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Saturday 24 May 2008 à 07:46
Message
#1
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Gyne Très Mégère Groupe: Partenaires Messages: 9 722 Inscrit: 27/10/2004 Lieu : Perpignan Membre No.: 109 |
Propositions pour une évolution légiférée des usages et pratiques .
edit Citrouille-Man Je profite de ma couleur violette pour ajouter le résumé en premier, n'hésitez pas à nous prendre en cours, à continuer à parler des différents points, vérifiez que votre point n'a pas trouvé un sujet à lui dans cette section. Dans ce dernier cas, il veut mieux continuer sur la discussion appropriée. Lire l'intégralité du sujet même si long est instructif et bien plus complet que ce rapide résumé qui a pu oublier certains points. rapide résumé de l'article Une longue discussion au début sur le pourquoi de l'interdiction de la vente, avec de nombreux exemples etc (page 1 à 3), dans cette discussion, on notera les points intéressants à débattre: -La remarque de Oms (page 1) qui craint que l'interdiction totale ne soit pas une solution, et que le mieux serait d'y aller au fur et à mesure, un autre membre dont le pseudo m'a échappé appuyait cette idée sur un autre sujet. Concernant cette remarque, le danger auquel je pense le plus est de ne pas arriver à faire passer des choses si on commence par un petit truc, de rester bloquer dessus. -La solution qui semblerait alors utile serait la création d'un service en relation avec les éleveurs, et d'une police verte chargée de surveiller les trafics et de modifier les lois... bref, des personnes plus calées que nous et pouvant agir directement sur les sujets de l'environnement liés au moins aux éleveurs, mais plus généralement de coordonner les différents "services" qui s'occupent en France de l'environnement. (Page 2) des avis seraient intéressant sur ce point. -Dès la page 3 ont commencées les questions sur les bons contacts terminées en page 5, les députés/sénateurs ont été exclus, la DIREN serait apparemment le bon interlocuteur (surtout qu'il y en a une par région, donc possibilité de prendre plusieurs fois contacts si d'autres personnes sont intéressées, qu'elles le fassent savoir, on peut organiser ça dans un autre sujet...) reste aussi Natura 2000 avec la carte des milieux protégés, et la direction des services vétérinaires (DSV) qui se rapprocherai de la brigade verte citée plus haut. -Page 3 toujours, proposition de lancer un sujet sur les sites protégés à l'intérieur du pays, l'importance d'une répartition par biomes. Ce sera certainement fait prochainement. -P. 3 proposition de diviser le sujet (Hydrametylnon aime les divisions ) pour savoir ce qu'on peut demander sur les autres points des échanges internationaux, "douane bio", avec les DOM-TOM considérés comme des pays à part entière. -Sipatte rappelle ensuite un rôle important, ensuite appuyé, sur tout ce qui est sensibilisation/information, et donc ce que fait déjà acideformik au travers des expos etc... -P. 4 Pamw06 désespère avoir une réponse sur AcideFormik association officielle ou non, et soulève l'idée qu'une association aurait plus de poids auprès de l'état. Difficilement faisable pour acideformik à mon avis, le forum prends déjà pas mal de temps etc... mais soyons fous, peut-être qu'une telle associations pourra voir le jour si on boucle ce projet de loi. -P. 4, évoquée jusqu'en page 5, le problème ou non sur les dons qui était alors HS sera transporté vers un nouveau sujet, voir Les dons: risque de pollution biologique. -... ? les différents points à débattre verront un sujet spécifique naitre très prochainement. Merci de votre participation, Citrouille-Man Ce message a été modifié par Citrouille-Man: Tuesday 24 June 2008 à 22:19 |
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Sunday 25 May 2008 à 09:19
Message
#2
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Major Fatal Groupe: Membres Messages: 1 296 Inscrit: 20/03/2008 Lieu : Mahina - Tahiti Membre No.: 1 984 |
Ia ora na e outou,
Je vais essayer de résumer tout ça tel que je l'ai compris, c'est à dire tout sauf le message initial de Citrouille qui est bien plus vaste et plus complet. On a soulevé deux questions :
En ce qui me concerne : <mode="verbose"> L'interdiction de la vente : * En tant que président d'une association de protection des animaux, je refuse qu'on mélange les animaux de compagnie et le truc affublé de l'étiquette "nouveaux animaux de compagnie" dans lequel on fourre tout ce qui n'est ni chien, ni chat, ni cheval. Les animaux de compagnie, les vrais, sont des compagnons de l'homme depuis des millénaires au point d'en avoir perdu des caractéristiques qui leur seraient vitales à l'état sauvage. C'est encore plus net pour les animaux dits "de bétail". Il s'agit d'espèces "perverties" par l'homme, qui ne peuvent plus tenir sans lui (dans des proportions variables selon les espèces, évidemment : le chat n'est pas un compagnon de l'homme depuis aussi longtemps que le chien ou le cheval, l'adaptation à l'homme est différente pour chaque espèce) De plus, la vente des animaux de compagnie n'est pas nette, déjà : La généralisation et surtout l'internationalisation