fonctionne bien. J'ai refais le sol de l'adc, avec du ciment blanc et du sable par dessus, ainsi que quelques pierres.
Mardi 18 Aout, 16h30, le nid est prêt: je met le pont en carton entre les deux nids: assez rapidement quelques ouvrières montent sur le pont, mais ne vont pas jusqu'au bout. Les ouvrières ne tardent pas à franchir le pont et parviennent dans l'adc ou elles repèrent les lieux. Quelques heures plus tard, une petite dizaine d'ouvrières se trouvent dans le nid, et sortent à l'exterieur les quelques déchets qu'elles y trouvent: cadavres de Pheidole, morceaux de chitine, enveloppes de graines... Je les laisse à leur occupation et vais me coucher.
Mecredi 19 Aout, 10h30, alors que le nombre d'ouvrières dans le nouveau nid a sensiblement augmenter, une colonne d'ouvrières se met en place et commence à acheminer larves et nymphes vers le nouveau nid. A 10h50 le déménagement bat son plein, et à 11h30 c'est une centaine d'ouvrières ainsi que le couvain qui se trouvent dans le nid. Je m'absente pour la journée. A mon retour le soir, toute la colonie a déménag2 Il ne reste que 5 ouvrières dans l'ancien nid. Je retire le pont.
A cause du blindage la hauteur sous plafond est assez faible, bien que tout le monde circule sans problème. L'observation dans ce nouveau est géniale, je suis comme un gosse quand je les regarde
Voilà j'ai fais le tour de ce grand moment pour mes petites capi, rdv à la prochaine maj













Formica gr. rufibarbis
¤ population estimée: 400

La population montant en flèche, je ne pouvais plus les garder très longtemps en tube. D'ailleurs ces derniers jours une grande partie de la colo se trouvait en permanence dans l'adc. J'ai donc fabriqué ce nid (voir post) sur le modèle de mes deux autres nids pour C.aethiops et M.capitatus. Le déménagement à débuté en même temps que les capi, mais s'est terminé bien après. En effet, même si elles ont vite découvert le nid, elles ont mis du temps à s'y installer. Au bout de deux jours j'ai terminé le travail en vidant les deux tubes dans l'adc du nouveau nid. Puis il restait une cinquantaine d'ouvrières dans l'adc du vieux nid, et vu qu'elles semblaient déterminées à ne pas emprunter le pont, je les ai transferé une à une au pinceau. Laborieux. Au moins elles se sont bien approprié le nid maintenant, j'en suis content.
L'humidité a mit beaucoup de temps à monter dans les salles, je pense que ça a joué dans la durée du déménagement. Sans compter que ces coquines avaient commencé à gratter le plâtre encore tendre de l'adc, et étaient sur le point de se faire la malle ! (les antennes passaient de l'autre côté) j'ai donc mis un coup de mastic dans le coin pour les calmer. Radical. J'espère juste qu'elle soient plus calmes que les Pheidole. En attendant, elles ont eu droit à de l'eau miellée à la mûre, elles ont adoré comme les 3 autres Formicinae.
Autre chose: la colonie comporte très peu de couvain, à tous les stades. Je vais suivre ça de près, en esperant que le nouveau nid encouragera les 3 dames à pondre.










Formica sanguinea
¤ population estimée: 95


Des naissances régulières, mais une croissance assez lente. Seule colo du quartet encore un tube, donc j'aimerais bien les faire déménager d'ici peu. Je pourrais récuperer l'ancien nid des Messor. Ou si j'ai le courage j'en ferais un neuf. Mais après deux nids je me le sens pas trop, le courage Je vais voir. En parlant de ça, une partie de la colo se trouve souvent dans l'adc, signe qu'elles changeraient bien de résidence... Les rufibarbis faisaient la même chose avant l'emménagement, ce qui a bien changé depuis.
Elles ont eu également droit à de l'eau miellée à la mûre, très appréciée ! En 5 minutes touts les gastres étaient ronds comme des bariques ! Rien de particulier à raconter, je n'ai pas trop eu les temps de les observer avec les évenements des derniers jours.




