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> [FFC/News] - Paratrechina pubens - Fourmi Folle des Caraïbes, Floride - 21 Septembre 2008
Hydraméthylnon
* Monday 22 September 2008 à 08:07
Message #1


Major Fatal


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Source : Sarasota Herald-Tribune - Crazy Ants 'Like Another Plague'
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Sarasota Herald-Tribune - Crazy Ants 'Like Another Plague'
Published: September 21, 2008
By ERIC ERNST

Ken Micklow of Gardenmasters Lawn & Ornamental Pest Control lets Caribbean crazy ants crawl on his hand.

SARASOTA - The reddish-brown ants swarmed everywhere on Gayle and Greg Deas' five-acre lot east of Interstate 75, near Myakka City. They covered the walkways. They marched along a garden hose in the grass. They coated trees with living masses of movement. When they showed up in the bathtub, Gayle had had enough. She bought a can of bug killer and started spraying the lanai. Within a week, she had filled half of a 5-gallon bucket with dead ants. It turns out Deas was fighting "Paratrechina pubens," exotic invaders better known as Caribbean crazy ants. Named for their point of origin and their erratic movement, Caribbean crazy ants do not sting and rarely bite. That's the good news. The bad news: No one knows how to get rid of them. And there is no concerted effort to study the insects, which have been found in most of Florida. If they keep multiplying at the current rate, they will be coming soon to a neighborhood near you. The potential is alarming, as Gayle Deas can attest. "I was embarrassed to have friends come over," she said. "The entire perimeter, the foundation, it was just crawling." In the two years since she first saw the ants, the situation has improved, but not much.

An exterminator has created a barrier 30 feet from the house. While the insecticide treatments continue, the ants live on one side, the Deas family on the other. "As far as I'm concerned, it's like another plague," Deas says. "We can't get rid of them. And we can't move. No way could we sell our property."

Exotic insects such as fire ants, African bees and Bromeliad-eating weevils are nothing new to Florida. They become pests when they compete with native insects and animals for food and living space. Lacking the natural predators of their native habitats, invasive species can overrun an area and, in extreme cases, cause the extinction of native species. They are also expensive to fight.

First sighted in Miami and Coral Gables in 1953, the Caribbean crazies have spread widely. Severe infestations have been recorded around Lake Okeechobee and in West Palm Beach, Jacksonville and Miami. Scientists know very little about the ants, although they have pieced together a few biological and behavioral characteristics, mostly from field observations. Crazy ants build super colonies. While fire ants live in single mounds of perhaps a couple thousand individuals, Caribbean crazies gather in hundreds of thousands, if not millions. Each nest can have multiple queens. Foragers from different nests do not mind mingling, and an infested area generally has multiple nests, which can be found under leaves, in old fire ant mounds, or even in cars. Often, the nests cannot be found, because the ants seem to forage over great distances. Ants that show up in one yard could be coming from nests as far as a half-mile away, hindering eradication.

Crazy ants appear to be protein-feeders, eating other insects, plant juices and the occasional bird hatchling. By their sheer numbers, the crazies eat or drive out just about every other crawling insect in their territory. That is every beetle, every ant, every spider.

"What I've seen with the crazy ants beats everything," says Phil Koehler, professor of entomology at the University of Florida. "You can kill billions of them and not make any headway. You can kill them 3 inches deep and the survivors just move over them."

Actually, killing them is easy: They succumb to a number of common pesticides. But until research pinpoints their breeding and feeding habits, pest control operators are left with no sure protocols for eradication. Koehler says $50,000 to $100,000 would finance some meaningful research, but one of the major sources for grants, the U.S. Department of Agriculture, has not recognized Caribbean crazy ants as a threat to livestock or crops. Nor have the ants caught the interest of chemical companies, which sponsor research in hope of developing products for sale. That leaves treatment to hit and miss.

Exterminator Ken Micklow of Gardenmasters in Venice attacks the Caribbean crazies at about 15 properties from North Port to Bradenton. He has also been treating the Deas property, where he thinks he has hit on something that at least holds the ants at bay. "It's a trade secret," he says.