de la vente des animaux de compagnie est une source de trafics "pas potables", maffieux, qui vont en grandissant. Si vous surveillez un peu le phénomène depuis, ne serait-ce que deux ans, vous ne pouvez que constater l'augmentation des saisies et démantellements de réseaux qui trafiquent les certificats, les vaccins, etc, et qui "vendent" des chiots et des chatons nés et maintenus dans des conditions "Auschwitz-iennes" jusqu'au moment où le gogo est ponctionné de centaines d'euros pour hériter d'un animal "de race", rachitique, sous-alimenté, et atteind de "gastro" (parvovirose canine) ou de coryza (félins), deux maladies mortelles à très brève échéance dans 90-99% des cas. Donc, la vente des animaux de compagnie ne marche pas sans contrôle strict et sévère. Celle des autres ne peut qu'être pire ... * En tant que biologiste, je dis que TOUS les autres animaux sont issus de prélèvement dans des populations d'espèces sauvages. Leur commerce à outrance est un énorme facteur de déséquilibre des écosystèmes et une menace pour la survie de ces espèces ou de celles auquelles l'homme les force à se mesurer. L'ONU a créé la CITES et la Convention de Washington pour tenter de limiter les dégâts induits par ces prélèvements (que ce soit vivants ou morts, découpés en "trophés" ou "objets de valeur") et déplacements. Il n'existe pas de vente d'animaux sauvages qui soit neutre pour les écosystèmes, de départ comme d'arrivée. Au nom de cette seule et largement suffisante raison, la vente de ces espèces est à interdire. On peut y ajouter d'autres raisons, comme la gestion raisonnée des ressources, le développement durable, etc. Nous sommes tellement nombreux que la terre est devenue trop petite pour être viable sans une gestion à long terme de ses écosystèmes. Quand je dis viable, je parle de la biodiversité, certes, mais de l'espèce humaine aussi ! La déclaration obligatoire d'élevage avec certificat de capacité : Je vois difficilement comment une société, un groupe humain, pourrait faire une gestion raisonnée, entrer dans le développement durable, sans contrôler l'exploitation de ses ressources et tout ce qui peut menacer à la fois cette exploitation et la stabilité de l'écosystème dans lequel ça se passe. Les déplacements d'espèces, envahissantes ou non, est un gros facteur d'instabilité, de risque. On peut se permettre le luxe de l'ignorer tant que la densité humaine et celle des échanges entre écosystèmes reste marginale par rapport à la masse des espèces ainsi maltraitées dans l'écosystème. Ce n'est plus le cas aujourd'hui en pas mal d'endroits et ça l'est de moins en moins partout ailleurs. En outre, nous divisons arbitrairement le monde vivant en fonction de la taille et de la dangerosité passée de ses constituants. Cet arbitraire est au minimum trompeur. Un exemple : Le criquet migrateur est une lointaine menace, endémique et récurrente, pour l'économie des pays concernés. Comme il ne peut pas (encore) venir faire des ravages en Europe (on y vient, le réchauffement climatique y travaille), il n'existe rien pour en contrôler l'introduction ou le contrôle "à posteriori". Par contre, si je vous dit "H5N1", vous me répondrez "c'est pas pareil". Pourquoi ?? Le H5N1 est né bien plus loin que l'Afrique du Nord, il arrive par l'homme, par ses moyens de transport surtout et il tue : C'est un virus, un virus qui n'est pas spécifique à l'homme en plus. Est-ce autre chose qu'une espèce envahissante ? Elle est indétectable au départ, elle peut s'installer durablement, elle pullule tout de suite, elle provoque des dégâts économiques considérables, elle déstructure la société et l'écosystème qui l'entoure. La différence avec une gyne de fourmi de feu, une bouture de caulerpe ou une graine de jacinthe d'eau, à par la taille ? Si on oublie que les espèces directement cibles du H5N1 sont moins nombreuses que pour celles-ci, je n'en vois aucune. Au niveau des précautions à prendre et prises, par contre, c'est autre chose, genre vide interstellaire. Pourquoi ?? La mort d'un individu a-t-elle plus d'importance que la souffrance progressivement renforcée de tout un groupe ? On dirait bien. C'est au nom du "Ce que je ne vois pas-sens pas n'existe pas", au nom du "Un mort est plus grave qu'une longue et terrible souffrance collective" ? Un peu absurde quand même, non ? Alors, si j'ai envie de H5N1 comme "nouvel animal de compagnie", ou du bacille du charbon, ou de Solenopsis quelque chose mais je sais pas vraiment quoi, faut-il me laisser faire sans déclaration d'élevage, sans certificat de capacité, sans contrôle, au nom du respect de "ma passion" ? C'est qui l'extrémiste là-dedans ? L'apprenti docteur Folamour qui ne veut pas qu'on l'emmerde pendant qu'il joue au hasard avec les affaires des autres ou celui qui ne veut pas qu'on permette de tripoter et vendre des bombes à mégatonnes sans savoir comment elles fonctionnent, sans être sûr qu'elles n'exploseront pas, par inadvertance ou pas, chez lui ou dans la baraque d'à côté ? </mode> -------------------- C'est fou de préserver la biodiversité en étant obligé de balancer des saloperies chimiques dans la nature !
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