Camponotus aethiops
¤ population estimée: 93

Et voilà les derniers cocons de la fournée ont éclots. Les paquets de larves assureront la relève, mais la population va stagner pendant un moment. C'est vrai que l'évolution de cette espèce est lente. Mais c'est un tel plaisir de les voir marcher sur leurs longues pattes graciles, que ça vaut bien toutes les lenteurs du monde L'eau miellée a eu du succès également. Tout à l'heure en tondant j'ai trouvé pas mal de sauterelles vertes, un petit tour dans le congélo et elles pourront bientôt nourrir les larves avec.



Q/R du quartet

Bonjour

Après sept mois d'absence sur le suivi, le quartet est de retour ! Après la fin Août, date du dernier message, les colonies ont poursuivi leur developpement tout en ralentissant le rythme. Quand les colos ne possedaient plus d'oeufs, et qu'il commençait à faire frisquet dehors, j'ai mis tout le beau monde en diapause. Hiver qui s'est bien passé, comme vous allez le voir dans le bilan colo par colo:

Messor capitatus
¤ population comptée le 20/08/09: 750 ouvrières
¤ population estimée le 20/04/10: 800 ouvrières

Les températures sont douces depuis plusieurs semaines dans le local où j'ai entreposées tous mes nids, et j'ai lancé le chauffage des nids début avril. Les colos sont donc réellement réveillées depuis cette date.
La colonie est en pleine forme ! Peu de pertes durant la diapause, une quinzaine d'après le nombre de cadavres dans l'adc. Pendant cette periode les ouvrières ont sortit une bonne partie des graines et les ont déplacées sur un bord de l'adc. Peut-être à cause d'une hygrométrie trop importante... je vais vérifier si ça persiste, auquel cas je diminuerais l'humidification d'une mèche.
J'allais oublier le plus important: reprise de la ponte quelques jours après le lancement du chauffage. Ah oui, et il doit y avoir une cinquantaine de larves du couvain hivernant.
La population n'a pas beaucoup varié depuis la fin Août, il devait y avoir une grosses cinquantaine d'ouvrières en plus lors de la mise en diapause, et avec les quelques pertes de l'hiver on doit être à 800 je pense.

Petite info au passage: le nid dans lequel elles sont est assez récent, mais j'ai du voir trop petit parcequ'elles le remplissent déjà bien alors qu'on est au début de la saison... donc j'ose pas imaginer ce que ça va donner dans un ou deux mois Et comme j'ai du blinder le nid, la hauteur des galeries est assez faible ce qui n'arrange pas les choses. Va donc falloir penser à l'élaboration d'un nouveau nid, mais version MASTOC cette fois histoire qu'elles me laissent tranquille pendant l'été



Formica gr. Rufibarbis
¤ population estimée le 20/04/10: 400 ouvrières

Pas de changement de population, étant donné qu'elles ont stoppé leur developpement relativement tôt l'été dernier. Pas ou peu de pertes, et au final une reprise des pontes hallucinante suite au chauffage Les trois reines s'en donnent à coeur joie apparement, les tas d'oeurs sont 3 ou 4, à différents endroits du nid. La colo semble vraiment bien se plaire dans ce nid qui date de la fin de l'été dernier.
Elles ont eu droit comme tout le monde a plusieurs insectes hier: drosophile, mouche, tipule, sauterelle. C'est quand ont leur donne de petits insectes comme la drosophile qu'on sent que les Formica sont des guerrières solitaires Attaque, neutralisation avec acide formique, puis elles saisissent leur proie entre les mandibules et hop, retour au bercail en moins de deux ! Chez les autres espèces, c'est moins franc, souvent elles immobilisent la proie en plaquant une patte ou une antenne au sol en attendant l'aide d'une ou deux ouvrières.
Je leur ai aussi donné des petits morceaux de viande rouge. Alors que chez les autres colos, les travailleuses se contentent de "suçer" la viande qui s'asséche vite, chez les rufi un grand nombre est affairé a machouiller le morceau dans le nid, morceau qui reste donc très humecté, humide. J'imagine que ce procédé permet de mieux assimiler la viande, en la prédigérant.