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Traduction française
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Sarasota Herald-Tribune - Fourmis Folles, 'une autre Peste'

Par Eric ERNST
Sarasota Herald-Tribune
Publié le : 21 septembre 2008.

Ken Micklow de Gardenmasters Lawn & Ornamental Pest Control laisse des Fourmis Folles des Caraïbes courir sur sa main.

SARASOTA - Des fourmis brun-rouge ont totalement envahi les 5 acres du lot de Gayle et Greg Deas dans l'Interstate 75, près de Myakka Ville. Elles couvrent les trottoirs. Elles sont en colonnes dans l'herbe le long du tuyau d'arrosage. Elles couvrent les arbres d'une masse vivante en mouvement. Quand elles sont entrées dans la baignoire, Gayle en a eu assez. Elle a acheté une boîte d'insecticide et a commencé à pulvériser la véranda. En une semaine, elle a rempli un demi-seau de 5 gallons de cadavres de fourmis. En fait, Mme Deas a combattu "Paratrechina pubens", une espèce exotique envahissante plus connue sous le nom de Fourmis Folle des Caraïbes.

Ainsi nommée à cause de son origine et de ses mouvements erratiques, la Fourmi Folle des Caraïbes ne pique pas et mord rarement. C'est la bonne nouvelle. La mauvaise est que personne ne sait comment s'en débarrasser et qu'il n'y a pas d'efforts concertés pour étudier celles qu'on trouve dans presque toute la Floride. Si elles continuent de se multiplier à la vitesse actuelle, elles seront bientôt chez vous. Leur puissance est alarmante comme peut en témoigner Mme Gayle Deas : «J'étais ennuyée d'avoir de tels invités à la maison,» dit-elle. "Sur toute la surface et jusqu'aux fondations, il y en avait partout." Depuis qu'elle vit avec ces fourmis, la situation s'est un peu améliorée ces deux dernières années. Un professionnel de la désinsectisation a créé une barrière chimique de 30 pieds autour de sa maison : Tant que les traitements insecticides continuent les fourmis vivent d'un côté, la famille Deas de l'autre. "En tant que victime, je peux dire que c'est un nouveau fléau", affirme Mme Deas, "on ne peut pas s'en débarasser et on ne peut pas partir, la propriété est devenue invendable."

Les insectes exotiques comme les fourmis, les abeilles d'Afrique et les charançons mangeurs de broméliacées ne sont pas nouveaux en Floride. Ils deviennent nuisibles quand ils entrent en concurrence avec les insectes et les animaux pour l'alimentation et le territoire. En l'absence des prédateurs naturels de leurs habitats d'origine les espèces envahissantes saturent l'espace et, dans les cas extrêmes (ndt, totalement faux : c'est dans tous les cas ou presque !), entraînent l'extinction d'espèces indigènes. Elles coûtent cher à combattre également.

Repérées pour la première fois à Miami et à Coral Gables en 1953, les Fourmis Folles Caraïbéennes se sont répandues largement. Les infestations les plus graves ont été enregistrées autour du lac Okeechobee et à West Palm Beach, Miami et Jacksonville. Les scientifiques savent très peu de choses sur ces fourmis bien qu'ils aient rassemblé quelques traits biologiques et comportementaux, à partir d'observations de terrain en général. (ndt : effectivement, en général les observations se font sur le terrain ... rolleyes.gif)

Les fourmis folles font des super-colonies. Alors que les fourmis de feu (ndt : La GFF a pris toute la Floride), vivent dans des monticules de peut-être quelques milliers d'individus, les Fourmis Folles des Caraïbes se rassemblent par centaines de milliers, voire millions. Chaque nid peut avoir plusieurs reines. Le mélange de fourrageuses de différents nids ne leur pose aucun d'état d'âme et une zone infestée a toujours plusieurs nids qu'on trouve dans les feuilles, les fourmillières abandonnés de fourmi de feu ou même dans les voitures. Souvent on ne voit pas les nids, parce que ces fourmis fourragent sur de grandes distances. Celles qu'on peut trouver dans une cour donnée peuvent provenir de nids situés jusqu'à environ un demi-mille de là (ndt: 800 m environ), ce qui hypothèque toute éradication localisée.