Ah oui j'ai oublié de vous dire qu'il n'y aura pas de photo cette fois désolé ! J'ai pas regroupé tout mon matos. La prochaine fois, sans faute



Camponotus aethiops
¤ population estimée le 20/04/10: 105 ouvrières

La colonie va bien, cependant la ponte n'a pas encore repris. J'ai eu droit à quelques pertes, 5 ou 6 je pense. Le couvain est uniquement constitué d'une trentaine de petite larves hivernantes. Les insectes données ont été appréciés, les liquides sucrées également. Rien de neuf donc, le nid leur suffira pour une bonne partie de l'été je pense.
Petit point sur le mode de chauffage: j'ai un fil chauffant branché sur un programmateur qui met en route de 9h à 20h, qui permet de chauffer mes colonies en faisant serpenter le fil au-dessus des vitres ou sous les tubes. J'ai l'intention d'acheter prochainement un deuxième fil chauffant, car le dispositif est un peu faible pour bien chauffer six colos.


Formica sanguinea
¤ population estimée le 20/04/10: 100 ouvrières

La ponte a bien repris dans la colonie, la chauffage est très apprécié des ouvrières qui vont se dorer la pillule dans l'adc proche du fil chauffant, ainsi que la reine parfois ! Pas ou peu de larves hivernantes, le couvain est donc constitué du petit tas d'oeufs fraichement pondu par la reine.
La proportion d'ouvrières filles de la reine est très importante, on doit être à 3/4. Je leur donnerai peut-être quelques cocons de Formica sp, mais elles ont l'air de bien se débrouiller comme ça.
La colo est toujours en tube, il leur faudra prochainement un nouveau nid pour qu'elles continuent de se développer. Ce nid sera à coup sûr celui des Messor quand je les aurait fait déménager.


INFO: Comme vous vous en souvenez, le quartet de colonie comprennait à la base une colonie de Pheidole pallidula. Cette colo qui connaissait bien entendu une croissance impressionnante, et qui me causait chaque jour des soucis et du stress en mettant mes nids à rude épreuve (pour votre plus grand bonheur sur ce suivi bien entendu, mais pas pour le mien ). J'avais donc décidé de me séparer de cette colo, car je n'avais pas le temps à ce moment là de m'en occuper.
Or, à la fin de l'été dernier, lors des essaimages massifs j'ai récuperé une dizaine de gynes Pheidole que j'ai mis dans une grosse caisse talquée dans laquelle j'avais disposé des tubes de toute taille et des tubes ependorfs, les laissant libre de s'installer où elles le désiraient. Après l'arrivée des premières ouvrières et suite à des remaniements stratégiques dignes de 'Last Empires', je me suis retrouvé avec une colonie qui dominait largement les autres. J'ai gardé cette colo depuis, qui est constituée de 3 gynes et d'environ 2OO ouvrières. La polygynie de la colonie est probablement temporaire, mais je n'ai jamais eu autant d'ouvrières lors d'une pleiometrose primaire chez cette espèce, intéressant à suivre donc. A noter que la colo est toujours en tube, dans une adc graisée sur les bords.
Tout ça pour dire que je me tate à les faire intégrer le quartet... mais pour ça il faudrait que je leur construise un nid irréprochable, sans aucune faille, histoire que je me retrouve pas avec 3000 ouvrières qui jouent à cache-cache dans ma baraque Je vous tiens au jus Ah et je suis preneur de vos avis si vous préferez comme c'est maintenant, ou si vous intervertirait une des espèces actuelles avec Pheidole !