Les fourmis folles semblent être avides de protéines, mangeant d'autres insectes, des jus de fruits et de plantes et, à l'occasion, d'oisillons en train de briser leur coquille. Par leur grand nombre, les fourmis folles mangent ou repoussent au loin à peu près tous les autres insectes de leur territoire, coléptères, fourmis, araignées.

"Ces fourmis folles dépassent tout que j'ai vu», explique le Pr Phil Koehler, professeur d'entomologie à l'Université de Floride. "Vous pouvez en tuer des milliards sans que ça change quoi que ce soit. Vous pouvez les tuer sur 3 pouces (ndt: 15-20 cm) de profondeur et les survivants passeront juste sur les cadavres." En fait, les tuer est facile, elles succombent à bon nombre d'insecticides courants, mais tant que la recherche ne nous donne pas leur mode de reproduction et leurs habitudes alimentaires, les opérateurs de lutte sont laissés sans protocole d'éradication fiable. Pour le Pr Koehler, un budget de 50 à 100.000 dollars suffirait à financer certaines de ces recherches indispensables mais l'une des principales sources de subventions, le département américain de l'Agriculture, n'a pas reconnu les Fourmis Folles des Caraïbes comme étant une menace pour le bétail ou les cultures, pas plus que ces fourmis n'ont attiré l'attention des entreprises chimiques qui commanditent la recherche dans l'espoir de développer de nouveaux produits à vendre. Ceci ne nous laisse que des traitements inefficaces.

M. Ken Micklow, exterminateur chez Gardenmasters de Venise, combat les Fourmis Folles des Caraïbes dans environ 15 propriétés de North Port à Bradenton. Il a aussi à traiter la propriété des Deas où il pense être tombé sur quelque chose qui, au minimum, refoule les fourmis dans la baie. «C'est un secret commercial», dit-il.

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Source : Sarasota Herald-Tribune - Crazy Ants 'Like Another Plague'
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maequise
* Monday 22 September 2008 à 08:44
Message #2


Oeuf


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Et bien voila une espèce assez intéressante tout aussi terrifiante nous ne pouvons espérer qu'une chose c'est que cette espèce ne débarque pas a Tahiti vu la lenteur qu'il a fallu pour commencer a traiter contre la PPF alors si celle la arrive toute l'ile sera contaminée en mois de deux mois vu la croissance démographique de cette espèce.

EDIT: Avec la fatigue j'en oublie presque la politesse, merci pour la traduction.


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Je ne suis pas une fille mais un mec, il faut faire attention le pseudo est trompeur!!!
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Hydraméthylnon
* Monday 22 September 2008 à 15:30
Message #3


Major Fatal


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Aita e fifi la traduction, c'est rien quand j'ai le temps et c'était dimanche. En semaine c'est déjà moins évident.

On a une de ses cousines ici et qui commence à f... la zone dans les atolls : Anoplolepis gracilipes, la Fourmi Folle Jaune (FFJ). En Polynésie, on a également la Paratrechina longicornis, la Fourmi Folle Noire (FFN), une cousine de celle des Caraïbes et de celle de Rasberry (sans 'p', Tengu, sans 'p' wink.gif).

Pour l'instant, je dis pour l'instant, la FFJ et la FFN n'explosent pas sur Tahiti mais elles sont présentes dans toutes les zones habitées. Elles arrivent à cohabiter assez facilement parce que l'une (la FFN) préfère le sucré au gras et inversement pour l'autre. Elles reculent devant la PFF même si c'est très loin d'être une consolation.

La FFJ explose dans les Tuamotu depuis quelques années mais comme c'est loin de nos élus et qu'elle n'est pas aussi agressive envers nous que la PFF il ne se passe rien côté officiel, les victimes se dém... seules, comme d'hab.


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