Si vous avez des questions ou commentaires, rendez-vous sur le Q/R du quartet

Bonsoir !

Nous voilà dix jours après la précédente mise à jour, et les choses ont pas mal bougé ! Beaucoup d'évolution dans le couvain et un appétit qui a bien augmenté. Les températures estivales de cette semaine ont sûrement mis un coup de boost aux colonies. Passons au bilan colo par colo:


Messor capitatus
¤ population estimée le 01/05/10: 800 ouvrières

Nombre d'ouvrières inchangé, étant donné que la sortie de diapause est très récente. Il y a eu une augmentation spéctaculaire du nombre de larves, elles sont une centaine. Pas mal de larves seront bientôt au stade de prénymphose, et comme vous allez le voir elles ont déjà une taille respectable. J'ai pas remarqué de grosses grosse larves pour le moment.
J'estime le nombre d'oeufs à plus de 200, ils se trouvent dans la chambre royale en compagnie de leur maman et de quelques nourrices. Contrairement à d'autres colonies, les oeufs sont presques tous au même endroit.
La fabrication de pain bat son plein, va falloir que je pense à leur racheter des graines ! Les insectes sont toujours très appréciés, les liquides sucrés sont goûtés du bout des palpes.
Voilà je crois que j'ai fais le tour !







Formica gr. rufibarbis
¤ population estimée le 01/05/10: 400 ouvrières

Beaucoup d'oeufs, et les larves arrivent déjà. Et en parlant de larves... il y a une sacrée grosse larve qui est constamment chouchoutée par les ouvrières. Elles se retrouvent en cercle autour d'elle en la mordillant, en la léchant, en l'alimentant. Je vous joins la photo car j'aimerai beaucoup avoir votre avis... serait-ce possible qu'il s'agisse d'une larve de parasite ? Bizarement, la morphologie me fait penser comme deux gouttes d'eau aux larves Formica, mais j'avoue que l'unicité et la taille de cette larve m'étonne fortemet, compte tenu de la petite taille de la colonie. Un mâle peut-être ? Le temps nous le dira.






surprise en pleine ponte




Camponotus aethiops
¤ population estimée le 01/05/10: 105 ouvrières

Premiers cocons de l'année ! Plutôt content de savoir que la population va augementer d'ici peu, car il faut avouer que la croissance de cette colonie est plutôt lente. J'ai pas compté précisement mais il y a une vingtaine de nymphes, toutes issus des larves hivernantes. La ponte est bien lancée, même si on est loin d'égaler celle de mes rufibarbis d'amour Les larves sont là elles aussi, premiers stades principalement. Bref, la colo se relance tout doucement, et c'est toujours un bonheur de les regarder avancer à pas feutrés dans l'adc Quelles minaudières celles-là j'te jure







Formica sanguinea
¤ population estimée le 01/05/10: 100 ouvrières

Au même stade que les C. aethiops, les cocons en moins. Elles passent leurs journées à prendre la chaleur sous le fil chauffant. Qu'elles en profitent car les larves sont en train d'arriver et je pense qu'elles auront moins le temps de flâner. La gyne va très bien, toujours aussi belle et nerveuse (fondation dépendante, ça s'invente pas).

Petit point "habitat" : les sanguinea sont en attente d'un nid, leur tube étant assez dégueulasse faut avouer. Et puis il est bientôt à sec alors autant en profiter pour les faire déménager dans un petit nid. Enfin "petit"... je prévois de leur donner le nid actuel des Messor, mais pour ça faut que je leur en reconstruise un. Vous avez compris, tout ça ressemble un peu à un jeu de chaises musciales, et ça serait bien que je commence à le faire ce nid, plutôt que de vous en parler toutes les semaines Sur ce je me tais, et je pars y réflechir activement





Hasta pronto !

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